Les plans sociaux au coin du bois

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Modérateurs : superuser, Yves

bebert

Re: Les plans sociaux au coin du bois

Message par bebert »

Par contre j'imagine assez bien le développement d'une économie parallèle entre personnes qui consomment peu, et ne mettent pas la possession et l'hyperactivité permanente au premier plan de leur vie.
C'est un peu ce que je prêche... Si ça pouvait suffire, ça serait cool, le problème c'est la fiscalité, les assurances obligatoires, etc... c'est (de très loin) mon premier poste de dépenses. Mais pour moi, pas de baraques, pas de camion, c'est pas de revenus... (et accessoirement un loyer à payer)
Fricero

Re: Les plans sociaux au coin du bois

Message par Fricero »

bebert a écrit : C'est un peu ce que je prêche... Si ça pouvait suffire, ça serait cool, le problème c'est la fiscalité, les assurances obligatoires, etc... c'est (de très loin) mon premier poste de dépenses. Mais pour moi, pas de baraques, pas de camion, c'est pas de revenus... (et accessoirement un loyer à payer)
En tant que locataire, à part la redevance télé (136€) et à un reliquat de taxe d'habitation que l'Etat ne dégrève pas (150€), je n'ai pas d'autre choses

Mais ces 2 trucs font déjà tout de suite 1/2 mois de revenu :wink:
Statovore

Re: Les plans sociaux au coin du bois

Message par Statovore »

http://www.lemonde.fr/entreprises/artic ... 56994.html
Michelin va bien. Le groupe de Clermont-Ferrand a encore dégagé 1,2 milliard d’euros de résultat opérationnel au premier semestre. Mais si sa branche pneus tourisme et camionnettes fonctionne à plein, celle des pneus poids lourds est en difficulté. Pour y remédier, le manufacturier a annoncé, mardi 3 novembre, la fermeture de quatre sites de production de pneus poids lourds en Europe, sur la quarantaine d’usines qu’il exploite sur le Vieux Continent. Pour mener ces restructurations ou renforcer d’autres sites, Michelin a prévu d’investir 265 millions d’euros.

La fermeture la plus spectaculaire aura lieu en Irlande du Nord. L’usine de Ballymena, qui emploie 860 salariés, baissera le rideau d’ici à 2018. En Italie, deux usines du Piémont sont condamnées. Celle de Fossano, qui produit des câbles métalliques et des tringles pour pneus poids lourds et emploie 400 personnes, fermera ses portes d’ici à fin 2016. Sur le site d’Alessandria, les lignes de production de pneus neufs seront conservées, mais pas l’activité rechapage. Une trentaine de postes vont disparaître.
« Ce n’est sans doute pas fini »

Enfin, en Allemagne, le site de la marque Laurent, à Oranienburg (Brandebourg), spécialisé également dans le rechapage, fermera ses portes fin 2016. Ces fermetures interviennent après celles des usines de Joué-les-Tours, en 2014, et de Budapest cette année… Soit six sites supprimés en moins de cinq ans !

« Ce n’est sans doute pas fini, pense un syndicaliste du groupe. Des sites produisant les mélanges de gommes pourraient aussi être supprimés, tandis qu’un site de rechapage sur les cinq encore ouverts en Europe pourrait également fermer. » Sur la sellette, l’usine de la Combaude, à Clermont-Ferrand, qui emploie 300 salariés. En 2016 ou en 2017, elle pourrait être sacrifiée si le marché du rechapage continue à se dégrader.

Les raisons de cette sévère restructuration ? L’atonie du marché du pneu poids lourds. « Entre 2007 et 2014, le marché est passé de 21 millions à 16 millions d’unités, soit une chute de 25 % », relève Florent Menegaux, le directeur des opérations de Michelin. Pis, sur la même période, les importations de pneus asiatiques ont atteint 1,2 million d’exemplaires, soit près de 10 % du marché. Ces pneus, de 40 % à 60 % moins chers que ceux produits en Europe, mettent directement en danger l’activité de rechapage.
« Sites obsolètes »

« Ce qu’oublie de dire la direction, c’est que Michelin perd des parts de marché face aux concurrents chinois, mais qu’il est aussi en difficulté face à ses concurrents traditionnels », nuance un syndicaliste.

Autre facteur qui explique la surcapacité du manufacturier français : la baisse des exportations. « Nous exportons jusqu’à 50 % de notre production européenne vers le reste du monde, reprend M. Menegaux. Mais tous les marchés d’export sont en chute libre. » L’Amérique du Sud, la Russie, le Sud-Est asiatique et la Chine ont connu un effondrement de 20 % à 50 % de leur marché…

Dans ces conditions, Michelin préfère se concentrer sur quelques usines et ainsi augmenter le taux d’utilisation de ses sites, bien au-delà du seuil actuel de 70 %. « Notre ambition en Europe de l’Ouest est de sécuriser notre empreinte industrielle, en configurant nos sites de manière compétitive pour les vingt à quarante années qui viennent, assure le directeur des opérations. Les sites que nous avons décidé de fermer étaient soit trop obsolètes, soit trop petits, trop chers ou trop mal situés vis-à-vis des principaux flux logistiques. Bref, trop difficiles à rentabiliser à l’avenir. »
Fricero

Re: Les plans sociaux au coin du bois

Message par Fricero »

http://www.lefigaro.fr/conso/2015/12/01 ... z-vous.php

Chez moi, c'était un employé de FEEDBACK qui venait 2 fois par an
Au niveau national, ça va faire encore quelques centaines de postes qui vont disparaitre

http://www.feedback-energie.fr/#!relev-s-terrain/c8a3
Invité

Re: Les plans sociaux au coin du bois

Message par Invité »

Eh oui, du travail en moins pour les prestataires, du coup je me demande à quoi ça sert de changer les compteurs puisque :
Les gains engendrés par le nouveau compteur (diminution des pertes et des interventions) viendront couvrir les dépenses engagées par ERDF.
Bilan zéro euro, donc ? Alors pourquoi faire des chômeurs en plus ?
Mais c'est l'Europe qui a décidé qu'on devait avoir des nouveaux compteurs, alors on la ferme.

La facture globale de ces compteurs et de leur installation sera de 5 milliards d'euros pour 35 millions de compteurs linky. Ça ne fait pas cher (142€ en moyenne) le compteur et son installation qui prend 30 minutes de travail d'un technicien. Du coup je me demande si ces compteurs vont être de bonne qualité ? Ils sont censés durer 20 ans... :roll:
Fricero

Re: Les plans sociaux au coin du bois

Message par Fricero »

Par contre, ils ne disent pas combien de temps va mettre EDF pour récupérer ces 5 Mds

Après, ce ne sera que bénéfice

Encore une activité où l'on ne veut plus de l'homme
Fricero

Re: Les plans sociaux au coin du bois

Message par Fricero »

C'est insidieux : un petit peu en moins partout

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2015/1 ... ectifs.php
Fricero

Re: Les plans sociaux au coin du bois

Message par Fricero »

Encore un coup de butoir

Les petits ruisseaux font les grands fleuves de 6 000 000 de sans emplois

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2016/0 ... france.php
Fricero

Re: Les plans sociaux au coin du bois

Message par Fricero »

A coup de 100, 200, 500, 600 départs à chaque fois, on arrive à 6 000 000

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Invité

Re: Les plans sociaux au coin du bois

Message par Invité »

Ils devraient faire un procès à leurs dirigeants qui ont coulé la boîte par leurs mensonges sur le médiator.
Statovore

Re: Les plans sociaux au coin du bois

Message par Statovore »

serabeth a écrit :Ils devraient faire un procès à leurs dirigeants qui ont coulé la boîte par leurs mensonges sur le médiator.
C'est bien le problème. Une petite entreprise qui coule et l'entrepreneur se fait légalement dépouiller pour combler les pertes si celui-ci à commis une faute de gestion. Par contre, lorsque ce sont des grands chefs d'industrie, c'est rarement le cas.
naejjm

Re: Les plans sociaux au coin du bois

Message par naejjm »

STMicroelectronics annonce la suppression de 430 emplois en France

http://www.ouest-france.fr/economie/ent ... 2111040049
Statovore

Re: Les plans sociaux au coin du bois

Message par Statovore »

Et encore quelques chômeurs de plus ...

http://www.usinenouvelle.com/article/un ... re.N376103
Une "fraude au président" entraîne la liquidation judiciaire de BRM Mobilier à Bressuire

Placée en redressement judiciaire depuis mi-septembre, l'entreprise BRM Mobilier à Bressuire (Deux-Sèvres), entreprise du groupe financier belge MecaSeat via la SPCM, a été liquidée le 27 janvier par le tribunal de commerce de Niort. Cette décision entraine la cessation de l'activité d'ici fin mars afin d'honorer les dernières commandes. 42 salariés se retrouvent sans emploi.

"Nous nous attendions à cette décision, mais ça fait très mal, constate Sylvie Hérault, représentante CFDT, salariée de l'entreprise depuis 8 ans. Nous avions encore 2 millions d'euros de commandes dans le carnet. Mais en vain. Pas de repreneur retenu, un délai trop court pour proposer une Scop et pas de plan de sauvegarde, nous sommes livrés à nous-même et dans un territoire comme le nôtre, il va être difficile pour certains de se retourner."

Le fabriquant de mobilier pour bibliothèques et médiathèques, qui jouissait d'une notoriété de plus de 60 ans, a été victime d’une "fraude au président" (escroquerie qui consiste à exiger d’une entreprise un virement en se faisant passer pour l’un de ses dirigeants) qui a privé la trésorerie de l'entreprise de 1,6 million d'euros. L'enquête est désormais sous l'autorité du tribunal de grande instance de Rennes (Ille-et-Vilaine).

Lydia de Abreu
L'état aurait du prêter les 1.6 millions vu que l'entreprise était rentable en 2014, en plus, cela aurait rapporté alors que les chômeurs vont lui couter de l'argent.
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