Etats généraux contre le chômage et la précarité
Publié : 17 mai 2009
Je suis de retour de ces Etats-généraux. Je n'ai pas assisté beaucoup aux ateliers hier, j'étais absorbé par des tâches d'intendance donc je ne vais pas pouvoir en parler beaucoup (il faut demander à Yves qui était présent samedi)
Je pense que ces Etats-généraux étaient un grand moment, l'organisation était bonne et les débats intéressants et parfois passionnés (je dois reconnaître que je me suis un peu lâché lors des échanges sur la rédaction du communiqué final et cela m'a fait très plaisir que d'autres personnes partagent la même analyse de la situation économique)
Un certain nombre de gens qui habitent loin de la région parisienne ont participé également.
Dans ce que je me souviens et qui m'a marqué le plus,
- Une idée d'action semble se dégager, des marches régionales, européennes contre le chômage et la précarité.
(en incluant la journée d'action du mois de décembre)
2010 devrait être déclarée année de lutte contre la misère par l'union européenne si j'ai bien compris
Parmi les intervenants, il y avait une camarade belge (de la FGTB: http://contre-attaque.be) qui nous a brossé un tableau du chômage en Belgique, j'ai eu l'impression de regarder dans le futur et voir ce que va être le chômage en France dans les mois et les années à venir (et ce n'est pas réjouissant du tout)
Elle a parlé d'une marche qui devrait arriver à Bruxelles vers mi-2010 (si j'ai bien compris)
D'autre part, J'ai cru comprendre que des gens voulaient contester la mise en place du RSA devant le Conseil d'Etat (s'ils ont l'argent pour le faire)
Patricia était présente ce dimanche matin et a pris des notes sur le compte rendu des ateliers (normalement chaque atelier devait produire un contre-rendu)
Lors de l'ultime discussion lors de ces Etats-généraux une des choses qui a fait débat (passionné) est l'utilisation de phrase comme: "La crise s’abat sur le monde". Le mot "crise" est le mot des média et de ceux qu'ils servent.
Ce mot a été bien choisi et fonctionne très bien comme la phrase qui pose problème le montre.
Ce mot a pour fonction de faire croire que les problèmes sont passagers et qu'il suffit de se serrer la ceinture et de se priver quelques temps et qu'après les choses iront beaucoup mieux (encore que, évidemment ceux qui sont censés se priver c'est vous et moi pas ceux qui regardent leur argent travailler). Et encore plus fort, faire croire que c'est une sorte de fatalité comme la grêle qui détruit les récoltes, ou une punition divine.
Ce mot est porteur de résignation et a pour fonction de faire croire que cette résignation a un effet constructif: il suffirait de laisser faire pour que les choses s'arrangent toutes seules après un passage au purgatoire capitaliste (on est fautif de ne pas avoir assez travaillé? d'être trop payé? ) .
En fait, il n'y a pas de crise seulement un accroissement de la pression des financiers et des actionnaires qui jouent un jeu dans lequel nous somme des pions à sacrifier: c'est le gambit du CAC 40 !!
L'humanité subit dans son ensemble cette pression qui est plus ou moins forte suivant les endroits et les époques mais elle ne se relâche jamais et il y a toujours une partie de l'humanité qui est écrasée violemment par cette pression.
Depuis la fin 2008, la porte des cuisines du capitalisme est grande ouverte et l'ensemble des gens peuvent voir que ceux qui profitent de ce système n'ont pas pour objectif le bonheur du genre humain et le progrès social. Le virus qui détruira le genre humain n'est pas la grippe aviaire ou la grippe mexicaine mais le virus du capitalisme.
PS:
Nous avons fait quelques photos, j'espère en mettre quelques unes en ligne ce soir.
Quelques bribes de film ont été prises aussi mais cela prendra plus de temps à en faire quelque chose.
Je pense que ces Etats-généraux étaient un grand moment, l'organisation était bonne et les débats intéressants et parfois passionnés (je dois reconnaître que je me suis un peu lâché lors des échanges sur la rédaction du communiqué final et cela m'a fait très plaisir que d'autres personnes partagent la même analyse de la situation économique)
Un certain nombre de gens qui habitent loin de la région parisienne ont participé également.
Dans ce que je me souviens et qui m'a marqué le plus,
- Une idée d'action semble se dégager, des marches régionales, européennes contre le chômage et la précarité.
(en incluant la journée d'action du mois de décembre)
2010 devrait être déclarée année de lutte contre la misère par l'union européenne si j'ai bien compris
Parmi les intervenants, il y avait une camarade belge (de la FGTB: http://contre-attaque.be) qui nous a brossé un tableau du chômage en Belgique, j'ai eu l'impression de regarder dans le futur et voir ce que va être le chômage en France dans les mois et les années à venir (et ce n'est pas réjouissant du tout)
Elle a parlé d'une marche qui devrait arriver à Bruxelles vers mi-2010 (si j'ai bien compris)
D'autre part, J'ai cru comprendre que des gens voulaient contester la mise en place du RSA devant le Conseil d'Etat (s'ils ont l'argent pour le faire)
Patricia était présente ce dimanche matin et a pris des notes sur le compte rendu des ateliers (normalement chaque atelier devait produire un contre-rendu)
Lors de l'ultime discussion lors de ces Etats-généraux une des choses qui a fait débat (passionné) est l'utilisation de phrase comme: "La crise s’abat sur le monde". Le mot "crise" est le mot des média et de ceux qu'ils servent.
Ce mot a été bien choisi et fonctionne très bien comme la phrase qui pose problème le montre.
Ce mot a pour fonction de faire croire que les problèmes sont passagers et qu'il suffit de se serrer la ceinture et de se priver quelques temps et qu'après les choses iront beaucoup mieux (encore que, évidemment ceux qui sont censés se priver c'est vous et moi pas ceux qui regardent leur argent travailler). Et encore plus fort, faire croire que c'est une sorte de fatalité comme la grêle qui détruit les récoltes, ou une punition divine.
Ce mot est porteur de résignation et a pour fonction de faire croire que cette résignation a un effet constructif: il suffirait de laisser faire pour que les choses s'arrangent toutes seules après un passage au purgatoire capitaliste (on est fautif de ne pas avoir assez travaillé? d'être trop payé? ) .
En fait, il n'y a pas de crise seulement un accroissement de la pression des financiers et des actionnaires qui jouent un jeu dans lequel nous somme des pions à sacrifier: c'est le gambit du CAC 40 !!
L'humanité subit dans son ensemble cette pression qui est plus ou moins forte suivant les endroits et les époques mais elle ne se relâche jamais et il y a toujours une partie de l'humanité qui est écrasée violemment par cette pression.
Depuis la fin 2008, la porte des cuisines du capitalisme est grande ouverte et l'ensemble des gens peuvent voir que ceux qui profitent de ce système n'ont pas pour objectif le bonheur du genre humain et le progrès social. Le virus qui détruira le genre humain n'est pas la grippe aviaire ou la grippe mexicaine mais le virus du capitalisme.
PS:
Nous avons fait quelques photos, j'espère en mettre quelques unes en ligne ce soir.
Quelques bribes de film ont été prises aussi mais cela prendra plus de temps à en faire quelque chose.