Re: Quels sont vos trucs et astuces pour consommer à prix malins
Publié : 17 mars 2014
Je n'ai jamais eu une attitude méprisante, j'ai tout fait pour m'intégrer. Je ne suis pas un ours, même si les circonstances me contraignent à vivre comme tel (et j'en souffre à longueur d'année, c'est l'opposé de ce que je suis!).
En Normandie (dans l'Eure plus exactement) c'était idem. On y a vécu 5 ans sans y avoir de famille ni personne, j'étais jeune ado, et c'était un peu pareil... mais quand même pas au même point qu'ici. Ca doit dépendre des régions, tous les coins ruraux ne se ressemblent pas (heureusement).
En Alsace c'est mes parents qui n'ont jamais pu s'intégrer. Même la boulangère a refusé de nous vendre du pain le jour où on a emménagé sous prétexte qu'on n'était pas des clients habituels
! Et que penser des gens qui parlaient alsacien exprès devant nous, tout en sachant qu'on n'entravait que dalle? Super l'intégration! Mais ils ont au moins eu le mérite de nous dire en face que, nous les parisiens, ils nous "toléraient"... mais ne nous acceptaient pas.
Toujours se méfier des régions super quand on y va en vacances... mais quand on décide de s'y installer justement pour ça, bizarrement c'est plus pareil.
Au bout d'un moment, à ne récolter que du mépris et de la médisance, (parce qu'on ne bosse pas, qu'on n'a pas de gosse ni de mari, parce qu'on ne fait pas "des ménages comme tout le monde", parce qu'on vit aux crochets de la société, parce qu'on ne picole pas et donc qu'on n'invite pas pour l'apéro, parce qu'on a une façon de parler pas comme eux, parce qu'on a eu le malheur de changer de voiture alors qu'on n'a pas de boulot, parce que parfois j'ai un vsl qui vient me chercher pour une consult'... ou X autre raison à la con) on finit par les mépriser aussi. Parce que c'est pas juste. Et à s'isoler encore plus. Mais ça ne m'empêche pas de dire bonjour et de discuter gentiment... si les gens ont envie de me parler (plutôt rare). Au bout de 7 ans ici désolée mais j'ai plus la force d'essayer.
Il me jugent sans me connaître, ils me détestent sans rien savoir de moi (et idem pour ma mère isolé dans un autre patelin).
Et oui, y a des cons en ville aussi. Sauf qu'ils se mêlent rarement de ton c... Tu as le droit de vivre et de respirer sans que ça passe dans le journal local.
Facile à dire que le problème vient de moi! C'est comme dire à un chômeur que s'il ne trouve pas de taf' c'est de sa faute.

En Normandie (dans l'Eure plus exactement) c'était idem. On y a vécu 5 ans sans y avoir de famille ni personne, j'étais jeune ado, et c'était un peu pareil... mais quand même pas au même point qu'ici. Ca doit dépendre des régions, tous les coins ruraux ne se ressemblent pas (heureusement).
En Alsace c'est mes parents qui n'ont jamais pu s'intégrer. Même la boulangère a refusé de nous vendre du pain le jour où on a emménagé sous prétexte qu'on n'était pas des clients habituels

Toujours se méfier des régions super quand on y va en vacances... mais quand on décide de s'y installer justement pour ça, bizarrement c'est plus pareil.

Au bout d'un moment, à ne récolter que du mépris et de la médisance, (parce qu'on ne bosse pas, qu'on n'a pas de gosse ni de mari, parce qu'on ne fait pas "des ménages comme tout le monde", parce qu'on vit aux crochets de la société, parce qu'on ne picole pas et donc qu'on n'invite pas pour l'apéro, parce qu'on a une façon de parler pas comme eux, parce qu'on a eu le malheur de changer de voiture alors qu'on n'a pas de boulot, parce que parfois j'ai un vsl qui vient me chercher pour une consult'... ou X autre raison à la con) on finit par les mépriser aussi. Parce que c'est pas juste. Et à s'isoler encore plus. Mais ça ne m'empêche pas de dire bonjour et de discuter gentiment... si les gens ont envie de me parler (plutôt rare). Au bout de 7 ans ici désolée mais j'ai plus la force d'essayer.
Il me jugent sans me connaître, ils me détestent sans rien savoir de moi (et idem pour ma mère isolé dans un autre patelin).
Et oui, y a des cons en ville aussi. Sauf qu'ils se mêlent rarement de ton c... Tu as le droit de vivre et de respirer sans que ça passe dans le journal local.
Facile à dire que le problème vient de moi! C'est comme dire à un chômeur que s'il ne trouve pas de taf' c'est de sa faute.