Publié : 09 févr. 2009
Le témoignage de Jean-Luc Mélenchon invité au congrès du NPA, sur les intentions des congressistes du NPA à construire le front de gauche...c'est mal barré...c'était certain....
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Pendant toute la durée du congrès du NPA une importante délégation du parti de gauche a suivi les travaux, ceux des plénières comme ceux des commissions.
Les compte rendus qui croisaient les regards me permettent de me faire une idée assez exacte de ce qui s’est passé.
Nous sommes tous frappés par la violence du ton des attaques portées par ceux qui sont s’opposent à l’idée du front de gauche.
Et surtout par leur caractère personnel, dirigé contre moi («elle est bonne la soupe au Sénat?» demande à la tribune un intervenant) ou contre Marie Georges Buffet(«ils ont été ministres du gouvernement Jospin, comme si c’était une infamie).
Avec cela, l’arrivée surprise de nouvelles conditions inattendues pour la participation au Front,comme «le nucléaire»,est faites dans des formules d’une généralité telles qu’elles finissent par sentir le prétexte.
Enfin l’élimination de la direction du nouveau parti de tous les porte-paroles de la tendance favorable au front de gauche, avec une telle brutalité à l’endroit de dirigeants historique de cette formation comme Christian Picquet, est également un signal très négatif volontairement donné en interne à cette formation
".../...Si nous voulons l’union de toute l’autre gauche, alors il faut s’en donner les moyens de patience et de conviction.
Donc on continuera le débat et les efforts pour convaincre.
Il ne faudra pas répondre aux insultes. Il faudra garder le même respect pour nos interlocuteurs que nous avons pratiqué jusqu’à ce jour.
Peut être parviendrons nous a faire en sorte que l’insulte ne soit plus admise pour se parler à gauche.
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Pendant toute la durée du congrès du NPA une importante délégation du parti de gauche a suivi les travaux, ceux des plénières comme ceux des commissions.
Les compte rendus qui croisaient les regards me permettent de me faire une idée assez exacte de ce qui s’est passé.
Nous sommes tous frappés par la violence du ton des attaques portées par ceux qui sont s’opposent à l’idée du front de gauche.
Et surtout par leur caractère personnel, dirigé contre moi («elle est bonne la soupe au Sénat?» demande à la tribune un intervenant) ou contre Marie Georges Buffet(«ils ont été ministres du gouvernement Jospin, comme si c’était une infamie).
Avec cela, l’arrivée surprise de nouvelles conditions inattendues pour la participation au Front,comme «le nucléaire»,est faites dans des formules d’une généralité telles qu’elles finissent par sentir le prétexte.
Enfin l’élimination de la direction du nouveau parti de tous les porte-paroles de la tendance favorable au front de gauche, avec une telle brutalité à l’endroit de dirigeants historique de cette formation comme Christian Picquet, est également un signal très négatif volontairement donné en interne à cette formation
".../...Si nous voulons l’union de toute l’autre gauche, alors il faut s’en donner les moyens de patience et de conviction.
Donc on continuera le débat et les efforts pour convaincre.
Il ne faudra pas répondre aux insultes. Il faudra garder le même respect pour nos interlocuteurs que nous avons pratiqué jusqu’à ce jour.
Peut être parviendrons nous a faire en sorte que l’insulte ne soit plus admise pour se parler à gauche.
Garder la méthode du «débat argumenté» plutôt que de l’invective.
Imaginez le contraire! Imaginez que l’on s’abandonne à notre tour à l’énumération des oukases sur le mode de celles que profèrent contre nous les dirigeants du NPA. Tout serait perdu.
Non pour nous, partis politiques, mais pour tous ceux qui n’ont pas d’autre espoir que ce que l’existence du Front de gauche pour exprimer leur opinion et bouleverser la donne politique dans la gauche et dans le pays. "
Sur son blog, la suite
et sur le blog Unir, le site de Piquet
Les conditions de l’élection du comité politique national du nouveau parti renforcent nos craintes. La « sensibilité européenne », dont la proposition avait obtenu le soutien d’un délégué sur six, s’est vu refuser le droit d’être représentée à la proportionnelle des résultats qu’elle a obtenus. Alors qu’elle aurait dû compter 26 membres à la direction, la majorité s’est arrogée le droit discrétionnaire de sélectionner 13 de ses candidats seulement et d’écarter les autres au terme d’une procédure expéditive, évoquant les pires pratiques ayant longtemps eu cours au sein d’une partie de la gauche.
Les statuts fraîchement adoptés par le congrès, qui prévoient la représentation proportionnelle des positions qui ont été opposées dans un débat central au sein du NPA, ont ainsi été bafoués. Ce qui a permis d’éliminer, sans autre forme de procès, quatre des six membres sortants du comité d’animation national provisoire du NPA (Alain Faradji, Catherine Jouanneau, Christian Picquet et Francis Sitel), ainsi que neuf autres candidats, dont beaucoup n’appartenaient pas à l’ex-LCR.
On ne s’y serait pas pris autrement si l’on avait voulu étouffer le débat qui s’est fait jour parmi les militantes et militants du NPA, autant que la volonté de parvenir à l’unité de la gauche de gauche s’est renforcée durant le congrès.
Ce coup de force, conjugué à la position adoptée sur les élections européennes, est de nature à nuire gravement à l’image du NPA, à son rayonnement, à sa place sur le champ politique à gauche. Et ce, pour fort longtemps…
Nous sommes certains que les adhérentes et adhérents du NPA ne laisseront pas sans réaction un acte aussi lourd de conséquences.
En tout état de cause, nous poursuivrons la bataille engagée pour que, au printemps, un front de gauche réunisse, sans exclusive ni préalable, l’ensemble des forces et sensibilités souhaitant, d’un même mouvement, sanctionner la politique de Nicolas Sarkozy, affirmer une alternative de rupture à un capitalisme dont la faillite est aujourd’hui patente, défendre la perspective d’une autre Europe, au service des peuples et des travailleurs.