Cruelle question que celle-là. Pourquoi pas plus nombreux ?
Pourquoi seuls 21 chômeurs sur Paris et 35 sur Marseille ont porté plainte contre les Assédic en 2003/2004 sur l'affaire des Recalculés qui concernait pourtant 800.000 demandeurs d'emploi.
Et pourquoi ces 56 courageux ont gagné la bataille juridique et ont permis la réintégration des 800.000 ?
2 milliards d'euros déboursés par l'État, voilà le résultat !!!!
Le jour où nous serons ne serait-ce que 100 sur Paris, 20 sur Rennes, 10 à Poitiers, il y aura du changement.
Parce que ce ne seront pas quelques photos qu'on accrochera, mais la presse qui se précipitera (on connaît ça).
ET le jour où nous serons 300 à Paris, on fera l'ouverture des journaux télévisés (on connaît ça).
Le but n'est pas d'être visibles coûte que coûte dans les médias, le but est d'enclencher un processus de mobilisation (on connaît ça, cf. Affaire des Recalculés).
Après, ça fait boule de neige… et ça paie.
C'est ce que nous répétons ici à longueur d'année. C'est pourquoi nous avons lancé Actuchomage.
Mais nous n'étions pas 5 ou 10 sur Paris, mais 25 + des sympathisants anonymes, des gens qui à un moment ont brandi une de nos pancartes.
Vous verrez les photos bientôt (on a des preuves

)
Il faut y croire.
Il faut croire au clash déclencheur. Ce petit coup de pouce du destin, cette étincelle…
Comme ce photographe de l'AFP qui passait par-là et qui nous permet aujourd'hui d'être sur le site de l'AFP (très consulté par les journalistes), sur celui des Échos (très consulté par le monde économique), sur Yahoo Actualités (très consulté par les Internautes).
Il s'agit d'un galop d'essai, d'un test grandeur nature.
Il faut persévérer…
L'inquiétude des Français est trop forte. Il va se passer quelque chose… ici ou ailleurs. Et il faut s'y préparer !