Alors, la France est-elle encore une démocratie ?

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Yves
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Désolé… Je n'y résiste pas !!!

Message par Yves »

Je n'y résiste pas… à l'envie de poster sur ce sujet ce que j'ai posté ailleurs (sujet : Au sommaire du "Canard Enchaîné").

Mais je trouve que ça vient tellement renforcer nos réflexions que je me lance :

…/…

«La fracture sociale s’est élargie. De plus en plus de gens entrent dans le champ de la précarité (…). Notre démocratie est en danger car le contrat de confiance entre électeurs et élus a été rompu : NOUS N'AVONS PLUS AUCUNE LÉGITIMITÉ».

De qui sont ces commentaires «subversifs» relayés par le "Nouvel Observateur" du 11/08 ?

De qui ?

De Franck Borotra, 68 ans, ex-numéro 2 du RPR, ministre de l'Industrie sous Alain Juppé, ancien Président du Conseil général des Yvelines.

…/…

Ce n'est pas beau ça ?

Ce "NOUS N'AVONS PLUS AUCUNE LÉGITIMITÉ", de la bouche d'un pilier du gaullisme, du RPR… un homme très très proche de Jacques Chirac.

Cette phrase est tout simplement remarquable d'honnêteté, de probité intellectuelle, et conforte la question que nous posons ici :

"La France est-elle encore une démocratie ?"
Monolecte

Message par Monolecte »

Tout n'est pas perdu : voilà un démocrate!
delcuse

Message par delcuse »

Article interressant. Mais, la critique que j'oppose est celle-ci: pourquoi réduire le mensonge démocratique à la france, puisque c'est un mensonge universel. Cette région du monde que ses propriétaires appelent Lafrance (en un seul mot) n'est qu'un prétexte. Depuis toujours, un système, quelqu'il soit, de l'extrème droite à l'extrème gauche en passant par la démocratie, n'existe que par ceux qui y trouvent leur intérêt de par la force qu'ils possèdent. Il faut être franchement naif pour croire en la légitimité d'une élection. Un pouvoir est fait pour être conquit et pratiqué, non d'un point de vue légitime, mais du point de vue autoritaire. Quelle révolte y a-t-il eu au lendemain du coup d'Etat de Chirac? Aucune. Les critiques qui ne sont pas suivit d'effet ne font que renforcer l'adversité. Et l'effet d'une critique, c'est la révolte, du moins, si les mots ont encore un sens, et non l'élection.
http://destroublesdecetemps.free.fr
Yves
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Duel Sarkozy/de Villepin, c'est l’ARNAQUE !

Message par Yves »

Sous couvert d’un duel fratricide (mais factice) savamment mis en scène entre Nicolas Sarkozy et Dominique de Villepin, la «minorité» UMP, ses commanditaires patronaux et ses suppôts médiatiques, remettent la France au pas. Tout se passe aujourd’hui comme si rien ne s’était produit. Oubliés le 29 mai et la réappropriation du débat démocratique par une majorité de Français. L’opposition politique et syndicale est reléguée au rang de faire-valoir et l’opposition citoyenne est muselée. Retour sur cette vaste manipulation politico médiatique qui sent l’arnaque à plein nez !

Au mois de mai 2005, un vent de désobéissance civique et de défiance républicaine a balayé la France. Alors que l’establishment politique, économique et médiatique appelait dans sa grande majorité à voter «OUI» au référendum sur le projet de Constitution européenne, un vrai sursaut populaire fit entendre sa différence en votant «NON» à 55%. Ainsi, les Français exprimèrent leur refus de confier à «d’autres» le soin de conduire une politique engageant leur avenir. Les causes de ce rejet furent multiples, souvent contradictoires, parfois même infondées. S’y retrouvèrent pêle-mêle : l’adhésion de la Turquie à l’UE, les dérives ultralibérales du volet économique de la Constitution, la peur du «plombier polonais», la crainte des délocalisations…

LE SÉISME DU 29 MAI N'A PAS ÉBRANLÉ LES VAINCUS

Mais ce «NON», puissant, massif, scella avant tout la défiance qu’inspirent à un nombre croissant d’entre nous les partis et les hommes qui se succèdent depuis des décennies à la tête du pays. Il sanctionna leur incapacité à répondre aux préoccupations des Français (chômage endémique, accroissement des inégalités, collusions politiques, promesses non tenues…) ainsi que le matraquage médiatique qui tenta, dès l’ouverture du débat référendaire, à marginaliser coûte que coûte les partisans du «NON».

Il s’en suivit une sorte de séisme qui – de l’avis des analystes – devait ébranler durablement les fondements du paysage politique national. Tout concordait effectivement à le croire, tant le camp des «vaincus» rassemblait tous ceux, ou presque, qui comptent (entendez par-là qui ont le pouvoir).

Le premier d’entre eux, le chef de l’État, se retrouvait mis en minorité sur une question qu’il avait lui-même posée et soutenue ardemment (mais maladroitement). Suivaient, dans le désordre, le Président de l’UMP, pourtant présenté par des médias complaisants sous les traits de l’homme «providentiel», puis le PS, premier parti d’opposition, l’UDF, et plus de 90% des «représentants du peuple» à l’Assemblée nationale. Quel désaveu ! Tous mordirent la poussière ce 29 mai, jour de débâcle pour les uns, jour de renouveau pour les autres… du moins, le croyions-nous alors !

L'OPINION PUBLIQUE EST REPRISE EN MAINS. L'OPPOSITION CITOYENNE BÂILLONNÉE !

Quatre mois après ce coup de semonce qui appelait une recomposition du paysage politique, on assiste impuissant à une reprise en mains de l’opinion publique par cet establishment désavoué. Pourtant, ce ne sont pas les «répliques» qui manquèrent de rappeler que ce séisme du 29 mai n’était pas qu’un épiphénomène, un ras-le-bol passager ou épidermique. Au mois de juillet, un sondage BVA commandé par Le Figaro (que l’on ne peut pas soupçonner d’activisme subversif) nous annonçait que 78% des Français estiment que l’Assemblée nationale ne les représente pas. Un mois plus tard, Franck Borotra, un proche de Jacques Chirac, ancien ministre sous Juppé, ex-numéro 2 du RPR, ex-Président du Conseil général des Yvelines, martelait dans le Nouvel Observateur du 11 août : «La fracture sociale s’est élargie. De plus en plus de gens entrent dans le champ de la précarité (…). Notre démocratie est en danger car le contrat de confiance entre électeurs et élus a été rompu : Nous n’avons plus aucune légitimité».

55 à 60% DES FRANÇAIS NE SONT PAS REPRÉSENTÉS À L'ASSEMBLÉE

Tous ces indicateurs renforcent le diagnostique d’une situation cataclysmique héritée d’un autre séisme, celui de 2002. On a tous encore en mémoire les résultats du premier tour des élections présidentielles, pas seulement ceux qui propulsèrent Jean-Marie Le Pen dans la course finale, mais surtout le score récolté par le candidat Chirac. 19% des votants s’exprimèrent en sa faveur, soit moins de 12% des Français en âge de voter, si l’on prend en compte les abstentionnistes et autres non-inscrits sur les listes électorales. Nous n’évoquerons pas ici le résultat de cette élection présidentielle qui ne correspond à rien d’autre qu’au rejet du FN.

Aux législatives qui suivirent, l’UMP s’adjugea une majorité absolue des sièges à l’Assemblée nationale, lui permettant de légiférer sans le soutien de son allié historique l’UDF. Ces mêmes législatives se traduisirent par l’éviction de la représentation nationale de près de 55 à 60% des Français : les 30 à 35% d’abstentionnistes (composés pour l’essentiel de «déçus» et de «dégoûtés» de la politique), les 16% d’électeurs du FN, les 10% d’électeurs de LO-LCR, les 3 à 4% d’électeurs des petites listes marginales.

Aujourd’hui 15 à 18% des Français (militants et sympathisants UMP) disposent d’une majorité absolue à l’Assemblée ! Même Les Verts et les Communistes ne doivent leur présence dans les travées de l’Hémicycle qu’aux accords électoraux (compromis) passés avec leur «grand frère» de l’ex-majorité plurielle : le PS. Si, comme le FN, ces deux formations n’avaient du compter que sur leurs seuls électeurs, elles n’auraient pas un seul député à l’Assemblée. Voilà à quoi ressemble aujourd’hui cette «représentation nationale» !

LE DÉBAT DE 2007 EST D'ORES ET DÉJÀ FAUSSÉ

C’est dans ce contexte entaché de dénis de démocratie institutionnalisés (notamment l’absence d’une dose de proportionnelle dans le mode de scrutin interdisant à certaines formations d’être représentées) qu’on nous prépare aux échéances des présidentielles et législatives de 2007. C’est dans ce contexte déconnecté des réalités et des diversités politiques et sociales de la France contemporaine qu’on organise le débat dans le seul but d’en déposséder, une fois encore, une majorité de Français.

Deux candidats – avec le soutien de la connivence médiatique – semblent avoir quelques chances de l’emporter. Sarkozy, le favori du parti minoritaire UMP, dans le rôle de l’homme de la rupture, entendons par-là celui qui va s’inspirer des recettes du thatchérisme et du reaganisme pour remettre «la France sur les rails». Et à sa «gauche» – le chouchou de notre Président – Galouzeau de Villepin, le socio libéral gaulliste, l’homme de la «croissance sociale».

Face à ces deux poids lourds, une armada de prétendants aiguise ses couteaux : Bayrou, de Villiers, Le Pen, Lang, Strauss-Kahn, Fabius, Buffet, Besancenot ( ?), Bové ( ?), Laguilliers ( ?)…Mais le débat est déjà faussé. Il est cannibalisé par le Premier ministre et le ministre de l’Intérieur qui se livrent une guéguerre factice savamment entretenue par les médias pour mieux étouffer leurs adversaires potentiels. Même Ségolène Royal (PS) est déjà tombée dans piège tendu par les deux compères, en jugeant Dominique de Villepin «plus social» que son concurrent.

Voilà le choix qui s’offre à nous en cette fin d’année 2005 qu’il convient d’élargir quand même à quelques outsiders comme Strauss-Kahn et Fabius. Voilà sur quoi débouche le séisme de 2002, le tremblement de terre du 29 mai et toutes les «répliques» révélatrices du malaise et du déclin démocratiques de notre pays : un statu quo, un retour à la case départ !

LA FRANCE EST RUINÉE ET LES RESPONSABLES SERONT CANDIDATS EN 2007

Mais la France est malade de ces politiques qui se succèdent aux affaires depuis des décennies (Jacques Chirac n’était-il pas Premier ministre en 1974, sous Giscard d’Estaing, il y a plus de 30 ans ?). Et la France est malade d’une gestion économique et sociale désastreuse, menée depuis des décennies par ceux qui veulent, à gauche comme à droite, incarner le «changement», la «rupture» ou «l’alternance» ; une gestion des affaires qui s’est traduite par un accroissement constant des inégalités, de la précarité et de la grande pauvreté.

La France est ruinée : 1.063 milliards d’euros de dettes publiques, 13 milliards de déficit de la Sécurité sociale, 14 milliards de déficit cumulé de l’Unedic (qui gère l’assurance-chômage), 2,4 millions de chômeurs, 1,25 million de Rmistes, un déficit historique de notre balance commerciale annoncé pour 2005… et des records tout aussi historiques des bénéfices pour les entreprises cotées au Cac 40 en 2004 et certainement en 2005 !

Et à qui devons-nous cette situation déplorable et profondément inégalitaire ? À monsieur Sarkozy, ministre du Budget sous Balladur et ministre de l’Économie sous Raffarin. À monsieur Strauss-Kahn, ministre de l’Économie sous Jospin, et à monsieur Fabius, ministre de l’Économie et Premier ministre sous Mitterrand.

Nous enfonçons ici une porte ouverte en affirmant haut et fort que l’opinion française est manipulée par un establishment politique qui s’appuie sur des médias détenus, pour les plus puissants d’entre eux, par le grand capital.

Les quotidiens d’information générale (Le Figaro, Libération passé récemment sous la coupe du milliardaire Rothschild…), les news magazines (Paris-Match, Le Point, L’Express…), les chaînes de télévision (TF1, M6…) et de radio (Europe1…), les fleurons de la presse magazine, tous sont entre les mains des Bouygues, Pinault, Bolloré, Lagardère, Dassault… autant de multinationales de l’industrie du luxe, du BTP… et de l’armement (ne l’oublions surtout pas !), qui tirent des profits énormes de la mondialisation ultralibérale des flux économiques et de la déréglementation généralisée des protections sociales. Et tous ces médias s’activent actuellement à fixer le cadre d’un débat dont – comme ils s’apprêtaient à le faire en mai 2005 – ils veulent exclure une majorité de Français.

Il s’agit bien de cela. L’establishment politique, médiatique et économique n’a qu’un objectif : accroître ses pouvoirs et bâillonner toute pensée dissidente, toute expression d’opposition véritable.

LE CHÔMAGE ET L'EMPLOI AU CŒUR DE LA MANIPULATION

Il est temps pour nous de revenir à notre sujet favori : l’emploi, le chômage et la précarité. Nos dirigeants savent bien que c’est «Le» sujet sensible du moment (qui fut la première motivation du «NON» au référendum du 29 mai, selon les sondages effectués à la sortie des urnes). De Villepin s’est donné 100 jours pour «redonner confiance aux Français». Il a fait du chômage la priorité gouvernementale. À peine était-il nommé à Matignon que le chômage – comme par enchantement – amorçait une décrue… très statistique, largement relayée et amplifiée par les médias. Et alors que les Français étaient en vacances, de Villepin légiféra par ordonnances pour imposer comme principe de recrutement la précarité institutionnalisée au travers du CNE (Contrat de nouvelles embauches et sa période d’essai de 2 ans). Parallèlement, Nicolas Sarkozy s’attelait à mener une campagne de dénigrement des chômeurs, des précaires et Rmistes qui, selon lui, bénéficient de prestations sociales «avantageuses», presque «indécentes», subventionnées par celles et ceux qui travaillent (omettant bien évidemment de rappeler qu’un chômeur sur deux n’est pas indemnisé et que tout travailleur peut basculer du jour au lendemain dans la spirale du chômage).

Et ces deux «rivaux», main dans la main, avec l’assentiment du chef de l’État, vont parvenir à leurs fins. Incarner la «rupture» avec le système en place dont Nicolas Sarkozy fut pourtant, en maintes occasions, un ardent artisan. Incarner la «croissance sociale», notion fumeuse qui fleure bon la campagne électorale, pour un Dominique de Villepin qui va tenter d’accroître sa popularité sur ce thème, comme le fit naguère, il y a dix ans, un certain Jacques Chirac, élu à la Présidence de la République avec pour promesse solennelle de «réduire la fracture sociale».

Et nous serons une nouvelle fois les dindons de cette triste farce, de ce retentissant coup d’arnaque !

…/…

Un communiqué d'Actuchomage et d'Inter-Emploi
superuser
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Le chômage, une nouvelle maladie ?

Message par superuser »

Contrôle accru des chômeurs et des RMIstes, sanctions «graduées», "profilages" et "dépistages" en tous genres, pour mieux avancer aux yeux de l'opinion publique que ce sont les victimes qui sont les coupables : précariser, nomadiser, liguer les salariés contre les chômeurs… DIVISER POUR MIEUX RÉGNER.

Afin "d'identifier le plus tôt possible les besoins d'accompagnement des chômeurs et accélérer leur retour sur le marché du travail", le directeur général de l'UNEDIC Jean-Pierre Revoil souhaite généraliser le "profilage" des demandeurs d'emploi, dans l'optique de la renégociation des modalités de l'indemnisation du chômage qui aura lieu fin octobre pour aboutir à une nouvelle convention qui entrera en vigueur dès le 1er janvier 2006. (Lire notre article à ce sujet : L'Unedic pour un "dépistage" et un "profilage" des chômeurs)


Les termes "diagnostic" et "dépistage" sont médicaux : ils sont liés à une action de PRÉVENTION (par exemple pour le cancer). Ils sont aussi liés à la prévention d'une éventuelle propagation : la CONTAGION, donc l'ÉPIDÉMIE (comme pour le sida).

Nous savons tous que la recherche scientifique lutte contre ces fléaux sans pouvoir les éliminer : elle se contente d'en limiter les effets sans pouvoir agir sur leur véritable origine (on a tous un potentiel cancéreux qu'on développe ou pas, et le sida viendrait d'Afrique : dans les deux cas il n'y a pas de critères précis et la grande faucheuse fait son travail, souvent qualifié d'injuste). Si on en connaît les facteurs de développement (boire, fumer) ou de propagation (baiser, se shooter), on n'en connaît pas la cause profonde. Ces maladies mortelles n'ont pas de vaccin, on ne peut pas les éradiquer => on se contente donc de les "atténuer".

Pour le chômage, c'est une autre paire de manches !
On en connaît les causes, on pourrait les éradiquer (agir radicalement sur un système économique qui le génère) ou les "admettre" en limitant les dégâts (inclure les exclus par un partage de richesses => une véritable "indemnisation intelligente"), et dans la bouche du directeur général de l'UNEDIC, c'est d'autant plus ahurissant que ce "dépistage systématique et précoce" admet d'emblée que le chômage est une maladie essentiellement incurable et que ce sont les chômeurs qui en portent les germes, mais surtout pas les entreprises (ces "forces vives de la Nation" encensées par Chirac, dont le "patriotisme économique" sollicité par de Villepin n'est plus à prouver…) !

Que va-t-on faire des chômeurs dépistés d'office comme "de potentielle longue durée" ? On se croirait à Auschwitz : tu descends du train et tu vas à droite ou tu vas à gauche : gazé illico, ou dirigé vers des baraquements pour un travail forcé ? Pardonnez le parallèle un peu fort, mais il s'agit de sélectionner une population qui, du fait des aléas de la finance, se retrouve EN TROP dans un système économique aussi inhumain & sélectif que le nôtre aujourd'hui dans un contexte de "guerre économique".

Qu'est-ce que "l'employabilité" ? Visiblement un rare privilège, puisque seulement 10 à 20% des chômeurs en seraient naturellement pourvus pour les 3 mois qui suivent la perte de leur emploi. Que va-t-on faire des 80% qui auront - inévitablement - un "problème" ?

Car ils sont un problème pour la société. Ni responsables ni coupables, ils peuvent crever : c'est de leur faute ! Ils ne sont pas assez ou plus EMPLOYABLES et au fil des mois ils seront obligés d'abaisser leurs exigences !!! (Parce qu'en plus ils sont "exigeants"...). Demandeurs d'emploi indemnisés, minima sociaux, chômeurs non indemnisés, ils sont devenus indignes de la "charité publique" (parce que maintenant, percevoir des cotisations est un acte de parasitisme) !

Tout cela est effectivement EXPÉRIMENTAL, limite apprenti-sorcier. Les victimes sont les coupables, des malades de la société, mais n'est-ce pas cette société qui est malade et les a contaminés ?

Face à cette grande imposture médicalisée, la révolte s'impose.
superuser
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CAF, ANPE : même combat

Message par superuser »

Alors que le nombre d'allocataires du RMI continue de progresser (ils sont maintenant 1,24 million à cause, notamment, de la dernière réforme Fillon de l'assurance-chômage qui a passé de 30 à 23 mois la durée d'indemnisation pour la filière la plus longue), dans la même configuration que pour les chômeurs inscrits à l'ANPE (3,7 millions sur les 8 catégories dont 422.000 à l'ASS - il faut avoir travaillé cinq ans pour y prétendre - et 433.000 jeunes de moins de 25 ans qui n'ont pas droit au RMI), la solution c'est LE FLICAGE.

RMI, ASS, des "profiteurs" qui survivent avec environ 14 euros par jour.
Ainsi, dans un article de Rémi Barroux pour Le Monde intitulé Les conseils généraux exigent un contrôle accru des RMistes, on note :
"60 CAF sur 123 ont intégré une clause de renforcement des contrôles dans les nouvelles conventions signées avec les départements", une offre de contrôle supplémentaire facturée aux conseils généraux, explique-t-on ainsi à la Caisse nationale d'allocations familiales (CNAF).
Le premier ministre lui-même avait montré la voie le 1er septembre : "Les personnes qui touchent des revenus d'assistance ne sont pas suffisamment incitées à reprendre un emploi", avait estimé Dominique de Villepin lors de sa conférence de presse de rentrée. Et il s'était engagé à remettre, "d'ici la fin de l'année", "l'esprit de responsabilité au coeur de ces revenus, suivant une logique de droits et devoirs".
Le message a été reçu par les conseils généraux qui, depuis la loi de décentralisation du 18 décembre 2003, assurent le financement de cette prestation.
Bien que l'Etat se soit engagé à compenser à "l'euro près" ce surcoût de dépenses, les départements se trouvent souvent en difficulté. Mathilde Sacuto, directrice de l'action sociale pour la Seine-Saint-Denis, explique ainsi que le nombre de titulaires du RMI était d'environ 48.000 à la fin du mois de juin 2005, soit près de 10.000 de plus qu'en 2003. "D'après nos pointages, ce serait plus de 20 millions d'euros versés par le département que l'Etat n'aurait pas compensés", estime-t-elle. La tentation existerait alors de faire baisser coûte que coûte le nombre de bénéficiaires du RMI, craignent les responsables de l'insertion.
Julie, assistante sociale en centre-ville, dénonce la multiplication des radiations réclamées par le conseil général. "Sur mon arrondissement, on a suspendu une centaine de dossiers et c'est pareil partout", explique-t-elle. "La politique du conseil général c'est de suspendre un maximum de RMI", dit aussi Anne-Marie, salariée de la CAF. "Ils ont créé un corps de contrôleurs au conseil général et financent des postes de contrôleurs à la CAF", s'inquiète-t-elle.
Et les retours de courrier, "n'habite pas à l'adresse indiquée", nombreux au vu des conditions précaires de logement des RMistes, sont aussi à l'origine des radiations. "Le conseil général se sert d'un journal envoyé à tous les allocataires, Robinson, en en pointant les retours", explique Anne-Marie. "La radiation, ce n'est pas une solution, explique de son côté Mme Sacuto de Seine-Saint-Denis. On ne peut pas traiter le social comme ça."
Et ces satanés fraudeurs...
Daniel Buchet, responsable du bureau "minima sociaux, maîtrise des risques, contentieux" à la CNAF, assure que "le soupçon de fraude ou d'abus (...) qui tend à peser sur les bénéficiaires de prestations sociales se révèle largement non fondé". "On compte, selon les années, de 3 à 4 millions d'indus", c'est-à-dire de demandes de remboursement aux bénéficiaires des minima sociaux et prestations sociales (RMI, allocation parents isolés, allocation adulte handicapé, aides au logement...), explique M. Buchet, "soit de 1,3 à 1,7 milliard d'euros en masse financière". "Ces indus représentent encore 2,7% des prestations versées. Ils ont atteint certaines années 4%", poursuit-il, tout en pointant que "les rappels", c'est-à-dire le reversement aux usagers de sommes qu'ils auraient dû recevoir, sont d'"un ordre de grandeur trois fois supérieur". "La fraude ne représente guère que 3.000 cas environ par an", avance M. Buchet.
Alors, même en poussant à 6.000 ou 9.000 fraudeurs si les chiffres de la CAF sont sous-évalués, face à 1,24 millions de RMIstes c'est ridiculement dérisoire, surtout pour les sommes engagées (400 euros par mois, quand on regarde ailleurs)...

Alors voilà : les coupables sont les victimes, et d'ici 2007 ils iront jusqu'au bout.

Et nous ?
superuser
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76% des Français ne font pas confiance aux hommes politiques

Message par superuser »

2005-10-10 08:29:41
PARIS (AFP)
Une écrasante majorité de Français (76%) ne font pas confiance aux hommes politiques, et 89% souhaitent davantage de femmes au Parlement, selon un sondage CSA publié lundi par le quotidien Le Parisien/Aujourd'hui en France.

39% des sondés ne font "plutôt pas confiance" et 37% "pas confiance du tout" à leurs élus, contre 22% qui leur font "plutôt confiance" et 1% seulement "très confiance".

Au Parlement, 89% des Français souhaitent voir "plus de femmes", 84% "plus de jeunes" et 55% "plus de personnes issues de l'immigration".

Au palmarès des professions qui ont une "bonne image" en France, les infirmières viennent nettement en tête avec 97%, suivies des enseignants (83%), des militaires (78%), des policiers (78%), des juges (66%), des journalistes (65%), des chefs d'entreprise (60%), et des syndicalistes (49%).

Par contre, 71% des sondés ont une "mauvaise image" de leurs hommes politiques, et 22% seulement une "bonne image". Pour 85%, les élus "se préoccupent surtout de leur carrière", sont "intelligents" (74%), mais sont "coupés de la vraie vie des Français" (62) et "corrompus" (49).

Enfin 59% des Français jugent que les hommes politiques ont une vision "trop électoraliste", et 76% souhaitent "davantage de grands débats politiques".

Sondage CSA réalisé les 6 et 7 octobre auprès d'un échantillon national représentatif de 988 personnes âgées de 18 ans et plus (méthode des quotas).
Invité

La refondation, c'est le chantier !

Message par Invité »

Curieux quand même.

Alors qu'Actuchom' met en Une du site la question "la France est encore une démocratie ?", Le Parisien y va de son sondage… qui, une fois encore, sanctionne lourdement nos élus et politiques.

Comme quoi, la question posée est légitime !

La refondation des institutions, c'est le grand chantier à venir !

Mais attention, ne comptons pas sur ceux qui sont en poste pour le mener car toute vraie refondation - respectant les règles démocratiques - se traduirait pour la plupart d’entre eux par une sanction immédiate (leur éviction de la vie politique française).

Nos "politiques", élus, n'ont rien à gagner de cette "redistribution" des cartes. Ils risquent même d’y perdre la mise.

Comme le 29 mai dernier, ils vont donc avoir à cœur d'enterrer le sujet. Le plus rapidement possible.

La preuve ?

Tous ces indices relevés par Actuchom ne traduisent rien d’autre qu’une indignation passagère… sans lendemain :

. Sondage du Figaro publié en juillet… Quelles conséquences ? Aucunes !!!

. Propos décapants de Borotra… Quelles conséquences.

. Discours de Montebourg (VIe République)… Il se heurte au scepticisme des politiques (depuis des années, même si il est plus entendu aujourd'hui).

Bref, nos "élus" vont tout faire pour jeter le bébé (de la refondation) avec l'eau du bain.

Je crains que pour 2007, les règles n'aient pas changé !
marcel (serenity)

nous vivons un simulacre de démocratie...

Message par marcel (serenity) »

Bonjour à toutes et tous...

La démocratie, la vraie est née au temps de Périclés durant l' antiquité grecque, elle est le gouvernement du peuple exerçant sa souveraineté sans l' intervention d' aucun organe représentatif... par conséquent nous ne sommes déjà pas dans une démocratie dans son acception originelle.
Aujourd' hui, la plupart des personnes entendent par démocratie le respect des droits de chacun, la démocratie est un terme générique se confondant avec la notion de liberté...
Comment parler de démocratie lorsqu' au second tour d' une élection présidentielle un candidat l' emporte avec 82 % des suffrages exprimés... pour moi cela s' apparente davantage à un hold-up suite à un lavage de cerveau orchestré visant à évincer un adversaire qu' aucun des partis traditionnels ne souhaite voir arriver au pouvoir (non pas par charité chrétienne et volonté de défendre les droits des minorités opprimées, mais bien par crainte que de nouvelles voies soient ouvertes qui balaient les privilègesdes oligarches au pouvoir ; aussi bien à gauche qu' à droite (je précise ici que j' abhorre les idées front national), ce qui ne m' empêche pas de constater que les partis politiques français de droite comme de gauche savent se serrer les coudes et faire taire leurs querelles lorsqu' il s' agit de préserver la mainmise qu' ils exercent depuis de nombreuses décennies sur le pays...
La "démocratie" à la française c'est le jeu des chaises musicales (un coup à toi, un coup à moi... une fois à droite, l'autre à gauche, parfois deux avec les excès que l' on vit aujourd' hui) pourvu que chacun des protagonistes conserve ses prérogatives et ait le "cul" bien confortablement installé sur son trône (pardon... sa chaise) et qu' aucun perturbateur ne vienne enrayer la mécanique !
"... les promesses n' engagent que ceux qui y croient !" en france spécialement (et dans bien d' autres "démocraties") nous ferions bien de méditer cette maxime...
Une grande faculté de l' opinion française : la capacité à oublier les vacheries qu' on lui fait subir...!
Je ne m' attarderais pas sur l' inféodation du pays (et de la planète) aux marchés financiers, une seule chose compte aujourd' hui la rentabilité, le profit maximum peu importe la casse, ce n'est pas le problème des instances dirigeantes...
Que de belles "démocraties" en effet...!
"Pêcher par le silence, alors qu' ils devraient protester transforme les hommes en lâches !"
Serenity.
Yves
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Réélue avec… 76% d'abstention !!!

Message par Yves »

Un résultat des dernières élections législatives partielles (source www.nouvelobs.com)

…/…

D'après les résultats communiqués par la préfecture du Val-de-Marne, l'UMP Marie-Anne Montchamp a recueilli 59,77% des suffrages exprimés dans la 7e circonscription du département, contre 40,23% pour son adversaire socialiste Nadine Bogossian.

Ce scrutin a été marqué par un fort taux d'abstention: 76,09% des inscrits ne se sont pas rendus aux urnes.

Elue à l'Assemblée nationale pour la première fois en 2002, Marie-Anne Montchamp a été nommée secrétaire d'Etat aux Personnes handicapées en mars 2004, un poste qu'elle a occupé jusqu'en mai dernier. A 47 ans, elle reprend son siège de députée.

La 7e circonscription du Val-de-Marne, très ancrée à droite, comprend les communes de Nogent-sur-Marne, Joinville-le-Pont, Saint-Maur-des-Fossés Ouest et Champigny-sur-Marne Ouest.
Yves
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Pour une refondation démocratique !

Message par Yves »

La démocratie française est en danger.

Depuis les élections présidentielles de 2002, nous assistons impuissants à une amplification et à une accélération du déclin démocratique.

De nombreux indicateurs illustrent ce déclin qui nous fait craindre le pire pour 2007 si nos dirigeants s’obstinent à ne pas réformer d’une manière ou d’une autre les fondements de notre démocratie.

• Plus de 50% des Français ne sont pas représentés à l’Assemblée nationale : les abstentionnistes qui sont de plus en plus nombreux et les électeurs des formations politiques marginalisées par le mode de scrutin adopté.

• Depuis 2002, un seul parti politique dispose d’une majorité absolue à l’Assemblée nationale laissant entendre qu’une «majorité absolue» de Français partage ses vues, ses objectifs et ses méthodes de gouvernement.

• Si le Chef de l’État n'avait retenu que le seul Parlement français pour ratifier le «Projet de traité établissant une Constitution pour l'Europe», il aurait été adopté par plus de 90% des parlementaires, alors qu’il a été rejeté par 55% des Français lors du référendum du 29 mai 2005.

• Les derniers sondages d’opinion attestent que :

- 78% des Français estiment que l’Assemblée nationale ne les représente pas (sondage «Le Figaro» publié en juillet 2005).

- 76% des Français ne font pas confiance à leurs élus (sondage «Le Parisien/Aujourd’hui en France» publié en octobre 2005).

• Le taux d’abstention aux dernières législatives partielles du dimanche 2 octobre 2005 a atteint des sommets – à 76,09% – lors de l’élection de madame Marie-Anne Montchamp (UMP) dans la 7e circonscription du Val-de-Marne.

Dans les Hauts-de-Seine, monsieur Patrick Devedjian (UMP) a quant à lui retrouvé son siège de député avec un taux d’abstention de plus de 53%.

• Des personnalités reconnus s’inquiètent des conséquences de ce déclin démocratique.

Nous relèverons les récentes déclarations de monsieur Franck Borotra (ex-numéro 2 du RPR, ancien ministre, ancien député et ancien Président du Conseil général des Yvelines), relayées dans le Nouvel Observateur du 11 août 2005 :

«La fracture sociale s’est élargie. De plus en plus de gens entrent dans le champ de la précarité (…). Notre démocratie est en danger car le contrat de confiance entre électeurs et élus a été rompu : NOUS N'AVONS PLUS AUCUNE LÉGITIMITÉ».

Pour sa part, monsieur le député Arnaud Montebourg, chef de file du NPS (Nouveau Parti Socialiste) préconise depuis des années l’avènement de la VIe République qui passe par l’adoption d’une nouvelle Constitution.

…/…

Jamais dans l’histoire de la Ve République autant de signes n’ont à ce point souligné un déclin démocratique ressenti par l’ensemble de la population française et, dans une moindre mesure, par certaines femmes et certains hommes politiques.

Pour autant, les échéances électorales de 2007 (présidentielles et législatives) s’annoncent sans que le moindre changement de forme ou de fond n’ait été envisagé. En 3 ans, et malgré les «avertissements» renouvelés, la classe politique se conduit comme si rien ne s’était passé.

Et comme aucune évolution n’est à prévoir, nous craignons que les élections de 2007 se traduisent par :

• Une augmentation toujours plus préoccupante de l’abstention.

• Une marginalisation d’un grand nombre de formations politiques et plus globalement, des diversités qui composent la France contemporaine… toutes ces «minorités» qui constituent la MAJORITÉ de nos concitoyens.

• Une inadaptation des structures et des hommes aux évolutions fondamentales de la société d’aujourd’hui.

…/…

Nous exigeons qu’une réflexion de portée nationale soit menée afin d’initier une refondation démocratique de nos institutions, pour que les Français – dans toutes leurs diversités – puissent être équitablement entendus et représentés.

Nous attendons de monsieur le Président de la République, de monsieur le Président de l’Assemblée nationale, de monsieur le Président du Sénat, garants du fonctionnement de nos institutions, qu’ils engagent sans attendre des concertations préalables à la refondation de la vie politique nationale.

…/…

Il s'agit-là d'un premier projet de pétition. Faut y réfléchir…
poolpie

Message par poolpie »

Salut Yves

Ca accroche déjà bien cette pétition. Une petite suggestion: y rajouter des données sur la défiance envers les médias puisque leur liberté de pensée est un des piliers de la démocratie. Je vais essayer de compiler des infos là-dessus dans les prochains jours.
Yves
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(Trop) Vaste sujet !

Message par Yves »

Oui Poolpie, la question des médias est essentielle mais peut-être est-elle encore plus ardue !

Car l'orientation éditoriale (et donc la crédibilité) des médias ne relèvent pas directement des instances dirigeantes de ce pays.

Certes, des lois peuvent limiter le phénomène de concentration qu'on observe actuellement, mais la majorité des médias sont entre les mains du secteur privé et là, difficile de mener une action autre que ponctuelle comme celle lancée par notre copain Nicrus (malheureusement absent des forums en ce moment) contre l'omniprésence des partisans du OUI dans les médias lors de l'ouverture du débat référendaire du 29 mai.

Il reste quelques organes de presse libres en France, notamment le Canard, Marianne, Charlie… et quelques émissions de radio et de télé qui ouvrent leurs antennes aux discours dissidents (ils sont rares, c'est vrai).

Mais si on prend le cas de L'Humanité, par exemple, ce journal - comme d'autres - se débat avec des difficultés financières inextricables.

Il faut croire que les lecteurs ne sont plus au rendez-vous de l'engagement (politique, syndical…).

Nos médias nationaux sont - hélas - à l'image de la société française : lobotomisés.

Par facilité, par paresse, nous avons laissé le marketing et le tout business s'immiscer partout.

Nous sommes tous complices de ce laisser-faire : presse gratuite, real TV, émissions «débilisantes»…

De mon point de vue, nos dirigeants ne sont pas les premiers responsables de cette situation.

Nous le sommes - Moi, Toi… et les autres…
toit_de_chôme

Message par toit_de_chôme »

Yves a écrit :Nos médias nationaux sont - hélas - à l'image de la société française : lobotomisés.

Par facilité, par paresse, nous avons laissé le marketing et le tout business s'immiscer partout.

Nous sommes tous complices de ce laisser-faire : presse gratuite, real TV, émissions «débilisantes»…

De mon point de vue, nos dirigeants ne sont pas les premiers responsables de cette situation.

Nous le sommes - Moi, Toi… et les autres…
Je suis d'accord dans l'ensemble.
Mais je ne dirais pas que le marketing est arrivé par paresse ou facilité : il a appliqué une tres bonne méthode pour s'imposer. Il a su flatter le consommateur et lui proposer ce qu'attend : la soit disante "normalité" du Français moderne !

Nos médias les plus en vue nous servent des programmes ou des articles normalisés qui semble originaux. Pourquoi ? et bien parce qu'il sont persuadé apporter leur pierre à la démocratie ! Par exemple, regardons les téléfilm français du style Julie Lescaux. Nous avons du politiquement correct d'une part puis du cliché de l'autre par exemple la femme qui écoute, un sujet ayant trait à l'actualité. La fin est moralisante et tout rentre dans l'ordre jusqu'au prochain épisode.

Les informations nous formattent pour nous rendre accro à un journal téléviser. Le discours des reportage pousse à odopter certaines idées (par exemple le reportage sur le geek, des passionné d'informatique présenté comme des autistes, les enfants atteint du syndrome d'asperger montrés comme des autistes handicapé, alors que certains recruteur de nos entreprise en ont été ...). Et voilà comme on classe des personnes dans les classe "normales" ou "pas normales". Et apres ? Ben on en voit les résultats ... ici ... là ....

Et comme tu l'as écris, nous somme tous responsables. nous ne cherchons pas à lutter pour un esprit libre, c'est tres dur d'en avoir un ....
wapasha

Message par wapasha »

et oui, le probleme viens de ce que l'on aime... et c'est pas facile de se debarrasser de ce que l'on aime. arreter de fumer m'a pris aussi du temps.

malgré tout virer sa télé est la porté de tout le monde.
et je vous assure que la periode de désentubage est plus facile qu'on le crois.

apres c'est vos enfants, votre conjoint... qui commencent a vous remercier..., comme pour le tabac on se rend souvent compte "qu'après" de l'effet nuisible.

j'ai fait + que de me plaindre... a qui le tour ?

@+

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