Je croyais naïvement que le témoignage de privés d'emploi avait pour but de renseigner ceux qui ne connaissent pas cette situation.Ce n'est pas moi qui dit chômeur-menteur, mais les préjugés que beaucoup ont sur les chômeurs. Parce-que ceux qui ne connaissent pas cette situation, sont loin d'imaginer tout ce que traverse une personne sans emploi.
Les personnes qui sont en contact avec des demandeurs d'emploi ont souvent un vrai salaire et ne partagent pas le quotidien de ceux qui n'en ont pas.Je tiens à donner la parole à des personnes qui sont professionnellement en contact avec des chômeurs pour une simple raison : expliquer les souffrances, la peur… pour crédibiliser le témoignage des personnes que je rencontre. Je ne veux pas que l'on me dise que ce sont des histoires.

Je ne dis pas qu'il ne faille pas recueillir la parole des institutionnels mais attention au mélange des genres.
Cela vous viendrait à l'idée d'aller interroger un patron pour connaître les angoisses des salariés?

Et pourquoi on ne demanderait pas aux privés d'emploi de commenter la parole des institutionnels ?

Qu'est-ce que signifie cette phrase exactement?Il y a des personnes qui s'en sortent
Il n'y a aucune fatalité dans le problème du chômage.et ne pas laisser la place à la fatalité.
C'est une conséquence d'une organisation voulue de la société où sciemment des gens sont sacrifiés et sont condamnés à vivre dans la pauvreté et les difficultés matérielles.
En fait, il me semble que vous feriez un traitement assez semblable s'il ne s'agissait pas de parler du chômage mais du cancer.

(éviter la fatalité, montrer des gens qui s'en sortent etc)