Publié : 17 mai 2008
Bonjour,
Des nouvelles du mouvement :
Source ASH :
Gratification des stages : les étudiants campent sur leurs positions
Réunis à Lille le mercredi 14 mai, au lendemain d'une manifestation qui a rassemblé entre un millier (selon la police) et 5 000 étudiants en travail social (selon les organisateurs) devant la Sorbonne à Paris, à l'occasion des premières assises nationales des formations sociales, les représentants de 53 écoles sont tombés d'accord sur une plate-forme de revendications concernant la gratification des stages, sur le ton du "Oui, mais..."
Considérant toujours que le décret du 31 janvier 2008 n'est pas applicable en l'état, les travailleurs sociaux en formation continuent en effet de réclamer le déblocage de fonds "nationaux et équitables" et l'octroi de la gratification à l'ensemble des étudiants du social quels que soient leur statut ou le secteur (public ou privé) de leur terrain de stage.
Ils sont en outre désormais unanimes à demander que la gestion de la gratification soit confiée à un organisme tiers (et ni aux établissements ou services accueillant les stagiaires, ni aux centres de formation) et exigent, plus généralement, "une gratification pérenne et le respect de la formation en alternance".
Un dernier point doit encore être discuté au niveau des assemblées générales d'étudiants avant d'être ajouté à cette liste, il s'agit de la revendication, déjà portée de longue date par les élèves de certaines filières sociales, de voir leur formation reconnue au niveau bac + 3, voire de l'intégrer au cursus LMD.
"Les revendications plus larges, de fond, ne doivent pas être oubliées dans le débat sur la gratification qui nous a valu une certaine écoute", a ainsi fait valoir Marie-Charlotte Lallemand, étudiante en deuxième année de l'Ecole d'éducateurs spécialisés (EES) de Lille, auprès du site des ASH, en ajoutant que les étudiants espéraient aussi se faire entendre sur cette question par ce biais.
Quant aux annonces des employeurs comme des centres de formation qui appellent à reprendre la signature des conventions de stage, elles n'ont pas convaincu les étudiants, qui jugent que les assurances du gouvernement ne répondent pas à leurs attentes (voir par ailleurs en rubrique "Flash").
Ils ont d'ailleurs l'intention de le faire savoir à la ministre de l'Enseignement supérieur, Valérie Pécresse, et au secrétaire d'Etat chargé de la fonction publique, André Santini, que cinq d'entre eux, représentants des collectifs régionaux, doivent rencontrer mardi 27 mai à Paris.
Un appel à la grève est d'ailleurs lancé pour cette journée, qui doit être marquée par diverses actions décentralisées, manifestations et autres.
La prochaine réunion de la coordination nationale est enfin prévue pour les jeudi 29 et vendredi 30 mai à Lyon.
Des nouvelles du mouvement :
Source ASH :
Gratification des stages : les étudiants campent sur leurs positions
Réunis à Lille le mercredi 14 mai, au lendemain d'une manifestation qui a rassemblé entre un millier (selon la police) et 5 000 étudiants en travail social (selon les organisateurs) devant la Sorbonne à Paris, à l'occasion des premières assises nationales des formations sociales, les représentants de 53 écoles sont tombés d'accord sur une plate-forme de revendications concernant la gratification des stages, sur le ton du "Oui, mais..."
Considérant toujours que le décret du 31 janvier 2008 n'est pas applicable en l'état, les travailleurs sociaux en formation continuent en effet de réclamer le déblocage de fonds "nationaux et équitables" et l'octroi de la gratification à l'ensemble des étudiants du social quels que soient leur statut ou le secteur (public ou privé) de leur terrain de stage.
Ils sont en outre désormais unanimes à demander que la gestion de la gratification soit confiée à un organisme tiers (et ni aux établissements ou services accueillant les stagiaires, ni aux centres de formation) et exigent, plus généralement, "une gratification pérenne et le respect de la formation en alternance".
Un dernier point doit encore être discuté au niveau des assemblées générales d'étudiants avant d'être ajouté à cette liste, il s'agit de la revendication, déjà portée de longue date par les élèves de certaines filières sociales, de voir leur formation reconnue au niveau bac + 3, voire de l'intégrer au cursus LMD.
"Les revendications plus larges, de fond, ne doivent pas être oubliées dans le débat sur la gratification qui nous a valu une certaine écoute", a ainsi fait valoir Marie-Charlotte Lallemand, étudiante en deuxième année de l'Ecole d'éducateurs spécialisés (EES) de Lille, auprès du site des ASH, en ajoutant que les étudiants espéraient aussi se faire entendre sur cette question par ce biais.
Quant aux annonces des employeurs comme des centres de formation qui appellent à reprendre la signature des conventions de stage, elles n'ont pas convaincu les étudiants, qui jugent que les assurances du gouvernement ne répondent pas à leurs attentes (voir par ailleurs en rubrique "Flash").
Ils ont d'ailleurs l'intention de le faire savoir à la ministre de l'Enseignement supérieur, Valérie Pécresse, et au secrétaire d'Etat chargé de la fonction publique, André Santini, que cinq d'entre eux, représentants des collectifs régionaux, doivent rencontrer mardi 27 mai à Paris.
Un appel à la grève est d'ailleurs lancé pour cette journée, qui doit être marquée par diverses actions décentralisées, manifestations et autres.
La prochaine réunion de la coordination nationale est enfin prévue pour les jeudi 29 et vendredi 30 mai à Lyon.