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Publié : 13 avr. 2008
par superuser
Il faut croire que
Charity Man n'a aucune fierté. Tenu par son salaire de secrétaire d'Etat, il s'accroche, tel le morpion à un poil de cul :
Hirsch reste au gouvernement, «tant que ça progresse»
Publié : 23 mai 2008
par St-Dumortier
Bonjour,
Lutte contre l'exclusion
Appel à projets "Expérimentations sociales" : 37 initiatives retenues
publié le 22 mai 2008
Le haut commissariat aux Solidarités actives contre la pauvreté vient de rendre publics les résultats de son appel à projets "Pour de nouvelles expérimentations sociales".
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Source, suite et fin sur Localtis.Infos
Haut Commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté
Paris, le 21 mai 2008
Dossier de presse
Publication des résultats de l’appel à projets « Pour de nouvelles expérimentations sociales » du haut commissaire aux Solidarités actives contre la pauvreté, Martin Hirsch
Version PDF sur Localtis.Info
Les victimes colatérales du RSA
Publié : 23 mai 2008
par maguy
à lire ici en PDF
Introduction
Les victimes collatérales du RSA
par Hélène PÉRIVIER
Le RSA est destiné à réduire la pauvreté d’un tiers d’ici à 2012. Il part du présupposé selon lequel le travail n’est pas assez rémunérateur pour se prémunir contre la pauvreté.
Mais cette réforme contient aussi des postulats implicites. Selon Hélène Périvier, le problème n’est pas tant l’insuffisance de la rémunération que le manque d’emplois, le sous-emploi, et les difficultés multiples que rencontrent les personnes sans emploi.
Autre extrait
Le RSA ou la pauvreté méritée ?
La pauvreté est le fruit de multiples handicaps qui, combinés, fragilisent la position de l’individu et de sa famille : bas salaire et précarité de l’emploi, manque de qualification ou déqualification, mais également problème de logement, de mode de garde, problèmes familiaux et sociaux. Un état de santé médiocre, ainsi que le manque d’estime de soi constituent un obstacle supplémentaire pour s’engager dans une démarche active de recherche d’emploi.
D’ailleurs, l’abandon de cette recherche par une minorité d’allocataires s’explique le plus souvent par des problèmes de santé. Ces personnes sont pauvres et inactives et ne recherchent pas d’emploi : ne méritent-elles pas d’être aidées pour autant ?
La logique du RSA est claire sur ce point, elles ne le seront pas plus qu’aujourd'hui comme l’a très clairement souligné Martin Hirsch : « J'insiste également sur le fait que seules les personnes qui travaillent bénéficieront d'un surcroît de prestations par rapport à la situation actuelle.
Avec le RSA, nous ne mettons pas un centime vers l'inactivité, et nous augmentons sensiblement le pouvoir d'achat des travailleurs pauvres ».
Le RSA se fonde sur une vision duale de la pauvreté : la pauvreté méritante, celle qui affecte ceux « qui travaillent et se lèvent
tôt », par opposition à une pauvreté qui serait « méritée ». Cela repose sur une idée naïve et dangereuse : « quand on veut, on peut ». Cela conduit à considérer, de façon absurde dans le contexte socio-économique actuel, que le fait d’« avoir un emploi » est révélateur de la
volonté de l’individu de se réinsérer… En refusant de toucher aux niveaux des minima sociaux, on sacrifie sur l’autel de l’incitation au travail les individus qui constituent le « noyau dur » de la pauvreté, ceux pour lesquels une insertion immédiate dans l’emploi apparaît peu crédible.
Le dernier rapport de l’Observatoire de la pauvreté et de l’exclusion sociale fait état d’une stabilisation du nombre de pauvres, mais d’une intensification de la pauvreté, ce qui n’est pas étonnant au regard de la dégradation du niveau du RMI (graphique 2). Le niveau du RMI est ainsi passé d'un peu moins de 70% du seuil de pauvreté en 1995 à près de 60% en 2005.
On en revient toujours à cette dualité : "bon" pauvre qui accepte de se lever tôt pour des clopinettes (et accessoirement va à la messe) et le "mauvais" pauvre qui, soit refuse de se vendre pour rien, soit n'a même pas trouvé un boulot d'esclave !
Publié : 23 mai 2008
par romain23
J'insiste également sur le fait que seules les personnes qui travaillent bénéficieront d'un surcroît de prestations par rapport à la situation actuelle.
La pauvreté est le fruit de multiples handicaps qui, combinés, fragilisent la position de l’individu et de sa famille : bas salaire et précarité de l’emploi, manque de qualification ou déqualification, mais également problème de logement, de mode de garde, problèmes familiaux et sociaux. Un état de santé médiocre, ainsi que le manque d’estime de soi constituent un obstacle supplémentaire pour s’engager dans une démarche active de recherche d’emploi.
Enfin une qui l'écrit! Depuis le temps que nous , DE , le crions sur tous les toits pourRIEN!
Les mauvais pauvres, on fait quoi, pour eux , des goulags?
Les impensés d’une réforme
Publié : 26 mai 2008
par superuser
Publié : 27 mai 2008
par St-Dumortier
Bonjour,
Extraits :
De nombreux travaux sociologiques et économiques ont montré les effets de contamination du marché du travail par l’institutionnalisation d’un second marché du travail, et la façon dont, en France, les statuts sociaux de l’État-providence fragilisaient les strates inférieures du salariat . Cette concurrence de fait se traduit politiquement par le développement d’un véritable antagonisme entre travailleurs modestes et assistés. Les salariés situés en bas de l’échelle des salaires sont en effet les plus prompts à demander des contreparties plus sévères pour les allocataires de minima sociaux [14]. En France aujourd’hui, comme ce fût le cas aux États-Unis tout au long du XXe siècle, cet antagonisme est largement construit politiquement et repose sur un amalgame implicite entre « assistés » et « immigrés » [15] qui est un puissant facteur de délégitimation des mesures de redistribution.
C'est bien ce que nous disions ...
Travailleurs pauvres, actifs et chômeurs :
même combat. Ne nous laissons pas diviser.