Le rapport c'est le manque de sérieux dans l'argumentation.
Choisir d'être végétarien n'est qu'une posture morale et culturelle subjective.
Rien de bien grave dans cette attitude sauf si l'on commence à considérer cette posture comme la seule qui soit recevable.
Ce qui me gène n'est pas que vous défendiez le végétarisme, c'est que vous considériez les mangeurs de viande comme des barbares seuls responsables des guerres et des atrocités de ce monde.
Au mieux, vous considérez que rien ne pourra être humain sans qu'il ait acquiessé à votre cause.
Parceque je mange de la viande aujourd'hui, je perpétuerais les horreurs du passé et serais dans l'incapacité de dépasser le stade barbare ? Adhérer à vos principes serait un préalable à mon évolution.
Bref, dans ce discours, hors les végétariens, pas d'humanité et l'humanité c'est la vie annimale, la seule qui vaille d'être bien traitée.
Comme si le chat qu'on éleverait au rang d'humain se nourissait de céréales.
Avez vous remarqué que la plupart des annimaux de compagnie sont des carnivores ?
Qui allez vous sauver chez nos amis les bêtes ? Les ruminants seulement ?
Allez-vous dégénérer votre chien à coup de carottes rapées ?
Avez-vous son consentement à se nourrir seulement avec des graines ou de la pelouse ?
Le problème de ce schéma de pensée (de la structutre de cete reflexion) c'est qu'elle s'inscrit complétement dans ceux du racisme et de la xénophobie.
Si les desiderata sont sont d'aller contre notre nature, c'est pareil que désigner ceux qui y arrivent ou ceux qui en sont naturellement dotés, comme des êtres supérieurs.
Vous demandez aux autres de prendre conscience que leur nature serait barbare et inhumaine.
Vous semblez croire que le fait d'être végétarien permettrait d'être plus "humain" que les autres.
En vérité, plus qu'être végétarien, vous faites du végétarisme.
Vous avez dit être mal à l'aise à une table de convives mangeurs de viande.
Constatons que c'est seulement vous qui éprouvez du dégout des autres.
Imaginez une table de végétariens où un convive serait amateur de viande.
Que va-t-il éprouver selon vous ?
Du dégout ? De la méfiance ? De la peur ?
Quelle sera pour lui la meilleure attitude à tenir ?
N'est-ce pas seulement la connaisssance du dégout des autres qui va inmanquablement l'ostraciser ?
Accessoirement, pour un végétarien, je trouve aussi que vous vous gourrez complétement de combat.
Faire chier les autres avec la viande animale sans jamais prononcer le mot "brevetage du vivant", j'avoue que ça m'étonne un peu.
http://www.ubest1.com/?page=video/37371.
En revanche cela conforte mon idée que vous êtes seulement obnibulé à cause d'une sensibilité exacerbée.

Dur-dur d'aller contre sa nature, n'est-il pas ?