Publié : 29 sept. 2007
Euh... je crois que les profs font plus que 35 heures : ils bossent aussi après les cours. Mais c'est une parenthèse.
L'Emploi et le Chômage en Débats
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Peut t'on avoir des ami(e)s quant on est pauvre ?
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Publié : 29 sept. 2007
oui ils bossent après les cours, mais pas pendant : ok je
Publié : 29 sept. 2007
Le sujet m'intéresse.
J'ai fréquenté le milieu de la danse, et j'ai constaté que plus on se rapproche du niveau professionnel (intermittent du spectacle), plus la concurrence est rude. Un ou une chorégraphe fait passer une audition. Trois danseuses et deux danseurs sont cherchés pour un contrat. Il y a 80 postulant(e)s, 73 filles et 7 garçons. L'audition se passe en deux groupes à 40 participants. Il s'agit de décrocher un contrat. Dans la salle il y a peu de place vu le nombre de personnes. Ceux qui font attention aux autres de ne pas les pousser, heurter, gêner, ont perdu d'avance. "Moi je suis là, c'est ma place, pousse-toi, fait-toi petit" ont plus de chances. Bien sûr je ne dois pas généraliser. Il y a des chorégraphes qui cherchent un personnage, une personalité et ne se laissent pas impressionner par les "gros coudes".
En revanche, quand de toute façon on sait que l'on n'aura pas le statut de l'intermittent du spectacle, on survit comme on peut, et le reste du temps on est disponible pour un art qu'on aime. Là les rapport sont différents. On sait que plus ou moins tous galèrent par rapport au fric, on fait des mi-temps, petits boulots, RMI, et c'est absolument banal. Quel bonheur, quand les rapports sociaux ne tournent pas autour du statut social ! Ça m'avait un bien fou.
Donc là je parlais des rapports en général, des rapports amicaux. Quant à la relation amoureuse, c'est une autre affaire.
Je connaissais pas mal de filles qui avaient un copain qui bossait. Donc elle pouvait "s'appuyer" sur le salaire du copain. Puis il y a très peu de mecs. Parfois un ou deux garçons dans un cours de danse. Pas mal de garçons sont homos, et moi en tant que garçon non homo, je n'ai jamais eu une copine danseuse. Je sais que c'est un sujet sensible, mais je lance l'hypothèse que la danseuse précaire n'est peut-être pas forcément intéressée par un danseur précaire, et la chômeuse précaire par un chômeur précaire. (Ce n'est pas le cas des gens que je connais ici. Mais sommes nous "représentatifs" par rapport à ce sujet ?)
Je n'ai pas de certitudes, seulement des suppositions. Les rapports sont probablement aussi difficiles quand dans un coupe l'un des deux travaille, et le chômage dure pour l'autre. Les sous-entendus humiliants (tu pourrais faire un effort), les reproches (je me tue au boulot, et toi tu n'as même pas fait les courses) ne vont pas faire le bonheur dans le couple. Probablement le chômage favorise les séparations et l'isolation. La situation est-elle la même quand on est une femme ou un homme ? Les classes sociales se mélangent-elles, ou reste-t-on entre riches, pauvres et classes moyennes ?
J'ai fréquenté le milieu de la danse, et j'ai constaté que plus on se rapproche du niveau professionnel (intermittent du spectacle), plus la concurrence est rude. Un ou une chorégraphe fait passer une audition. Trois danseuses et deux danseurs sont cherchés pour un contrat. Il y a 80 postulant(e)s, 73 filles et 7 garçons. L'audition se passe en deux groupes à 40 participants. Il s'agit de décrocher un contrat. Dans la salle il y a peu de place vu le nombre de personnes. Ceux qui font attention aux autres de ne pas les pousser, heurter, gêner, ont perdu d'avance. "Moi je suis là, c'est ma place, pousse-toi, fait-toi petit" ont plus de chances. Bien sûr je ne dois pas généraliser. Il y a des chorégraphes qui cherchent un personnage, une personalité et ne se laissent pas impressionner par les "gros coudes".
En revanche, quand de toute façon on sait que l'on n'aura pas le statut de l'intermittent du spectacle, on survit comme on peut, et le reste du temps on est disponible pour un art qu'on aime. Là les rapport sont différents. On sait que plus ou moins tous galèrent par rapport au fric, on fait des mi-temps, petits boulots, RMI, et c'est absolument banal. Quel bonheur, quand les rapports sociaux ne tournent pas autour du statut social ! Ça m'avait un bien fou.
Donc là je parlais des rapports en général, des rapports amicaux. Quant à la relation amoureuse, c'est une autre affaire.
Je connaissais pas mal de filles qui avaient un copain qui bossait. Donc elle pouvait "s'appuyer" sur le salaire du copain. Puis il y a très peu de mecs. Parfois un ou deux garçons dans un cours de danse. Pas mal de garçons sont homos, et moi en tant que garçon non homo, je n'ai jamais eu une copine danseuse. Je sais que c'est un sujet sensible, mais je lance l'hypothèse que la danseuse précaire n'est peut-être pas forcément intéressée par un danseur précaire, et la chômeuse précaire par un chômeur précaire. (Ce n'est pas le cas des gens que je connais ici. Mais sommes nous "représentatifs" par rapport à ce sujet ?)
Je n'ai pas de certitudes, seulement des suppositions. Les rapports sont probablement aussi difficiles quand dans un coupe l'un des deux travaille, et le chômage dure pour l'autre. Les sous-entendus humiliants (tu pourrais faire un effort), les reproches (je me tue au boulot, et toi tu n'as même pas fait les courses) ne vont pas faire le bonheur dans le couple. Probablement le chômage favorise les séparations et l'isolation. La situation est-elle la même quand on est une femme ou un homme ? Les classes sociales se mélangent-elles, ou reste-t-on entre riches, pauvres et classes moyennes ?
Publié : 29 sept. 2007
Effectivement, je n'avais pas vu cet aspect de la relation amoureuse.
Je n'y avais pas réfléchi, car en tant que femme, cela n'a jamais été un problème de rencontrer un Jules.
Car, se faire inviter au resto pour une femme c'est facile, mais se faire inviter par une femme, ce n'est pas évident. Notre société n'est pas encore mûre pour ce changement.
Je crois que tu as raison Diety, la situation n'est pas la même entre hommes et femmes.
Je n'y avais pas réfléchi, car en tant que femme, cela n'a jamais été un problème de rencontrer un Jules.
Car, se faire inviter au resto pour une femme c'est facile, mais se faire inviter par une femme, ce n'est pas évident. Notre société n'est pas encore mûre pour ce changement.
Je crois que tu as raison Diety, la situation n'est pas la même entre hommes et femmes.
Publié : 30 sept. 2007
Et un Charles Edouard ou un Jean Marie?Je n'y avais pas réfléchi, car en tant que femme, cela n'a jamais été un problème de rencontrer un Jules.
Publié : 30 sept. 2007
Heuuuuu, non, merciEt un Charles Edouard ou un Jean Marie?
J'imagine ces fats m'assener un cours de la bourse ou côôôser de ses riches amis, de son yatch, de son jet privé, pfffff
Quoique j'ai eu des potes allemands avec avion privé, mais pas du tout imbus de leur petite personne, d'ailleurs ils n'auraient pas été mes potes sinon...
Bon, j'ai toujours eu des rapports particuliers avec l'argent, pas de gros besoins et je reste incapable d'admirer quelqu'un à cause de son compte en banque
je ne suis pas envieuse du tout.Après tout, Charles-Edouard (Seillère ?) ou Jean-Marie font popo tous les matins et finiront aussi dans la boi-boite, suivis par un ou plusieurs héritiers ou veuves...
Est-ce qu'ils savent qu'ils sont mortels, au fait ?