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Re: Questionnaire pour les demandeurs d'emploi

Publié : 24 déc. 2011
par maguy
en attendant, une part de foret noire pour tous les actu chomistes
Merci Romain, je traverse une phase chocolat :oops:
L'avantage avec la tienne étant qu'on ne risque pas la crise de foie :wink:

Re: Questionnaire pour les demandeurs d'emploi

Publié : 24 déc. 2011
par jolicoeur
romain23 a écrit :Allez, en attendant, une part de foret noire pour tous les actu chomistes, en attendant un avenir meilleur!
Merci beaucoup ! *se frotte les mains, l'air gourmand...*

Qui veut des marrons glacés ? *fait passer la boîte*

Re: Questionnaire pour les demandeurs d'emploi

Publié : 24 déc. 2011
par faribole
"Justement, ne trouves-tu pas étrange, bizarre, anachronique que n'ayant pas encore mis un pied dans le monde du travail, elle choisisse comme profession de donner des conseils, nous expliquer comment ça marche,"

ben non... d'abord il y a l'espoir légitime à son âge, puis le fait qu'elle ait probablement reçu une éducation très "protégée" des réalités (mais est-ce bien une protection...)

et puis, faut voir ce qu'on nous bourre le mou à la fac, comme tu le faisais remarquer justement, maguy.
pas uniquement dans les écoles privées... j'étais à l'université, en iup, on nous bassinait avec le fait d'être "ingénieur-maitre" ... en com' ! (sans par ailleurs connaître le début de le queue d'un logiciel de PAO...)

j'ai bien dû y croire 2 ou 3 mois.... :lol:

Re: Questionnaire pour les demandeurs d'emploi

Publié : 24 déc. 2011
par jolicoeur
Vous fatiguez pas ! Ca se trouve, on lui a fait trop peur ! Elle ne reviendra pas...

En attendant, Joyeux Noël à tous !

Re: Questionnaire pour les demandeurs d'emploi

Publié : 25 déc. 2011
par Lufagi
Comme j'essai de comprendre, viens de lire ....... et le reproduit ici (cela pourra peut-être apporter au débat ) mais nourrir aussi la réflexion delphinerenaud :
Ce qu’il faut alors avant tout comprendre, c’est que la production du savoir n’est jamais indépendante de sa transmission.
Dans la mesure où la production du savoir n’est jamais indépendante d’un contexte économico-politique.

Re: Questionnaire pour les demandeurs d'emploi

Publié : 21 janv. 2012
par Invité
Rhaan vous lui avez fait peur !!!

Faut être indulgent, c'est naïf un étudiant, ils sont obligés de croire les conneries que racontent leur prof s'ils veulent le diplôme.

En plus la fac de psycho c'est clairement pas orienté politique/économie...

Re: Questionnaire pour les demandeurs d'emploi

Publié : 21 janv. 2012
par maguy
Faut être indulgent, c'est naïf un étudiant, ils sont obligés de croire les conneries que racontent leur prof s'ils veulent le diplôme.
Et bien, chez nous il a une première approche pratique et pour pas un rond. :mrgreen:
En plus la fac de psycho c'est clairement pas orienté politique/économie...
Détrompe-toi. La psycho est là pour manipuler les esprits.

Re: Questionnaire pour les demandeurs d'emploi

Publié : 21 janv. 2012
par diety
Bon, c'est mon côté gentil, sympa, je viens de remplir ce questionnaire. C'est un peu tard, je sais, mais j'étais très occupé ce dernier temps (pas par la recherche d'emploi ni par le travail, mais très occupé quand même)

Il y a plusieurs questions auxquelles je n'ai pu répondre car ce questionnaire n'envisage pas que l'on puisse ne pas chercher activement du travail et en même temps ne pas prêter une grande importance à cette situation. Ce n'est tout simplement pas prévu. Donc soit vous devriez adapter votre questionnaire à ce type de participants dont je fais partie soit il faudrait refuser des "clients" comme moi, à vous de voir ou peut-être poser la question à votre prof.

j'ai essayé d'imaginer la situation d'être "conseillé" ou "suivi" par delphine ou une de ses collègues. Si un jour cela arrive ce que je ne souhaite pas, j'espère que nous passerons quand-même un bon moment ensemble. Je ne vois pas ce qu'une psychologue peut faire pour moi. Je ne souffre pas de ma situation, je n'éprouve pas de culpabilité, je ne souhaite pas améliorer mon efficacité de recherche d'emploi et j'ai une bonne image de moi. J'espère seulement s'il arrive que pole emploi nous fait rencontrer qu'elle (la conseillère psychologue) aura la largesse d'esprit de ne pas me faire des misères genre provoquer ma radiation, lourdement insister à vouloir m'insérer ou à me "socialiser". (Je suis un peu "sauvage" mais quand-même sociable; je peux même être une agréable compagnie.) Mais je n'aurais rien contre d'aller boire un coup, passer un moment agréable ensemble sans se prendre la tête. Seulement je crains que cela encore ne soit pas prévu, ni par pole emploi, ni par le rôle que elle, la psychologue, sera censé jouer. Mais on peut toujours espérer.

Bonne continuation.
Votre chômeur décomplexé qui n'a rien contre le partage du travail pas chiant et correctement payé

Re: Questionnaire pour les demandeurs d'emploi

Publié : 21 janv. 2012
par maguy
e ne vois pas ce qu'une psychologue peut faire pour moi.
Non, moi non plus :roll: A part nous ressortir ces fadaises que l'on entend de partout, je pense particulièrement aux presta qui ont dû avoir un cours accéléré de "psycho" de 2 heures et s'y croient.

Je fais comme Diety partie des chômeurs sans complexe. Puisque je ne peux pas changer la mentalité des employeurs qui ne veulent pas de vieux dans leurs rangs, alors je fais avec, ou sans, c'est selon.

L'ennui, c'est que ces pauvres jeunes sont tellement convaincus (après martelage mental) qu'ils sont investis d'une mission salutaire : nous aider dans notre recherche d'emploi, alors qu'eux mêmes sont fraichement démoulés d'une école et ne connaissent rien d'autre que la recherche d'un stage, est vraiment cocasse.

En fait, ils auraient beaucoup à apprendre de vieux chômeurs qui leur apprendraient à se socialiser dans notre société de m...
e suis un peu "sauvage" mais quand-même sociable; je peux même être une agréable compagnie.
Je confirme ! :wink:

Re: Questionnaire pour les demandeurs d'emploi

Publié : 21 janv. 2012
par zypos
Enfin elle va pouvoir se faire la main , j'ai reçu une convocation par popol pour le 8 février . je serais ravis d'être reçu par cette charmande demoiselle car j'ai tout d'un cas d'école! :P

Je vais rejoindre le BAC à sable :) :) :) :)

Re: Questionnaire pour les demandeurs d'emploi

Publié : 21 janv. 2012
par tristesir
Psychologue en insertion?
Les chômeurs sont des malades et on doit détecter et écarter, afin de les rééduquer, les plus malades d'entre eux.
Il ne faudrait pas qu'il contamine tout le troupeau.
Il n'y a pas d'alternative tu dois bosser jusqu'à ce que mort s'en suive et toute déviation doit être sévèrement réprimée par la police sociale et le récalcitrant doit être rééduqué, pardon réinséré, même de force, s'il persiste dans sa "folie" à refuser de travailler pour engraisser patrons et actionnaires :D

Re: Questionnaire pour les demandeurs d'emploi

Publié : 21 janv. 2012
par Invité
maguy a écrit :
En plus la fac de psycho c'est clairement pas orienté politique/économie...
Détrompe-toi. La psycho est là pour manipuler les esprits.
Hooo mais l'un n'empêche pas l'autre :lol:

Et oui je suis d'accord que ça manipule les esprits. Au lycée on nous enfoncé dans le crâne toutes les théories délirantes de Sigmun Freud, nous naïvement on croyait que c'était vrai... je te raconte pas comment ils nous ont rendu malades à nous persuader que tous nos problèmes viendraient du fait qu'on veut niquer nos mères :shock: pendant qu'on pense à des explications délirantes à la limite du discours de secte on oublie les vraies causes.

Bon sinon pour revenir à la pauvre étudiante qui s'est fait lyncher dans ce topic... elle a quand même annoncé la couleur: sa profession n'a pas vocation à résoudre le problème du chômage, ils sont juste là pour apporter une vague tentative de soutien moral aux chômeurs qui dépriment... enfin en théorie... en pratique ils peuvent très bien être instrumentalisés pour nous faire la morale, ou plus simplement nous endormir pour nous faire "patienter", il est clair qu'ils sont pas là pour nous épauler dans nos actions de rebelz.

Quoique non je vise trop loin, avec son quizz elle en est même pas là, ils cherchent juste à faire des stats pour savoir comment pense le chômeur, avec des critères simplistes au possible. Est-ce qu'il est plutôt résigné ou plutôt combatif, plutôt en culpabilité ou plutôt en rébellion, plutôt optimiste ou plutôt désespéré, plutôt philosophe ou plutôt aigrai... c'est du sondage, donc c'est complètement con, comme tous les sondages. Ce qui fait peur là dedans c'est que c'est des techniques couremment employées dans les cabinets de voyance, on fait ce genre de stats pour anticiper comment pense le client... ça laisse entendre avec quel sérieux on la forme à être payée à bavarder.

J'y ai eu droit une fois, quelqu'un a voulu me faire plaisir en m'offrant une consultation chez un "psy spécialiste en recherche d'emploi". En gros la psy m'a baratiné que trouver du boulot c'est super facile en fait (lol), mais que moi je peux pas en trouver car j'aurais un "problème d'identité" (re lol), et que pour être en mesure de trouver du taf il faut que je lui file du fric toutes les semaines pour profiter de ses pouvoirs magiques (re re lol), et que je peux lui faire confiance car elle a super bien connu des psy super connus qui passent à la télé pour vendre leurs torchons (re re re lol). Je l'ai piégée à son jeu, je lui ai demandé ce qu'elle va faire concrètement et de parler un peu des résultats que ça a donné chez ses anciens clients... elle était mouchée et n'a pas su quoi répondre (re re re re lol).

Bon donc pour répondre à la question, à quoi peuvent bien servir ces charlatans... je dirais qu'ils servent à justifier leur salaire :lol:

NPC psychologie et psychanalyse

Publié : 21 janv. 2012
par superuser
Il ne faut pas confondre la "psychologie" et ses dérivés, qu'ils soient "de comptoir", mercantiles ou à visée idéologique, et la psychanalyse, qui a elle aussi mauvaise presse, hélas, via des clichés largement répandus comme celui que tu viens de pondre, Fredo... :(

La psychologie, c'est l'art de cerner l'autre pour l'aider à être heureux (notamment en vendant du papier :lol: )… ou le manipuler. La psychologie, c'est comme la social-démocratie : c'est du soft qui ne vise pas à remettre profondément en cause les rouages d'un système.

La psychanalyse, quand elle est exercée sérieusement, est un prodigieux voyage au bout de soi-même qui aboutit à l'émancipation (car le vrai bonheur, il se trouve là, dans l'émancipation personnelle). Le psy n'est pas là pour pour te cerner, mais pour que tu te cernes toi-même : que tu saches qui tu es et pourquoi tu fonctionnes de telle ou telle manière, dans telle ou telle circonstance, afin que tu réagisses au mieux tout au long de ta vie.
fredo ettonio a écrit :Au lycée on nous a enfoncé dans le crâne toutes les théories délirantes de Sigmund Freud, nous naïvement on croyait que c'était vrai... Je te raconte pas comment ils nous ont rendu malades à nous persuader que tous nos problèmes viendraient du fait qu'on veut niquer nos mères :shock:
Quel stupide cliché ! :roll:
Certes, Freud était un homme du 19e siècle, avec ses lacunes. Mais ce qu'il a initié a fait du chemin depuis.
Fustiger Freud aujourd'hui, c'est comme fustiger le communisme en l'assimilant à une dictature alors que, dans l'absolu, ce courant de pensée n'a rien à voir avec la dictature, bien au contraire.
L'invention de Freud, ensuite reprise et bonifiée par d'autres, est une méthode thérapeutique noble consistant, par un long travail de parole, à se défaire des multiples chaînes qu'on nous a collées dès l'enfance, puis tout au long de notre vie, afin de se sentir le plus LIBRE possible (car, dans l'absolu, la liberté n'existe pas).

J'ai personnellement, à deux reprises dans mon existence, fait plusieurs années de psychanalyse avec deux psys différents. Le premier était un type formidable : il a amorcé mon travail (car c'en est un). Comme souvent, on s'arrête parce qu'on croit qu'on est tiré d'affaire. Mais il me manquait des tas d'éléments et, quelques années plus tard, à l'occasion d'une rechute, j'ai réalisé que je devais poursuivre cette quête à peine entamée. Avant de trouver le second, qui était lui aussi un type exceptionnel, j'ai testé plusieurs psys qui ne me convenaient pas (car il faut qu'il y ait des atomes crochus). Fort heureusement, ça ne m'a pas arrêtée, et ce que cet homme m'a appris il y a quinze ans me sert encore aujourd'hui. Pour le rôle qu'il a joué en me permettant de trouver moi-même les clés qui me libèrent au fur et à mesure de mes chaînes, je lui serai éternellement reconnaissante.

Je ne supporte pas qu'on crache sur les psys parce qu'ils font un boulot difficile (se fader les loggorhées de leurs patients, c'est vraiment lourd…) mais indispensable (rester à l'écoute et guider chacun dans sa quête d'émancipation pour qu'elle aboutisse. Même si, pour certains, elle n'aboutit pas : ce n'est pas une recette magique, et il y a des gens qui n'en voient jamais le bout).

La psychanalyse est un tabou, sujet au dénigrement et au rejet : c'est bien dommage. Personnellement, si j'étais présidente de la République, j'obligerais, au même titre que l'éducation est obligatoire jusqu'à 16 ans, chaque individu à suivre dans sa vie au moins trois séances de psychanalyse, question de savoir ce que c'est (comme on le fait pour les dents des enfants ou les dépistages de cancer). Trois séances obligatoires, c'est rien : ceux qui n'en ont pas besoin sauront au moins en quoi ça consiste et s'ils en ont besoin un jour, ils auront moins de préjugés; et ceux qui en ont besoin auront peut-être envie d'aller plus loin. Il ne faut pas avoir peur de se regarder dans une glace et remettre radicalement en question ce qu'on est devenu. Il ne faut pas avoir honte de se faire aider quand on a l'impression de tourner en rond dans une cage et qu'on souffre. Au final, aller voir un psy permet de gagner du temps, beaucoup de temps.

La psychanalyse est dangereuse : elle est constamment attaquée, et ce n'est pas pour rien. Illustration :
fredo ettonio a écrit :pendant qu'on pense à des explications délirantes à la limite du discours de secte on oublie les vraies causes.
C'est faux. D'abord, il n'y a pas de "discours de secte" mais une introspection individuelle et personnalisée.
Au bout d'un long cheminement (il faut plusieurs années), une fois que la personne a des clés en mains, elle devient "dangereuse" parce qu'elle a appris se libérer des entraves que la vie — sa famille, son employeur, la société… — lui colle aux chevilles tout au long de son parcours.

Pour que les choses changent, il faut partir de l'individu, qui compose la collectivité. Une personne qui se sent bien dans sa peau, qui est en accord avec elle-même, devient ouverte aux autres : jamais l'inverse. Un maximum d'individus partis à la conquête de leur émancipation personnelle peuvent contaminer leur entourage et partir à la conquête d'une émancipation collective, donc s'employer à s'attaquer aux vraies causes du malaise général.

fredo ettonio a écrit :quelqu'un a voulu me faire plaisir en m'offrant une consultation chez un "psy spécialiste en recherche d'emploi" (...) Bon donc pour répondre à la question, à quoi peuvent bien servir ces charlatans... je dirais qu'ils servent à justifier leur salaire :lol:
Partout, dans tous les secteurs, il y a des compétents et des incompétents, des gens honnêtes et des charlatans.

Quand on décide d'aller voir un psy, on le cherche soi-même et on choisit celui qui convient. Se faire recommander "quelqu'un", pourquoi pas (d'ailleurs, qui était-ce dans ton cas ? Un proche, ou une institution ?), mais ce n'est pas parce qu'on te recommande "quelqu'un" que ça sera le bon. J'ai envoyé quelques ami(e)s chez mon dernier psy : pour certain(e)s, ça n'a pas marché et pour d'autres, oui.

Quoiqu'il arrive, je pense qu'un psy ne doit pas être "spécialiste en recherche d'emploi" : ce n'est pas son boulot. Un psy est là pour nous aider à accoucher de nous-mêmes dans un contexte global et à fourbir nos propres armes pour nous faire respecter dans ce contexte. Le fait de culpabiliser parce qu'on ne trouve pas de travail et de souffrir d'être sans emploi remonte toujours à plus loin que la situation présente. Un psy doit aider à comprendre pourquoi on culpabilise et pourquoi on ne supporte pas de ne pas travailler en nous faisant pénétrer dans la machine à remonter le temps.

Re: Questionnaire pour les demandeurs d'emploi

Publié : 22 janv. 2012
par maguy
e ne supporte pas qu'on crache sur les psys parce qu'ils font un boulot difficile
Tiens, nous avons un point de désaccord sur ce point, c'est rare. J'ai connu quelqu'un en psychanalyse depuis des années qui devait payer les séances, même lorsqu'il ne venait pas parce qu'il n'avait pas prévenu à temps (on prévoit rarement une maladie ou un accident) et que cela faisait partie du traitement, bon...
si j'étais présidente de la République, j'obligerais, au même titre que l'éducation est obligatoire jusqu'à 16 ans, chaque individu à suivre dans sa vie au moins trois séances de psychanalyse, question de savoir ce que c'est (comme on le fait pour les dents des enfants ou les dépistages de cancer)
Pourtant, j'aurais voté pour toi :lol:

Les obligations, je déteste, de plus on verrait fleurir un tas de charlatans, la profession étant mal définie et encadrée. De la même façon que je refuse le dépistage du cancer qui ne sert que les radiologues, la relecture est sans doute faite... à pétaouchnok sans voir le patient et on se retrouve avec un courrier inquiétant qui prépare des nuits blanches avant de refaire l'examen douloureux qui, lui n'est pas gratuit. Sans compter les surdiagnostics amenant des traitements lourds, invalidants, des opérations mutilantes alors qu'il n'y avait pas lieu d'opérer. Et je ne parle pas des dégâts psychologiques graves. Et le dépistage ne change rien à la morbidité en fin de compte.

Si on a des douleurs ou des doutes sérieux, oui on fait vérifier, mais pas parce que le gouvernement décide que nous sommes des clones femelles dont on doit écrabouiller les seins tous les deux ans :evil:

Je me suis délivrée du diktat des médecins avec leur ton docte, leur égo qui passe avant leurs compétences supposées alors qu'ils sont incapables d'écouter le patient et de parfois douter de leur savoir. Là aussi, faut rentrer dans les cases prévues.
Un psy doit aider à comprendre pourquoi on culpabilise et pourquoi on ne supporte pas de ne pas travailler en nous faisant pénétrer dans la machine à remonter le temps.
Là aussi, nous ne sommes pas égaux. Pas besoin d'un psy pour analyser, je le fais très bien et sans complaisance. Je me suis posée les bonnes questions dans ma petite tête, aidée par Actu, en ce qui concerne ma situation et celle de la société en général.

Et je crois avoir trouvé l'origine de la culpabilité de ne pas travailler : je la fais remonter à Adam et Eve, chassés du paradis pour gagner leur vie à la sueur de leur front, puisqu'ils avaient eu l'heur de goûter au fruit de la connaissance.
Enfin, là c'est mon interprétation libre, je ne suis jamais allée au catéchisme. :lol: :lol:
Un maximum d'individus partis à la conquête de leur émancipation personnelle peuvent contaminer leur entourage et partir à la conquête d'une émancipation collective, donc s'employer à s'attaquer aux vraies causes du malaise général.
Dans le principe, tu as raison. Dans la pratique, il est difficile de faire passer certains messages, la plupart des gens en face de toi ne se focalisant que sur leur cas personnel et leur propre misère :? Il faut être prêt soi-même (comme quand on arrête de fumer), prendre conscience de l'état des choses et ensuite avancer.

Mais je le répète, tout dépend de soi et de ses propres capacités. J'ai déjà du mal à me désaper chez un médecin, alors ma tête, même pas en rêve ! Savoir prendre les choses avec recul, ne pas réagir émotionnellement mais avec sa cervelle, de façon détachée, comme on observerait un autre. Cela s'apprend aussi.

Allez, sans rancune ma Sosso :wink:

Re: Questionnaire pour les demandeurs d'emploi

Publié : 22 janv. 2012
par diety
je ne supporte pas qu'on crache sur les psys parce qu'ils font un boulot difficile
Cracher sur "les psys" ou formuler des critiques à l'encontre de "la psychanalyse" (qui n'existe pas car il y a des dixaines de branches, de courants..., peut-être il vaudrait mieux dire concernant certains courants de la psychanalyse) n'est pas la même chose.

Une pensée et une pratique basée sur cette pensée doit pouvoir supporter des arguments qui la critiquent. Les arguments et la discussion contradictoire pour moi est une pratique saine et la base pour avancer dans la connaissance. Je me donne donc le droit d'avoir des réserves concernant (certains courants de) la psychanalyse et de formuler des critiques. Mais le sujet (pour ou contre la psychanalyse - la psychanalyse est-elle une science - la psychanalyse peut-elle soigner etc.) est tellement vaste et surtout passionnel - il divise les gens très rapidement entre "les pour" et "les contre" au prix de violentes déchirements - que je n'ai pas envie de commencer une discussion de ce type.

En revanche, je trouve le phénomène de la violence dans des discussions sur la psychanalyse interessant en soi, presque plus intéressant que de savoir qui des discutants sortira "gagnant". Pourquoi tant de haine, pourrait-on se demander. C'est un méta-sujet qui serait intéressant de traiter.