La période d'essai figurait sur le contrat de travail que j'ai signé, c'est la durée que je conteste. Je ne peux pas contester la période d'essai en soi puisqu'elle est notifié dans le mon contrat, si elle n'y était pas, j'aurais pu dénoncer sans problème, la rupture cavalière du contrat de travail sans problème !
En fait les contrats aidés sont des contrats comme les autres, il y a juste des aménagements légaux par rapport à la rupture du contrat par le salarié, plus souple : tu peux partir à tout moment si c'est pour un cdd de 6 mois minimum (même contrat), a fortiori un cdi .. un contrat plus favorable quoi. Même si la période d'essai est révolue. Et t'as pas à prétendre à une prime de fin de contrat, c'est congés payés et rien d'autre, ils en sont exemptés avec le reste (cotisations), les employeurs.
c'est Pôle Emploi qui m'a dit d'aller aux prud'hommes en fait.
J'attends le réponse de mon employeur à mon courrier ... Pas dé réponse : prud'hommes !
Ca va être bizarre, entre temps, j'au réussi à avoir un autre litige avec un autre employeur...vendredi dernier je tombe sur une offre pour une suppléance dans le privé, l'annonce dit "7 mois", je me dis après tout .. dans une autre vie j'étais prof d'anglais. J'appelle, ils me disent "non c'est une semaine", et c'est pour lundi (avant hier). pas terrible avec les frais de déplacements non rémunérés, mais je me dis que ça me changera de retrouver des élèves, j'accepte, ou plutôt je cède aux supplications de la secrétaire. Elle doit avoir confirmation du rectorat que c'est ok : c'est un privé sous contrat, c'est le rectorat qui paie le personnel enseignant. Elle me rappelle une heure plus tard pour me dire que la personne concernée du rectorat n'est pas là, mais que ça fait rien, il y a urgence, elle me donne rendez-vous à lundi pour ma prise de poste. Je bosse tout le week-end sur mes cours, dimanche soir, je reçois un mail de la prof que je remplace qui me dit ce qu'elle veut que je fasse (bref j'ai bûché pour rien tout le week-end) en se basant sur des manuels que j'ai pas "pas grave vous les aurez demain". Ok, comme d'hab quoi .. Lundi, j'arrive, on me file mon emploi du temps, mes classes, mes clefs, et roule ma poule, je fais cours. Mardi j'y retourne, comme c'était prévu, et tandis que je vais faire mes photocopies pour mon cours de 8 heures du mat', je me fais détourner de mon chemin par la directrice, direction son bureau : et là, elle me dit que le rectorat n'a pas donné son accord, et que comme il ya pas de contrat signé, pas de rémunération, l'établissement n'est pas en cause, c'est l'état qui paie. Prenez vos affaires et partez, en me demandant d'accepter que j'ai dépensé 28 euros de train pour zéro rémunération malgré deux jours de travail. Je lui dit que c'est de sa responsabilité, elle avait qu'à attendre la décision du rectorat avant de commencer à me faire bosser, quitte à ce que les élèves n'aient pas de prof pendant un ou deux jours. Elle me dit que c'est pas son problème....... je fais le piquet pendant deux heures pour au moins obtenir une attestation de travail, quand la secrétaire arrive, elle me le fait, et négocie avec la directrice que du moins mes billets de train me soient remboursés, vu qu'elle trouve pas ça normal. après je suis sensée obtenir seule gain de cause auprès du rectorat pour avoir mon salaire vu que c'est pas de leur ressort.
J'appelle le rectorat ce matin, c'est pas leur problème, ils n'ont pas accepté l'embauche, pas de raison de payer par conséquent, j'appelle le 39 39, ils savant pas quoi me répondre, j'appelle le ministère, ils trouvent "fort de café " que je sois pas rémunérée, mais c'est pas leur affaire, c'est du ressort de l'administration locale, le rectorat, à tout hasard elle me dit d'appeler le médiateur du rectorat en question.
Je l'appelle pour prendre rendez-vous, c'est lui que j'ai au téléphone et il a du temps pour me répondre. Il me dit que le rectorat ne paie pas a priori d'un arrêté d'installation, il a pas eu lieu, donc il a pas à me payer, pas la peine d'aller au tribunal administratif, légalement le rectorat n'a rien à se reprocher. Par contre, je dois attaquer le lycée privé, qui doit me payer mon salaire même si normalement c'est pas de son ressort (pour peu qu'il respecte le protocole réglementaire de recrutement), et que ça passe par les prud'hommes, ce qui est plutôt cool ......
Bref, en une semaine, deux procédures en cours !!
qui dit mieux !!
Leçon numéro deux : refuser de commencer une vacation avant d'avoir le pv d'installation, tant pis si ça peut la faire perdre (vu que moi toutes celles que j'ai faites, ça s'est passé pareil). Ils se disent tout le temps que ça passera pour peu qu'on ait le diplôme, mais non, des fois ça passe pas. et là ils s'en lavent les mains !