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Publié : 24 mai 2007
par YVES780
Pour que ça change pour les chômeurs comme pour la majorité des travailleurs nous, il faut le retour du plein-emploi.
Sinon, on continuera à pousser dehors les travailleurs à plus ou moins 45 ans, avec un âge de la retraite qui ira vers les 70 ans dans les 20 ans à venir.
Le retour au plein emploi n'est pas dans l'intérêt des entreprises, qui est toujours de payer les salariés de moins en moins, à leurs bénéfices (parachutes dorés) et ceux de leurs actionnaires.
Quant aux politiques, ils ont TOUS perdu la main, c'est le système capitaliste qui gouverne au niveau mondial.
Le pourcentage de salariés qui travailleront au-delà de 50 ans diminuera, et finront, selon l'âge auquel ils ont commencé à travailler, à l'ASS ou au RMI, en attendant la retraite.
Une différence notable : vaut mieux travailler jeune pour avoir un maximum d'annuités, le RMI ne donnant aucun droit pour la retraite future.
Publié : 25 mai 2007
par diety
ledesa a écrit :Le gros problème actuel est que les Français feraient mieux de s'engager dans le syndicalisme comme ils ont su le faire pour ces élections.
Deux questions:
a) Un demandeur d'emploi peut-il s'engager dans un syndicat ? (C'est une vrai question - je n'y connais rien en syndicalisme)
b) À titre de curiosité : Si la restriction au droit de grêve est instauré (ce qui va se passer à mon avis), que se passera-t-il si la restriction n'est pas respectée ? (Exemple: Conflit social important, Métro/RER/TER/bus en grêve même pendant des heures d'affluence, donc sortie du probable futur cadre légal de grève)
Cela sigifie-t-il que tout gréviste qui dépasse le cadre légal de grève sera devenu un hors-la-loi ? Pourra-t-on s'attendre à des condamnations ou des licenciements de masse si des salariés dépassent la restriction de la grève ?
Publié : 25 mai 2007
par Monolecte
Nos syndicats ne ressemblent à rien et défendent de moins en moins l'intérêt des salariés.
Avec la règle des syndicats majoritaires, on se fait régulièrement enfler par des syndicats très sensibles aux arguments patronaux.
Aux dernières élections prud'hommales, les syndicats "rouge" avaient fait un bon score (unsa, cnt, sud), mais au final, c'est toujours Chérèque-le-Jaune qui se précipite pour valider les pires saloperies anti-sociales!
L'atomisation du salariat (plus de la moitié du salariat est coincé dans des PME de moins de 50 personnes) fait que les syndicats perdent sans cesse du terrain. À un moment, je bossais dans une toute petite boite qui appartenait à un petit groupe qui dépassait les 300 personnes en effectif. La direction du groupe atomisait toute tentative de créer un CE ou un syndicat de groupe et le mot d'ordre donné aux patrons du groupe, c'était de maintenir les effectifs sous la barre des 50 et s'il ne le pouvait pas, de filialiser, afin d'éviter l'implantation syndicale.
Donc plus de 300 personnes sans représentation. Et quand tu es dans une structure de 6 personnes et que ton patron te cherche, tu peux faire ta prière : trop petit pour les syndicats ou l'inspection du travail!
Bref, la réalité du dialogue social pour plus de la moitié du salariat c'est : ta gueule ou la porte!
Publié : 25 mai 2007
par YVES780
On peut maintenant adhérer à un syndicat sur son site Internet.
Cependant, l'adhésion implique que l'on déclare le nom et l'adresse de l'entreprise dans laquelle on travaille et sa fonction.
Donc, on ne peut pas adhérer au cours d'une période de chômage.
Quant aux syndicats actuels, ils peuvent désormais se voir devancés par de nouveaux syndicats dans la élections professionnelles, le premier tour ne leur est plus exclusivement réservé.
Publié : 25 mai 2007
par superuser
Le seul syndicat de salariés qui ait une branche "chômeurs" est la CGT, et on peut y adhérer.
http://www.cgt-chomeurs.fr/
On ne peut pas toucher moins que le RMI
Publié : 23 juil. 2007
par YVES780
Je viens de l'apprendre par ma banque : en cas d'application d'une diminution de l'ASS consécutivement à un CDD, on ne peut pas aplliquer une déduction supérieure à la différence entre l'ASS et le RMI et comme la différence entre les deux allocations est très faible, il ne faut pas hésiter à réclamer en cas de besoin.
De même, si l'on fait l'objet d'une procédure administrative abusive de la part des impôts, il faut faire une lettre à sa banque, laquelle vous recréditera et rejettera pour votre compte la demande de paiement du Tréosr Public.
Mais ceci ne concerne que les titulaires de minima sociaux, les autres ne pouvant être concernés que dans le cas où ils auraient déposé un dossier à la commission de surendettement de la Banque de France et que cette demande ait été acceptée.