Re: « La solitude au travail vaut celle au chômage »
Publié : 17 juil. 2011
Même si on trouve des bouteilles de Bordeaux à 1€59, on ne peut sortir de cette réalité : aller manger chez des amis, puis inviter ces mêmes amis sera toujours trop cher pour quelqu'un au minimum social. Tout seul tu te contentes d'un café au lait, tartine de pain fait maison, ou minute-soupe-morceau de gruyère de chez Discount-du-coin.
Dès que tu manges avec des amis tu es obligé de faire plus. Même le "un peu plus" est déjà trop cher.
La grande pauvreté dans nos sociétés oblige les gens à se replier sur eux-mêmes. Sinon c'est la faillite.
Alors que la pauvreté dans les steppes d'Asie Centrale, dans des sociétés rurales très solidaires, est parfaitement vivable.
Dans mes nombreux et divers postes, j'ai toujours trouvé de bon(-ne)s collègues, des discussions, de la solidarité, mais seulement quand j'étais dans le public ou le semi-public. Chaque fois que j'ai travaillé dans le privé, c'était bonjour-bonsoir avec un faux air positif et enjoué, et va te faire foutre sous-entendu.
Dès que tu manges avec des amis tu es obligé de faire plus. Même le "un peu plus" est déjà trop cher.
La grande pauvreté dans nos sociétés oblige les gens à se replier sur eux-mêmes. Sinon c'est la faillite.
Alors que la pauvreté dans les steppes d'Asie Centrale, dans des sociétés rurales très solidaires, est parfaitement vivable.
Dans mes nombreux et divers postes, j'ai toujours trouvé de bon(-ne)s collègues, des discussions, de la solidarité, mais seulement quand j'étais dans le public ou le semi-public. Chaque fois que j'ai travaillé dans le privé, c'était bonjour-bonsoir avec un faux air positif et enjoué, et va te faire foutre sous-entendu.