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Publié : 21 déc. 2006
par superuser
Il est vrai que, de gauche comme de droite, le travail demeure la valeur-pilier. Dans une période où le travail devient une valeur dépréciée (il rapporte moins que la spéculation) et de plus en plus floue (emploi ? activité ?) grâce au nouveau capitalisme financier, il nous semble qu'il est en train de disparaître et qu'il n'a, peut-être, plus de raison d'être...

Claire Villiers, par exemple, est contre l'idée d'un "revenu universel" car elle estime que le travail est l'outil d'insertion par excellence dans notre société et qu'il faut qu'il y ait de l'emploi pour tous car chacun y a sa place. Idem pour Arlette Laguiller.

Mais la notion de travail selon la droite est tout de même bien différente de celle de la gauche. A droite, le productivisme se fait au détriment des salariés. A gauche, le productivisme doit se faire à l'avantage de ceux qui produisent.

De plus, à gauche, la notion d'humanisme reste présente et ce n'est pas pour rien que l'écologie y a trouvé ses premiers soutiens. La droite récupère l'écologie pour des raisons électorales bien qu'elle se contrefiche de l'avenir de l'humanité, car elle ne favorise que des intérêts à court terme réservés à une poignée de malfaisants plein aux as.

La <<décroissance>> ? Pourquoi pas.
Une <<croissance>> mais autrement, pourquoi pas aussi ?

Personnellement, je pense que la gauche est plus à même de réfléchir sur une productivité qui respecte l'environnement et les individus, et qui serait source de nouveaux emplois. De nouvelles façons de produire et de nouveaux produits respectueux de l'environnement sont à inventer, ce qui peut redonner un coup de fouet à notre activité économique.

Le problème, c'est que le temps nous manque et que ces changements radicaux et indispensables ne sont pas prêts d'être mis en œuvre, par manque de lucidité et/ou de courage politique. Il y a aussi le phénomène de la mondialisation qui isole, voire anéantit toute initiative ponctuelle : si nous ne sommes pas à l'unisson pour généraliser les bonnes pratiques, c'est foutu d'avance. On est mal barrés.

Publié : 21 déc. 2006
par gaia
Quand certaines hommes sont capables "d'asservir" d'autres hommes ou de tuer pour avoir le pouvoir comment pensez que ses hommes aient une lueur de compassion pour les futures générations, ils en ont à foutre seul leur présent et leur avenir comptent.

Publié : 22 déc. 2006
par tristesir
Claire Villiers, par exemple, est contre l'idée d'un "revenu universel" car elle estime que le travail est l'outil d'insertion par excellence dans notre société et qu'il faut qu'il y ait de l'emploi pour tous car chacun y a sa place. Idem pour Arlette Laguiller.
Ils sont prisonniers de l'histoire de leur parti respectif et involontairement, contre leur volonté, les supporters du capitalisme à travers la quete incessante du productivisme et de la croissance comme seul objectif.

Lorsque le bateau occident coulera, et le reste de la planete avec, sur le pont du navire, les communistes, socialistes et patrons seront cotes à cotes à se demander s'ils n ont pas sous-estimé les effets devasteurs du productivisme.

Plus surement, ils se rendront compte seulement lorsque la catastrophe sera certaine de la folie de cette course infinie en avant, de la croissance.