Dans le Nord-Pas-de-Calais, le directeur régional de Pôle Emploi interdit l'affichage des tracts concernant la pétition : "Négociations UNEDIC : pas sans les chômeurs !" dans les panneaux réservés à cet effet dans les agences.
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négociation pour les chomeurs en 2011 + PÉTITION
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tristesir
Action parisienne jeudi 3 mars 10h
Communiqué – Collectif Droits Nouveaux
Chômeurs, précaires : nous ne sommes pas des andouillettes AAA
Rdv Action surprise à l’occasion des négociations Unédic
Jeudi 3 mars 2011, 10h, place de la République,
sur le terre-plein central, à côté du manège
(apportez des andouillettes AAA, du cellophane et des billets)
Les agences de notation ont permis à l’Unédic d’emprunter 6 milliards d’euros entre décembre 2009 et janvier 2010. En octobre dernier, une nouvelle fois, l’Unédic se félicitait d’avoir obtenue trois fois « AAA » de la part des trois principales agences de notation. A cause de cette notation, les investisseurs vont à nouveau se bousculer pour venir à la soupe!
L’Unédic est un organisme paritaire (réunissant syndicats et représentants du patronat) chargé de récolter les cotisations sociales dédiées à l’assurance chômage et de les redistribuer aux chômeurs. Jeudi 3 mars 2011, l’Unédic se réunit à huis-clos pour décider du sort des 4,5 millions de chômeurs. La cuisine durera jusqu’au 10 mars, date limite pour se mettre d’accord sur une nouvelle convention.
Alors que seulement 4 chômeurs sur 10 sont aujourd’hui indemnisés par l’Unédic, un million de chômeurs sont arrivés en fin de droit en 2010 et n’ont plus rien dans leur assiette.
L’Unédic nous dit que c’est la pénurie dans ses caisses. En effet, alors que la crise produit de nombreux chômeurs, elle entraîne la baisse du nombre de cotisants. Or, plutôt que de chercher l’argent là où il se trouve, plutôt que de chercher de nouvelles sources de financement auprès des actionnaires, l’Unédic, cuisinée par les grands patrons, et la CFDT –commis de cuisine- a fait le choix de jouer au boucher, et a profité du déficit pour engraisser les spéculateurs sur le dos des chômeurs en empruntant sur les marchés financiers internationaux.
Désormais, la protection sociale, c’est rentable !
Mais à qui profite tout ce magot qui va permettre à l’Unédic d’afficher un excédent ?
Aux chômeurs, qui seront mieux et plus longtemps indemnisés ?
Pas du tout : le Medef a fixé une clause de la convention qui prévoit qu’en cas d’excédent, il y aura une baisse des cotisations patronales… ce qui signifie la baisse des allocations chômages. Cerise sur le gâteau, c’est aux salariés de rembourser les taux d’intérêt. Les marchés financiers peuvent remercier les chômeurs et tous les salariés !
Si les syndicats du patronat refusent de partager le gâteau, il ne faut pas prendre les précaires pour des andouilles !
La moutarde nous monte au nez, et nous refusons qu’ils spéculent sur notre protection sociale !
Nous demandons à l’Unédic :
- Une augmentation de la durée d’indemnisation des chômeurs, et une hausse des allocations.
- Le recours à de nouvelles sources de financement de : taxation des profits financiers, augmentation des cotisations patronales.
- L’arrêt du financement via les marchés financiers.
- La participation de représentants des associations de chômeurs aux négociations de la convention d’assurance chômage.