A Génia et à Victorine (je ne sais par comment répondre à Génia seul puisque je ne vois pas de « répondre » sous son message : on fait comment ?)
Génia, tu n’as pas compris ce qui se passe ; remarque que cela arrange bien une catégorie de citoyens qui sont bien heureux de cet état … hélas dispositif tueur d’entreprise et donc l’une des grandes machines à fabriquer du Chômage. Car le Chômage arrange une certaine catégorie de citoyens : cela est bien établi par NAIRU et par PDMG.
Mais si NAIRU a une audience certaine, PDMG (que j’ai mis 8 années à construire de 1998 à août 2005) n’a pour le moment pas d’audience, peut-être parce que je ne suis pas bon pédagogue ?
Peut-être aussi parce que l’accès au Tribunaux m’est interdit et que pour cette raison la Commission européenne à déjà engagé plusieurs procédures contre la France pour violation du Droit communautaire et des Droits de l’Homme ?
Donc Génia, laisse tes calculatrices de côté, écoute Victorine, reprend tout à zéro et demandes-toi comment ça marche ? Essaie d’oublier les formules apprises ou oubliées ; trouve & revêt des habits de paysan : peut-être que le Bon Sens Paysan, finira par revenir et te rappeler cette vérité : un sou, c’est un sou …
Donc, si tu veux savoir comment calculer l’annuité constante, voici comment il faut faire (décret en Conseil d’Etat n° R-313-1, Code de la consommation) ; pour 1000 ; 10% ; 10 périodes :
1° Tu calcules la capitalisation de la somme prêtée = loi des intérêts composés, 1000*(1+10%)^10 = 2593,74 ;
2° Tu définis une annuité constante que tu nomme « a » mais dont tu ne connais pas encore la valeur. Cette annuité là, encore inconnue, tu vas la capitaliser en partant de la FIN du contrat et en remontant vers l’Origine de l’opération. La valeur capitalisée du DERNIER paiement « a » c’est « a » lui-même car ce dernier paiement ne porte pas intérêt puisque c’est le dernier ; le paiement d’avant, porte intérêt sur 1 période ; celui d’avant sur 2 périodes etc. On appelle cela une « suite géométrique » (au programme des classes de secondes ?) Que vaut le total de cette suite géométrique ?
3° C’est l’école française (Descartes, Fermat, Roberval) qui la première, vers 1640, parvint à sommer les fonctions du type ax^n : cette somme vaut pour l’annuité « a » toujours inconnue : (a/10%) * [ (1+10%)^10 – 1]. De cette somme on sait seulement que le Décret R.313-1 exige qu’elle soit égale à 2593,74 = 1000*(1+10%)^10. Tu as donc une seule inconnue « a » et 2 équations, tu peux maintenant calculer l’annuité constante « a » ; c’est la formule bien connue : annuité = 1000*10% / [1 – (1+10%)^-10]. Fais attention, l’exposant est bien négatif et c’est à la puissance -10.
Voila Génia, comment il faut faire … mais ce n’est que le début d’un long chemin … car la question qui intéresse le Chômeur c’est celle-ci : Quel impact sur l’Entreprise & l’Emploi ?
Ce que démontre PDMG c’est que tout se passe « comme si » l’intérêt payé par l’Entreprise n’était pas comptabilisé « pour de vrai » (ce calcul là est vraiment complexe, on laisse cela pour le moment). Mais parce que la Banque « dissimule » une partie « non comptabilisée pour de vrai » il existe une conséquence dramatique pour l’Emploi cause majeure de Chômage en France : 1° l’Entreprise qui Equilibre exactement ses Charges de la dette (annuité) par un Produit de la dette, qui fait donc un profit de zéro, devrai payer un impôt de zéro ? Et bien ce n’est pas ce qui se passe et si la Banque paie un impôt sur les intérêts apparents qu’elle perçoit, l’Entreprise (qui fait un profit NUL) paie un impôt sur le Capital emprunté ! C’est cela qui tue l’Emploi en France, qui tue aussi la Sécu, les Retraites, l’Assurance etc. Note quand même que sur le fond, le point de vue du Banquier qui ne regarderait pas plus loin que le bout de son nez, serait : Génial ! C’est moi qui réalise un Profit … et c’est l’Entreprise qui paie l’Impôt sur le Profit (la partie occultée) ! Sauf que l’Industrie française est un train de crever à peu feu à cause de ce système hérité d’une époque où l’ordinateur n’existait pas encore … et qu’il fallait faire les calculs à la main.
A Victorine : Tu as - pratiquement - tout compris à un petit détail près … car tu confonds encore deux choses. Si tu as une annuité constante, cette dernière étant calculée comme je l’expliquais à Génia plus haut, le Banquier veut te faire croire que la ventilation entre intérêts et amortissement est immuable et qu’il faut uniquement utiliser le « Taux Effectif d’Intérêt » ce qui revient à dire : l’intérêt de la première période vaut 100 car, la Dette au début de période est 1000 ; le taux d’intérêt étant 10%, cela fait 1000 x 10% = 100 d’intérêt.
Mais QUI impose cela ? Est-ce le Législateur ? Où ? Dans quel texte ? Est-ce le Juge ? Où ? Dans quel arrêt ?
Le Juge et le Législateur n’ont JAMAIS dit cela : mais le pourvoir étant confisqué par la finance, le politique & le juge laissant faire, la finance s’est emparée du pouvoir un certain 3 octobre 1789, un samedi matin ; c’est le 12 octobre 1789 qu’on fit signer la Lettre – Patente du 12 octobre 1789, par Louis XVI, en toute hâte …
Donc, qu’est-ce qui t’oblige à n’avoir qu’un seul mode d’amortissement et qu’une seule & unique loi d’amortissement exponentielle ? Rien à part le fait que c’est (presque) la solution la plus favorable au Banquier. Mais toi, tu as le droit d’avoir un point de vue autre ?
Ce que PDMG démontre, c’est que tu peux choisir la loi que tu veux : il suffit de te mettre d’accord avec ton banquier … mais à chaque situation particulière correspond maintenant un Coût / Profit particulier. Tu comprends que tu peux ventiler la même annuité constante entre intérêt et amortissement de la manière qui te convient à toi ? Cela à donc un Prix qui est différent pour chaque situation : c’est pour l’un une Charge ; pour l’autre un Produit. Au plus tu amortis rapidement, au moins l’opération est chère ; au plus tu amortis lentement, au plus cela te coûte cher.
Cela change quoi ? C’est pour l’Entreprise le moyen de calculer combien coûte la dette … car si tu veux que les emplois soient maintenus, ne penses-tu pas qu’il faut d’abord commencer par déterminer le prix minimal qui équilibre le coût de la dette ?
Exemple : aviation & transport aérien passager. Sais-tu combien de compagnies ont fait faillite au cours des 10 dernières années ? Combien de crashes aériens dus à une vigilance moindre sur la sécurité des passagers … parce que les prix sont trop bas ? Voila un autre vrai scandale !
Nous reviendrons sur celui du crédit Revolving et le calamiteux article L.311-9 Code de consommation qui tue les familles en provoquant du surendettement (affaire CARTIER) et fait exploser le profit de la Banque NET d’impôt : Si je ne PEUX PAS comptabiliser le profit généré par une variation d’amortissement (les pubs du genre : payer comme vous aimez !) … je suis certain de faire du profit net d’impôt. Les calculs sont assez complexes mais les chiffres sont ahurissants & absolument invraisemblables !
Je crois qu’il faut que des gens partout en France, se parlent et interpellent les députés, les sénateurs etc. et exigent que PDMG soit évalué de manière publique. Pour le moment seule l’école Polytechnique s’est exprimée par lettre en novembre 2000, mais il s’agissait des fondements théoriques uniquement. Il faut que l’Académie des Sciences donne son avis : l’accusé de réception pour ma note de Physique est daté du 18 novembre 2002 : Pourquoi l’Académie des Sciences a-t-elle envoyé ma « Note de Physique » au département de « Mathématique » qui m’a dit au téléphone … « mais nous on ne fait pas ce genre de calculs … » ?
Il faut que l’Ecole Normale Supérieure Ulm, dise si oui ou non la démonstration qui je lui ai fait parvenir est exacte ou fausse : Oui ou Non, l’ensemble des instruments financiers portant intérêt (dette ou crédit) forme-t-il, avec l’addition interne, un Groupe Abélien ? Oui ou Non, la structure formée à partir de ce Groupe Abélien, muni de la multiplication externe, est-elle un Espace Vectoriel ? Les Instruments de Dette ou crédit sont-ils des 4-Vecteurs qui permettent le calcul matriciel et l’addition entre vecteurs ?
Voila ce que les Chômeur pourraient faire : exiger une évaluation publique. A titre d’information, PDMG sera rendue publique par deux organismes internationaux, en principe au début d’octobre 2006 car j’ai envoyé au Président de la Commission européenne, à l’IASB (
http://www.iasb.org) et à l’EFRAG (
http://www.efrag.org), un document « Amendment to IAS 23 ».
PDMG peut réintégrer dans la comptabilité de la France des milliards d’€, et relancer l’emploi industriels, résoudre la crise du Chômage, financer la recherche : et même si je me trompe, même si j’ai tout, mais vraiment tout archi faux : pourquoi ne fait-on pas une évaluation publique ? Qu’on prouve que PDMG est faux … et j’irai cultiver la papaye dans un coin d’Afrique : nul n’entendra plus jamais parler ni de PDMG ni de son auteur …
Qui pourrait se prononcer ? Je suggère Thierry de Montbrial : polytechniciens (X-63 ; Mines ; Ph. D Berkeley) enseignant à Polytechnique, au CNAM, membre de l’Institut de France, Académie des Sciences Morales & Politiques. Je suggère également Pierre-Gilles de Gène prix Nobel de Physique, Jacques de la Rosière de Champfeu un spécialiste de la monnaie mondialement reconnu, Michel Candessus, gouverneur honoraire de la Banque de France, Jean Tulard, Raymond Barre ?
En attendant, je vais préparer un petit document sur le Crédit Revolving pour expliquer comment le piège fonctionne et comment il s’est refermé sur la famille Cartier. Si assez de citoyens demandent à UFC Que Choisir de se saisir de la question du Coût du Crédit, peut-être évitera-t-on un autre drame ? Rappel : l’affaire Cartier fut jugée par la Cour d’Assisse de l’Oise le 20 oct. 2005 ; les époux Cartier furent condamnés à 10 et 15 ans de prison pour le meurtre d’Alicia. Emmanuel Cartier ayant fait appel du jugement, c’est un jury populaire qui doit se prononcer et qui doit dire si les époux Cartier sont seuls coupables ou s’ils eurent des complices dans cette affaire de surendettement à la Carte de magasin (crédit dit Revolving).
Le 19 août 2002, les époux Cartier purent-ils croire que le suicide collectif était la seule & unique réponse à leur dramatique surendettement (20 crédits) bancaire ? Pourquoi UFC Que Choisir n’a-t-il pas pu intervenir en sa qualité d’association agréée de défense des consommateurs ? Quel était le Coût des 20 crédits des époux Cartier ?