Page 3 sur 6

Publié : 05 juil. 2006
par chris
Et je suis de cet avis, c'est pour ça qu'il n'y a pas de leader à gauche, le candidat devant se fondre au programme pondu en commun.

En face, Sarko, c'est tout l'inverse, il porte son programme, a de fortes convictions, il est le président de son groupe et n'a plus qu'à entraîner dans son sillage.

tout compris ,victorine :wink:

ouai ,ca craint :twisted:

un soir ,pasqua a choppé hollande dans une emission et lui a dit qui suffisait de regarder ses mains pour voir que c'etait un mec qui savait meme pas ce que c'etait que de bosser !!!

et comme hollande bafouillait ,il rajouta qu'il avait les mains qui transpiraient et tremblaient ; et que donc ca craignait ,pour rester poli sans doutes :D

avec ca ,on est pas aidé ,c'est sur
:?

Publié : 06 juil. 2006
par chris
si sarko passe, il va nous mener une vie d'enfer mais apparemment c'est ce qu'il faut à une population qui ne prend pas les choses en main, plus nous serons nombreux à être actifs et
tu te trompe ,chere satya ,sur le fait qu'en cas d'election sarkozienne ,une bonne moitié de la population s'en trouvera tres bien et c'est largement suffisant pour faire crever l'autre partie sans probleme .

les hutus et les tutsis ,c'est pas forcement dedié qu'a l'afrique ,c'est juste la nature humaine :wink:

le mexique s'apprete a re -elire calderon ,le PAN pouvant etre comparée a une UMP :D :D

par ce que la moitié d'une population est toujours prete a en niquer une autre ,chacun a son niveau !

si l'UMP passe ,il ne se passera rien a part une suberbe demolition ou l'erreur de 2002 sera du pipi de chat a coté !

c'est a dire que du rmi ,beaucoup passeront a la manche devant les eglises ,seulement dans un pays ou l'immigration est considerée de façon confortable :wink:

le probleme ,c'est que les places devant les eglises ,elles sont deja prises par ..les roumains entre autres ,et oui meme la ,le boulot n'est pas extensible .

pour les groupes dont tu parles , il est possible effectivement de faire levier sur un parti tel que celui de segolene dans le pire des cas a gauche ,mais en aucun cas sur celui de sarkozy !!!!!

car lui ,il les dissoudera vite fait ,que dis je ,il les vaporisera :x

et ouai ,ne pas se tromper sur la nature du sarkozisme comme on s'est joyeusement trompés sur celle du chiracquisme :wink:

Publié : 06 juil. 2006
par jc26
Sarkosi a des bons jours devant lui, c'est sur que ceux qui ne sont pas dans sont camp vont souffrir, mais au bout de 5 ans qui aurat-il de changé?
Un parti d'extreme gauche au pouvoir, j'en doute fort, les votes protestataires ou blancs pas bien utile à mon avis, meme si le ps c'est pas l'ideal, c'est moins pire quand meme.

Salut @+

Publié : 06 juil. 2006
par chris
Interrogés dans le cadre d'une enquête pour le Cevipof et le ministère de l'Intérieur, 69% des Français déclaraient récemment «ne faire confiance ni à la gauche ni à la droite pour gouverner le pays». Ce chiffre, pour impressionnant qu'il soit, n'est pas en soi une nouveauté. On doit ainsi le lire comme une preuve supplémentaire de la prise de distance des citoyens avec la politique et comme un signe de défiance envers la gauche et la droite, dont les passages successifs et alternés aux responsabilités depuis plus de vingt ans n'ont pas permis d'apporter de réponses probantes aux inquiétudes et aux attentes des Français.

Mais paradoxe, si gauche et droite sont renvoyées dos à dos et si le constat d'un effacement du clivage gauche-droite est régulièrement dressé par les observateurs et les électeurs, une majorité de ces derniers continuent de voter, non moins régulièrement, pour la gauche ou la droite. Ceci laisse très peu d'espace aux candidatures ne se réclamant pas de l'un de ces deux camps. L'expérience sans lendemain du «gouvernement d'ouverture» de Michel Rocard ou les 5% recueillis en 2002 par Jean-Pierre Chevènement, qui voulait «faire turbuler le système» en se plaçant au-dessus des partis, viennent nous le rappeler. Qu'en est-il aujourd'hui à moins d'un an de l'élection présidentielle ?

François Bayrou, chantre du «dépassement du clivage gauche-droite», estimait récemment que «les lignes bougent enfin» entre «Ségolène Royal, qui essaie de doubler Nicolas Sarkozy sur sa droite et Nicolas Sarkozy, qui, la même semaine, met le clignotant à gauche». Résultat, les lignes de fracture traditionnelles s'estompent un peu plus aux yeux des Français. 61% d'entre eux déclaraient d'ailleurs il y a peu dans un sondage Ifop pour Ouest-France qu'«il n'y a plus vraiment de différences entre la gauche et la droite».

Un autre symptôme du brouillage du vieux clivage réside dans l'apparition, dans des proportions importantes, d'électeurs «non-alignés» dans les enquêtes d'opinion. Ces «non-alignés» sont des personnes qui tout en se déclarant proches ou sympathisantes d'un mouvement, souhaitent, dans une configuration de duel gauche-droite, la victoire du candidat du camp adverse. La compilation de nos trois dernières mesures du Baromètre Ifop-Paris Match (soit un cumul de 3 000 interviews) montre qu'en cas de confrontation Royal-Sarkozy, 15% des sympathisants socialistes, 21% de ceux des Verts, 23% de ceux du PC et 32% de ceux de l'extrême gauche, préfèreraient le ministre de l'Intérieur à la présidente de Poitou-Charentes.

Ces «non-alignés» représentent au total 19% de l'électorat de gauche. Si leurs homologues sont nettement moins nombreux dans les rangs de l'UMP (seuls 8% de ces sympathisants préfèreraient Royal à Sarkozy), ils existent également parmi les soutiens de l'UDF (31%) et à l'extrême droite à hauteur de 25%. La somme de ces différents segments atteint 17% de l'électorat de droite. Et quand on additionne les «non-alignés» de gauche et de droite, on s'aperçoit qu'ils pèseraient aujourd'hui pas moins de 18% du corps électoral dans l'hypothèse d'une confrontation Royal-Sarkozy. Le poids de ces nombreux électeurs «non-alignés» revêt une importance stratégique quand on voit, d'après nos enquêtes, que l'écart entre ces deux candidats potentiels n'est jamais de plus de deux ou trois points dans l'hypothèse d'un duel Sarkozy-Royal au second tour. Il est donc nécessaire d'étudier ces électeurs particuliers dont le vote risque d'être déterminant, si tant est que nous assistions à un tel second tour.

Les trois électorats «non-alignés» de gauche, de l'UDF et du FN présentent des profils socio-démographiques spécifiques qui les différencient assez nettement des électeurs «alignés» de ces partis. Ainsi les électeurs de gauche qui préfèrent Nicolas Sarkozy à Ségolène Royal apparaissent plus féminins (60% de femmes contre 54% parmi les «alignés»), moins jeunes (27% des moins de 35 ans contre 38%) et moins diplômés (24% de bac et plus contre 37%). En cohérence avec cela, les employés et ouvriers sont surreprésentés (46% contre 37% parmi les «alignés de gauche») et les cadres et professions intermédiaires moins nombreux que dans l'électorat de gauche fidélisé (22% contre 31%).

De la même façon, on rencontre plus fréquemment les «non-alignés» de gauche dans les villes de province (68% contre 60%), alors que l'électorat de gauche acquis à Ségolène Royal est plus présent dans l'agglomération parisienne (22% contre 13% parmi les «non-alignés»). Ces quelques chiffres éclairent d'un jour nouveau les récentes sorties de la présidente de Poitou-Charentes en matière d'éducation et sur les 35 heures, qui sont autant de signaux envoyés à cette partie de l'électorat de gauche populaire tentée par les idées de Nicolas Sarkozy.

Si le positionnement musclé du ministre de l'Intérieur sur les questions de sécurité et d'immigration séduit aujourd'hui une fraction de la gauche, il semble qu'il indispose, dans le même temps, certains électeurs UDF qui préfèrent Ségolène Royal. Ce phénomène de «non-alignement», certes naturellement plus prononcé pour un électorat se situant au centre de l'échiquier, est également favorisé par la ligne «blairiste» adoptée par la candidate socialiste.

Et là aussi, les non-alignés de l'UDF présentent un profil assez différent des sympathisants qui soutiendraient Nicolas Sarkozy dans le cadre d'un duel. Ces centristes séduits par le «ségolisme» sont davantage des hommes (70% contre 58%), des jeunes (35% de moins de 35 ans contre 18%) et des diplômés (39% de bac et plus contre 30%) que les sympathisants UDF qui préféreraient Nicolas Sarkozy, ces «alignés» étant quant à eux massivement des retraités (50% contre 30% parmi les «non-alignés» du centre).

Mais Nicolas Sarkozy doit également faire face à des fuites sur sa droite. Car bien qu'il ait annoncé sa volonté d'«aller chercher les électeurs du FN un par un», force est de constater qu'aujourd'hui un quart de cet électorat soutiendrait Ségolène Royal dans un duel. Ce phénomène n'est pas nouveau et l'on sait depuis longtemps qu'une frange non négligeable de l'électorat frontiste, que Pascal Perrineau avait appelée les «gaucho-lepénistes», vote à gauche au second tour. Mais il est intéressant de constater que même avec une candidature Sarkozy, nous assisterions à ce type de transfert dans une proportion significative.

On le voit, l'entrée en campagne de ces deux candidats potentiels n'a pas «rebalisé» la ligne de démarcation gauche-droite, déjà passablement défraîchie aux yeux des Français. Prenant acte de ce nouveau paysage, leur stratégie vise à capter les «non-alignés» du camp adverse. Tout en limitant au maximum, autre défi, les fuites dans leur propre électorat.

ca promet ,extrait du figaro :wink:

Publié : 06 juil. 2006
par chris
le nombre commencera vraiment à faire le poids car la quantité de personnes qui ont/auront des gens
le nombre n'augmentera pas forcement drastiquement ,du moins en apparence ,regarde les employés au black d ela boite a victorine :wink:

y aura aussi de plus en plus de gens qui vivront de l'exploitation des autres ,de plus en plus durement et vla !!

c'est vrai que c'est deja quelque peu le cas ,seulement la difference ,c'est que pour l'instant par exemple des gens comme superU et yves peuvent encore resister et web activer efficacement malgré leurs maigres moyens .

sous sarko ,a l'ere du STO ,le pourront il encore ?

le pire est toujours a craindre :twisted:

le chomeur d'aujourd'hui dispose encore de son ..temps , le sto l'alienera a cet effet .

ya des pays ou la droite

Publié : 07 juil. 2006
par chris
Le dépouillement des actes électoraux avait commencé lundi à 8 heures du matin et s’était terminé le lendemain à 15 heures. Un marathon pour vérifier les comptes-rendus des 131 000 bureaux de vote regroupés en 300 districts. Felipe Calderon sort vainqueur avec 35,88% des voix, Andres Manuel Lopez Obrador n’obtient que 35,31% environ 150 000 voix de différence sur un total de 45 millions de suffrages exprimés, à peine 0,57% de différence. Une victoire à la Pyrrhus. En effet, Andres Manuel Lopez Obrador, porteur d’un Projet alternatif de nation, a en réalité été virtuellement éliminé de la compétition il y a déjà deux ans.

Chronique d’une disqualification annoncée

La droite que représente Felipe Calderon et le gouvernement de Vicente Fox avaient de longue date le projet de barrer la route de l'élection présidentielle à cet homme idéaliste qui risquait de mettre en danger leurs prébendes, leur pouvoir et leurs avantages fiscaux. Lopez Obrador est vite devenu un danger parce qu’il voulait changer la société mexicaine, lutter contre les inégalités et les privilèges. Après avoir chassé du pouvoir le Parti révolutionnaire institutionnle (PRI), le parti de l’ancien régime, le gouvernement de Vicente Fox, élu en juillet 2000, avait pour obligation de mettre sur les rails la nouvelle démocratie, mais il a préféré couper les ailes à ceux qui voulaient entrer en compétition avec lui. On serait tenté de dire que l’échec de Lopez Obrador aux élections de juillet 2006 commence en réalité avec une affaire judiciaire banale qui démontre l’intégrité et la probité d’Andres Manuel.

A peine élu maire de Mexico, en juillet 2000, il s’oppose à la décision d’un juge, puis à la Cour Suprême qui tentent de spolier le Trésor public au bénéfice d’un particulier. La droite prend peur et décide alors d’écarter coûte que coûte cet homme du pouvoir. Pour salir son image, elle lance alors, en complicité avec les services secrets et les médias télévisés, ce que l’on appelle « l’affaire des vidéos » - scandales où l’on voit des proches collaborateurs du maire se faire corrompre. Encore une fois, il déjoue le complot, en prouvant son indépendance et en faisant condamner les coupables. Le gouvernement, appuyé par le Parti d'action nationale (PAN) et le PRI, tente ensuite de l’évincer pour son refus d’appliquer une décision de justice. Son immunité de maire est levée et il est destitué.

Mais Lopez Obrador n’est jamais aussi bon que le dos au mur, il se défend, mobilise les masses et la presse internationale. La droite recule et le réintègre dans ses fonctions. Enfin, les élections approchent. Malgré une campagne négative à l’américaine, diffamatoire par bien des aspects, soutenue par tout l’appareil et qui joue sur les peurs intrinsèques des Mexicains - des spots télévisés achetés à grands frais par le PAN de Felipe Calderon le dénoncent comme un danger pour Mexico, soulignant que les plus démunis allaient perdre leurs maisons et leurs économies - il reste le plus populaire des candidats.

Des résultats confus

Les résultats, annoncés par l’Institut fédéral électoral (IFE) après une nuit blanche consacrée à dépouiller les actes des 300 districts électoraux, étaient donc connus d’avance. Depuis plusieurs mois, on parlait d’une probable fraude informatique difficilement repérable, que les Mexicains appellent « la main noire », qui aurait permis d’éliminer, sans heurts, celui que la droite ne voulait pas voir gagner. Andres Manuel Lopez Obrador a bien sûr refusé le résultat des élections. Il questionne l’Institut fédéral électoral qui n’a pas voulu ouvrir les actes des 50 000 bureaux de vote qui lui semblaient litigieux, qui a réalisé ce dépouillement à la va-vite, en 24 heures alors que la loi prévoit quatre jours.

De plus, alors que les résultats arrivent à la comptabilité de l’IFE de manière aléatoire, on peut s’étonner que Lopez Obrador soit resté en tête avec 2,5% d’avance pendant les huit premières heures, et qu’à partir de 16 heures il ait entamé une chute qui s’est accélérée au rythme de la nuit, quand tout le monde dormait. Après un tel théâtre, bien peu démocratique, il serait étonnant que le Tribunal fédéral électoral accepte de prendre en considération les plaintes du candidat de la coalition « Pour le bien de tous ». Réponse dans 72 heures.

Andres Manuel Lopez Obrador a convoqué les Mexicains qui ont voté pour sa cause à se rassembler samedi sur le Zocalo, la place de la Constitution, pour défendre leur vote. C’est un peu un baroud d’honneur car il sait pertinemment que c’est perdu.

tres ,tres loin du vote blanc ,tout ca :twisted:

les tenants de l'abstention devrait y reflechir :?

Publié : 07 juil. 2006
par chris
si ,il faut absolument comparer car le contexe politique d'aujourd'hui est completement mondialisé dans le sens ou ce qui se passe a 15000 kms a une influence a l'autre bout .

on le voit deja au niveau de l'europe ou les lobbys pesent lourd ,une defaite de la droite en italie rend plus service a la gauche francaise que des meetings electoraux .

idem avec merkel et sarkozy :wink:

si chavez n'avait reussi a prendre le pouvoir au venezuela , il ya peu de chances que la bolivie et le chili :wink:

le contexe mexicain etait de cette teneur , calderon ne proposerait pas de partager le pouvoir s'il n'y avait eu ce contexe la .

qui peut pretendre que la guerre en irack n'a pas une influence ailleurs et sur des choses sa priori insoupconnables .
je suppose que certains finalement sont satisfaits de leur "statuts" de chômeurs et qu'ils n'en ont
je n'ose imaginer ca :wink:

chomeur n'est pas un statut , c'est une situation perilleuse qui va l'etre de plus en plus avec la pression qui se met en place .
et les "débrouillards" s'en sortiront toujours n'est ce pas ??
derriere debrouillard , ya plutot des prises de risques pas forcement choisie d'ailleurs ,non ?

Publié : 07 juil. 2006
par YVES780
Ségolène, c'est loin d'être sûr qu'elle fasse 42 % des voix !

En revanche, il serait temps qu'on rétablisse le vote blanc !

Si c'est Jospin vs Chirac, je ne vote ni pour l'un ni pour l'autre !

Et je ne voterai pas pour Le Pen non plus !

Ils ont fait leur temps tous les 3, ça suffit !!!!!!! :twisted:

Publié : 07 juil. 2006
par YVES780
Quand Chirac fait 19% ou Jospin 16% au 1er tour, c'est par rapport aux votes valides seulement !

Si on ramène ça en tenant compte des voix, ça ferait guère que 10% des voix !

On devrait compter dans les 100 %

les votes X
les votes Z
et les votes blancs !

et imposer un minimum de voix en pourcentage de ces 100 % pour être élu.

Avec les système actuel, on peut être élu avec bien moins de 50 % des voix !

En 2002, Chirac a fait 82%, mais si on avait compté les votes blancs, on aurait été sûrement très en dessous de ce chiffre !

Et cela aussi s'appelle la rénovation démocratique !!!

En 2007, il nous faut un homme neuf !

Prendre les mêmes et on recommence, ça suffit !!!

Publié : 07 juil. 2006
par Monolecte
Perso, je m'en fous de l'homme neuf.
Je vote pour un projet de société, pas pour Pierre, Paul ou Jacques, surtout qu'ils défendent tous le même à quelques variantes près.

Moi, j'attend les idées neuves... putain, j'ai pas fini d'attendre, on dirait!