Hausse de 3.05 % du smic

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Modérateurs : superuser, Yves

chris

Message par chris »

hi , pas en cachette mais je conserve souvent aussi des fenetres sur quoi je bosse au meme moment ce qui fait que des fois ,la fonction precedente fatigue un peu !

dans mon cas ,vu ma rapidité de surf , va falloir qu'y se penche sur une version de l'explorer plus baleze chez microsoft .

les pc ,c'est comme les bagnoles ,plus on progresse en pilotage ,plus on les trouvent lentes 8)

en plus ,le figaro est tres chiant a copier avec la nouvelle mise en page malgré qu'on y trouve quelques bonnes blagues ultra liberales :D
victorine83

Message par victorine83 »

les entreprises non seulement restreignent leurs embauches, mais aussi poursuivent leurs restructurations et, pour les plus fragiles, aillent produire ailleurs.
Ouais... c'est pas la menuiserie de mon quartier qui va aller produire ailleurs !!!

L'auteur de cet article s'est trompé... voulait pas plutôt parler des plus gourmands ??? 8)
cassopolis

Message par cassopolis »

et oui le smic certes augmente, mais des juillet l'abonnement téléphonique aussi, le prix des transports en commun alors ...
l'autre jour a la tv il y a avait une interview un commercant il expliquant qu'il fallait aussi repercuter sur les autres salaires, donc plus de charges pas evidemment dc pas possible d'embaucher. Toujours l'eternel pb français c super on augmente le smic ms on ne baisse pas les charges :roll:
maguy

Hausse de 3.05 % du smic

Message par maguy »

Salut Casso

Et n'oublie pas le gaz, les carburants et sans doute un petit coup d'EDF.

Alors c'est sûr, les Smicards ou les précaires vont augmenter la consommation des ménages...

Mais tout va bien, a dit Chichi, ouais !
Maguy
superuser
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« Je travaille, et au bout il n’y a rien »

Message par superuser »

Gérard Larcher officialise aujourd’hui le montant de la hausse du SMIC. Salariés à plein temps, rémunérés au SMIC, Martine et Bruno ne parviennent pas à mener une vie normale.

Au premier rang européen pour la rémunération de ses dirigeants d’entreprise, la France n’est qu’en 14e position pour le salaire médian. Le nombre de salariés rémunérés au SMIC a atteint près de 3 millions de personnes en 2005, soit 16,8% de la population active, un record historique.

Gérard Larcher, ministre délégué à l’Emploi, va annoncer ce matin le montant de l’augmentation prévue le 1er juillet. Ira-t-il au-delà de la simple application de la loi, qui prévoit une «progression mécanique» de 2,5% ? Le SMIC est conçu comme un salaire minimum qui doit être suffisant pour mener une «existence normale et digne».

200 euros par mois pour manger

Dans la réalité, ce n’est plus le cas. Martine et Bruno en savent quelque chose. Tous deux salariés à plein temps, les deux salaires du couple ne suffisent pas à faire vivre la famille. «Quand toutes les dépenses incompressibles sont payées, c’est simple, il ne reste rien», témoigne Martine, qui, obligée de compter sou par sou, récite par coeur son budget, «toujours dans le rouge».

Ils n’ont jamais été au chômage, où alors pendant de très courtes périodes, entre deux emplois. Ils ont passé les 35 ans mais n’ont connu que le SMIC. Alors, à force de contracter des crédits, parfois pour rembourser les crédits précédents, ils se sont endettés - trop -, sont passés en commission et doivent aujourd’hui rembourser 400 euros par mois. Le loyer de leur HLM, situé dans la banlieue de Toulouse, augmente chaque année, au point d’atteindre aujourd’hui 620 euros. Martine égrène ensuite l’électricité et l’eau, postes budgétaires sur lesquels elle économise, la taxe d’habitation, la mutuelle, la pension alimentaire à verser pour le grand garçon, né d’un premier mariage, l’essence et l’assurance des deux voitures, obligatoires pour se rendre au travail, accompagner la fille à l’école, la petit dernier chez la nourrice, nounou qu’il faut aussi rémunérer.

Et les repas ? Sa gorge se noue. «200 euros pour le mois, pas plus, c’est ce qui reste. Parfois je saute un repas. Il faut nourrir les enfants...» Quant aux loisirs, ils sont tout bonnement interdits. Elle s’autorise de temps en temps à acheter un jouet pas cher. Quand elle ramène un peu de pourboire, elle paye un McDo à ses enfants. Jamais un livre acheté n’entre à la maison. Jamais un jour de vacances ne vient consoler cette vie de galère, sauf quand elle parvient à aménager une semaine à Paris chez son père. Les enfants, eux, s’évadent avec les grands-parents, justement. Pas sûr que, plus tard, Martine et Bruno parviennent à faire de même pour leurs propres petits-enfants. La France se smicardise. Le nombre de salariés rémunérés à ce niveau à doublé depuis 1993, date de la mise en place des allégements de cotisations patronales sur les bas salaires. L’ascenseur social est en panne. Les inégalités se creusent. Digne et révoltée, désabusée aussi, Martine est lucide. Elle subit cette réalité sans l’accepter. Et ronge son frein : «J’en ai vraiment marre. En vérité, je n’en peux plus. Je tiens pour mes enfants...»

«Trop riches» pour les aides sociales

Tous deux sont salariés dans le secteur des services, Martine dans une maison de retraite privée, Bruno dans une entreprise de nettoyage industriel. Les horaires sont tellement flexibles que le couple peine à trouver le temps de souffler en famille. Elle, elle travaille en journée, fait le ménage de 8 heures à 16 h 30, est de service un week-end sur deux, n’hésite jamais à aider les résidents, pour 1.025 euros net par mois, soit le SMIC plus 18 euros de prime par dimanche travaillé. «Pour ce que je fais, je ne suis pas assez payée, c’est clair», assure-t-elle.
Lui, depuis trois mois il procède au nettoyage des avions, commence à minuit, rentre à huit heures du matin. Ses deux premiers salaires sont restés loin des 1.000 euros. Pour les augmenter, il doit aussi travailler le week-end. Malgré cela, Martine et Bruno sont «trop riches» pour les aides sociales. Depuis les 3 ans du petit, les allocations familiales se sont réduites à 116 euros. Le couple ne bénéficie pas de l’aide personnalisée au logement.

L’incompréhension est grande. «Je travaille, et au bout il n’y a rien», s’insurge Martine. Alors, porter le SMIC à 1.500 euros, elle est forcement d’accord. «Ça mettrait du beurre dans les épinards», souffle-t-elle, tout en ajoutant, en baissant la voix : «Malheureusement, on sait que rien ne va changer...»
SOURCE
TTM_FR

Message par TTM_FR »

Bonjour,

On est précaire quand on vit avec l'aide sociale : RMI, ASS...
Je me demande comment peut on survivre avec moins de 1000€ par mois? Perso, j'ai du compter sur l'aide de ma famille, de mes amis pour m'en sortir. Je pense que même avec un smic (à quand un smic à 5000€? :D ), on a du mal à boucler la fin du mois. Il est normal d'encourager des gens à travailler. Je suggère au gouvernement qu'en plus de leur prime d'emploi, les bas salaires ne sont pas imposables. Mais alors comment financer ce manque à gagner pour le fisc? Taxons les haut salaires pour une meilleure répartition de richesse :D
tristesir

Message par tristesir »

Je me demande comment peut on survivre avec moins de 1000€ par mois?
Chaque cas, est un cas particulier. A quoi sert il de parler de salaire dans l absolu si on ne parle pas des charges incompressibles qui se cachent derriere?

Je pense que ces charges sont surtout de trois ordres:

-le loyer (et les charges)
-le remboursement des credits contractes
-le fait d avoir une voiture ou non

Tu n es pas strictement dans la même situation si ton loyer est de 700 euros ou bien si ton loyer est de 350 euros et que de surcroit tu es au minima sociaux.

Tu n es pas non plus strictement dans la meme situation si tu as des credits à rembourser ou si tu n en as pas.

tu n es pas dans la même situation si tu vis en region ile de france ou dans une region où il y a peu de transports: dans un cas tu n es pas obligé d avoir une voiture dans l autre cas, tu es presque forcé d'en avoir une.

Cela fait beaucoup de situations differentes qui se cachent derriere les minima sociaux.
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