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Les logiciels de traitement de dossiers sont reglés genre: non-présentation dans les temps => (menace de?) radiation.
Mais je n'ai pas de convocation, pas de rendez-vous...
Ma question: Devrais-je prendre les devants en me présentant à l'ANPE avec tous mes justificatifs de recheche d'emploi, sans rendez-vous, à l'improviste? Ou est-ce que j'attends jusqu'à ce que quelqu'un me convoque?
Chère Diéty,
Vous avez tout intérêt à prendre les devants.
Demandez à voir votre dossier (loi informatique et libertés) et à connaître les prochaines échéances.
Pour l'ANPE, vous n'êtes qu'un dossier à traiter. Pour certains publics, l'ANPE se décharge du suivi pour le confier à un co-traitant (APEC, Missions Locales, Cap-Emploi...) qui gère alors votre dossier informatique et les échéances d'entretien.
La consultation de votre dossier vous indiquera quelle est votre "structure de suivi". S'il s'agit d'un co-traitant, adressez-lui également votre demande de changement de conseiller.
J'ai une réponse en tout cas pas défavorable à ma demande de changement de conseiller.
D'abort le responsable voudrait me voire pour "faire le point", puis pour connaître les raison pour lesquels je suis au chômage depuis trois ans. Ce point m'angoisse. Est-ce que ça va encore aboutir à une "introspection" genre "qu'est-ce qui ne va pas chez moi" etc?
Je n'en sais rien pourquoi on ne veut pas embaucher un quasi-quinqua qui a eu un accident de parcours (maladie) et un parcours professionnel non-linéaire. Je ne suis pas dans la tête des centaines de "responsable du personnel" qui ont jeté mes candidatures à la poubelle. Faudrait poser la questions à eux. Et je crains qu'on va encore vouloir m'envoyer dans un atelier "suivi renforcé". Si c'est le cas je pête les plombs.
Une chose est sûr: j'ai bien documenté mes démarches, gardé des copies de lettres/mails et quelques maigres réponses.
Si vous pouvez me donner quelques conseils comment je peux aborder cette rencontre, j'en serais ravi.
Tout d'abord, Diety, il ne faut pas se rendre à un entretien en position de faiblesse car malheureusement, cette faiblesse se ressent et celui qui est en position de pouvoir peut avoir tendance à l'exploiter.
Il faut DE-CUL-PA-BI-LI-SER !!!
Comme tu le dis, le choix d'un recrutement appartient à l'employeur.
Sur 100, 500, 1000 candidatures, l'employeur ne recrutera qu'une seule personne donc 99, 499, 999 candidats resteront sur le bord de la route.
Il m'est arrivé de demander à une conseillère en pleine crise de domination si je devais mettre un couteau sur la gorge de l'employeur pour l'obliger à m'embaucher. Elle cherchait à me faire porter la responsabilité de l'échec de mes recherches. Mais, à chacun de ses arguments pour me descendre, je lui demandais de me proposer une solution du style comment faire pour rajeunir puisque les employeurs recherchent des jeunes. Et de rajouter : "C'est vous la conseillère professionnelle et si vous me donnez une solution, je suis preneuse car le but, c'est bien de trouver un emploi et je pense qu'on est d'accord sur ce point". Bizarrement, la discussion dévie... réorientation professionnelle. "Ok, mais pour faire quoi ?". Sa réponse :"Plongeuse, femme de ménage, serveuse". "Plongeuse ? Aucun employeur ne me recrutera, je n'ai pas le profil. Femme de ménage, j'ai déjà essayé mais les employeurs demandent une expérience. Serveuse, c'est pas mon truc, pas le profil non plus."
Tu n'es pas un cas isolé avec trois millions de chômeurs (voire plus) qui recherchent un emploi.
Sophie avait déjà fait une excellente réponse pour faire face à un entretien mais je ne me rappelle pas dans quel post.
Courage Diety et ne doute pas de toi... "L'enfer, c'est les autres" (citation très connue mais je ne sais plus de qui... Sartre ?).
Actuellement sur un recrutement vous avez DEUX mode de sélection:
La première est l'adéquation du profil et de la personne avec le poste. (Le bon Candidat, Celui Qui Peut Être Embauché).
La deuxième tient au fait que vous êtes plusieurs (et parfois beaucoup) dans cette catégorie de finalistes. Là, c'est le loto,
vous n'y pouvez rien.
Le conseiller non plus.
Puisqu'ils veulent vous culpabiliser pour vous destabiliser et que l'attaque est toujours la meilleure défense, demandez à votre interlocuteur comment il a fait pour avoir cette niche et s'il ne pique pas son farre, il devrait vous renseigner sur les démarches à entreprendre en vous disant que pour l'instant (bien sûr...).
De plus, faites lui remarqur qu'avec pareil employeur vous pourriez disposer du meilleur suivi qui soit. Partez gagnant et surtout décomplexé, car si vous êtes là à ramer c'est avant tout leur faute. Celle des patrons qui se croient tout permis, des gouvernants amis et de leurs larbins qui jouent au syndrome de Stokolm en encensant le terroriste pour mieux accuser la victime afin de se dédouaner pour mieux jouer les Ponse Pilatre hypocrites. Mettez-leur une glace devant les yeux.
Vous voulez du respect de la part de ces gens là ? Il va donc falloir le mériter en utilisant leurs méthodes à leur encontre, puisqu'ils ne comprennent de ce genre de "dialogue". Calquez votre compotement à celui de votre interlocuteur au coup par coup, il se fait "gentils" soyez-le avac méfiance, il insinue des fadaises rembarrez-le courtoisement en le charraint, il hurle : souriez, vous avez gagné... ARAMIS
Franchement pas de raison de culpabiliser, quand le but à atteindre est de ré-assumer son budget comme avant sans la béquille de la CAF !
En revanche, cette fois-çi ils ont fait fort : premier entretien de 2006 le 9 juin, convocation reçue le jour même ! vu que le facteur passe vers 11 h 30 - 12 h, je n'étais donc pas à mon rendez-vous à 10 h 30.
J'ai envoyé un fax, j'attends de voir si on me donne un nouveau rendez-vous ou si on m'appelle pour me dire "on a mis votre dossier à jour".
Pour la petite histoire, convocation éditée le vendredi, postée le mardi suivant et au courrier lent : fait exprès ou non ???
En revanche, cette fois-çi ils ont fait fort : premier entretien de 2006 le 9 juin, convocation reçue le jour même !
Il ya quelque temps j'ai cherché, s'il existe un texte concernant les délais de convocation.
Je n'ai rien trouvé.
Mon postulat était que le délai de convocation devrait être identique aux délais légaux de modification d'emploi du temps dans le code du travail.
Il me semble que c'est dix jours.
Mais comment le faire appliquer aux entretiens ?
Pour assedic et anpe je conserve les enveloppes des courriers avec la date de la poste.
C'est effectivement parfois étonnant.
Je rapelle mon conseil:
Si votre dossier comporte des erreurs énormes, gardez vous de le faire corriger, c'est tout bénèf pour une événtuelle tentative de radiation.
( Qui veut la paix, prépare ..... la peau de banane! )
L'ANPE doit tenir compte, pour les convocations, de votre droit à vous absenter 7 jours sans avoir à vous justifier. Au delà, il faut demander une "autorisation d'absence" (limitée à 35 jours calendaires par an).
C'est dans les instructions de la "gestion de la liste", que tout demandeur d'emploi a le droit de consulter.
Toutes mes précédentes convocations me parvenaient 4, 5 jours avant la date, ce qui veut dire expédiées 10, 12 jours avant.
A quoi ça sert d'éditer une lettre le vendredi quand le courrier est déjà parti, et que cette lettre partira 3 ou 4 jours après, et peut ensuite mettre 3 jours à arriver vu que leur courrier est expédié au tarif lent ?
Surtout en mai ou juin quand il y a des week-end prolongés ou des ponts qui n'arrangent pas les choses !
Cela dit, au cours de chacune de mes convocations précédentes, il y avait des absents !
Il serait temps qu'on apprenne aux conseillers à se servir du téléphone pour contacter les demandeurs d'emploi que l'on veut recevoir : à quoi ça sert qu'on vous demande lors de l'inscription, pour les enregistrer, toutes vos coordonnées téléphoniques ?
En fait, ils s'agit plus de déclaration que d'autorisation à proprement parler, la validation étant automatique dans les faits.
Quand on est à l'ARE ou à l'ASS, on fait ses déclarations à l'ASSEDIC, dès qu'elles sont supérieures à 7 jours consécutifs, et non à l'ANPE.
L'ANPE en a-t-elle connaissance ?
Celles et ceux qui ne perçoivent aucune indemnité (cas des parents qui ont arrêté de travailler pour s'occuper de leurs enfants, et qui s'inscrivent à l'ANPE pour bénéficier d'une carte de transport gratuite) sont-ils soumis à cette obligation ?
Sommes-nous par ailleurs tenus de faire suivre notre courrier par la Poste à nos frais ?
J'ai parlé avec un conseiller de l'ANPE au sujet de déclaration d'absence.
Il est vrai que quand on fait sa déclaration d'absence par internet, le DE n'a aucune confirmation de sa déclaration (comme il l'a par exemple suite sa déclacation mensuelle qu'il est toujours à la recheche d'un emploi. Après cette déclaration il peut imprimer ou enregistrer une attestation de déclaration).
Donc si le DE veut être en mesure de prouver d'avoir fait sa déclaration d'absence, le seul moyen efficace est la lettre RAR envoyé aux Assedic (en parallèle rien n'empêche que l'on fasse sa déclaraction par internet).
Sinon: Bonne nouvelle: Je suis débarassé de mon conseiller!
Acceptation d'un projet modeste, pas de suivi "musclé", donc ça va mieux.
Dernière modification par diety le 16 juin 2006, modifié 1 fois.
C'est vrai, je l'ai fait pour la première fois sur mon ordinateur à la fin de l'année, et j'ai été surpris de constater qu'il n'y avait d'attestation en pdf comme pour le pointage mensuel.
Donc pas de trace.
Auparavant, je les faisais par fax, étant équipé d'un téléphone-fax, c'est moins cher qu'une lettre recommandée, et au moins on a l'AR avec la photo tout de suite.
A défaut, il me semble qu'on peut le faire aussi dans les bureaux de Poste, si on n'a pas de téléphone-fax.
Dans les ALE, il y a de plus en plus d'ancien(ne)s chômeu(se)rs déclassé(e)s, pas toujours bien dans leur peau.
Au début j'étais tombé sur un ancien "banquier", il gagnait 3 fois moins que dans la banque où il était auparavant : je me suis toujours demandé comment il faisait pour gérer ses fins de mois ?
Je n'ai pas de conseiller référent, à chaque fois une personne différente.
J ai été convoqué à l anpe aujourd'hui ca faisait 6 mois que je n y avais pas été.
J ai eu le temps de voir les changements dans l interieur de cette agence. Lorsque je suis entré j entendais distinctement le son de quelque chose que j ai pris pour une radio au jugé, l agence était quasi vide à cette heure là. J ai vite compris la provenance du son. En attendant qu un conseiller me recoive, après avoir fait le tour des panneaux d affichages d annonces d'emplois, j ai voulu m asseoir et je me suis retrouvé dans le seul espace où il y a des fauteuils, juste en face d un moniteur video qui passe en boucle de la promotion pour des emplois: boucher, coiffeuse, metallurgie, fleuriste et d autres que j ai oublié.
En entrant dans cette agence j avais la crainte de repartir avec une convocation pour un atelier bidon bien evidemment à l autre bout de mon departement , mais il en a rien été heureusement.
J ai expliqué à la conseillere qui m a recu que j avais un emploi temporaire occasionnel dans une administration (je suis sans doute (?) compté dans les 25% de soit disant fonctionnaires (ce mot est tellement vague pour pouvoir y mettre autant de monde) privilegies que certains ici aiment denoncer.
Elle m a ensuite posé une question qu elle a du regretter de m avoir posée.
Elle m a demande si j avais un minimum d heures garanties et je lui ai repondu, la verité, que cette administration pouvait ne me proposer qu'une heure de travail si ca correspondait à leur besoin.
Au final, j ai gagné un peu de tranquilité d'ici mon prochain rendez vous. Je suppose que les <<contrats d avenir>> auront explosé d'ici là et que je pourrais difficilement y echapper.
