Publié : 27 janv. 2006
www.snuanpe.org
Six ANPE de différentes régions viennent d’être brûlées : Toulouse Lespinet, Rennes Sud, Saint-Cyr Sur Loire, Caen Centre, Limoges Ventadour, Lilles Hellemmes.
Il y a eu également des tentatives d’incendie contre les ANPE Paris Jaurès, Dijon Corroyeur, Brie Comte Robert, Perpignan Kennedy, de Pau Université et de Cenon.
LE SNU ANPE CONDAMNE SANS EQUIVOQUES CES FAITS
IL ASSURE DE SON TOTAL SOUTIEN LES COLLEGUES CONCERNES
Nous exigeons :
- Que le nécessaire soit fait pour assurer la protection des agents et des usagers.
- Qu’un soutien psychologique soit apporté aux collègues des agences visées.
- Que les textes concernant le droit de retrait et la protection professionnelle soient rappelés et mis en œuvre
- Que dans tous les départements concernés, des réunions soient tenues avec tous les agents, les syndicats et les responsables hiérarchiques
- Que soient aménagés les horaires de travail des collègues « relogés », en tenant compte de leurs nouvelles conditions de déplacement.
- Qu’il soit également tenu compte des distances, des durées de déplacement et des difficultés générées pour les usagers affectés à d’autres agences.
- Qu’aucun agent ANPE ou de structure de co-traitance ou de sous-traitance ne travaille seul.
LE SNU ANPE FERA TOUTES CES PROPOSITIONS LORS DE LA REUNION EXCEPTIONNELLE QUI SE TIENDRA MARDI 31 JANVIER, DE 9H30 A 10H30 EN PRESENCE DU DIRECTEUR GENERAL
Nous constatons, sans prétendre désigner qui que ce soit comme présumé coupable, que ce phénomène exceptionnel se produit dans une période très particulière.
C’est à l’heure où le gouvernement a décidé d’un durcissement notoire des textes contrôlant les chômeurs que ces évènements éclatent.
C’est à l’heure où le suivi mensuel commence à se mettre en œuvre, dans un contexte où les agents sont démunis par rapport au volume et à la qualité des offres qu’ils ont à proposer, et en l’absence de formations qualifiantes rémunérées , que les incidents de diverses natures se multiplient.
Participent de ce climat, les dispositifs mis en œuvre dans le cadre législatifs visent à accentuer les pressions à l’encontre des chômeurs afin qu’ils acceptent n’importe quel emploi, dans n’importe quelles conditions, à n’importe quel salaire.
Les récentes mesures d’extension de la précarité comme le CNE ou le CPE aggravent encore la situation.
Dans les agences locales, on sent nettement le climat se durcir. Une fois de plus, l’ANPE joue un rôle de bouc émissaire. Quelques soient les raisons de frustrations accumulées, de la révolte ou de la rage, brûler une agence, c’est se tromper de cible.
La lutte contre l’injustice sociale, les politiques gouvernementales, les pratiques des employeurs, ou contre la nouvelle convention UNEDIC, ne s’écrit pas avec un briquet ou un cocktail Molotov, en détruisant ou en ciblant les services publics et les salariés de l’ANPE.
Paris, le 27 janvier 2006
Six ANPE de différentes régions viennent d’être brûlées : Toulouse Lespinet, Rennes Sud, Saint-Cyr Sur Loire, Caen Centre, Limoges Ventadour, Lilles Hellemmes.
Il y a eu également des tentatives d’incendie contre les ANPE Paris Jaurès, Dijon Corroyeur, Brie Comte Robert, Perpignan Kennedy, de Pau Université et de Cenon.
LE SNU ANPE CONDAMNE SANS EQUIVOQUES CES FAITS
IL ASSURE DE SON TOTAL SOUTIEN LES COLLEGUES CONCERNES
Nous exigeons :
- Que le nécessaire soit fait pour assurer la protection des agents et des usagers.
- Qu’un soutien psychologique soit apporté aux collègues des agences visées.
- Que les textes concernant le droit de retrait et la protection professionnelle soient rappelés et mis en œuvre
- Que dans tous les départements concernés, des réunions soient tenues avec tous les agents, les syndicats et les responsables hiérarchiques
- Que soient aménagés les horaires de travail des collègues « relogés », en tenant compte de leurs nouvelles conditions de déplacement.
- Qu’il soit également tenu compte des distances, des durées de déplacement et des difficultés générées pour les usagers affectés à d’autres agences.
- Qu’aucun agent ANPE ou de structure de co-traitance ou de sous-traitance ne travaille seul.
LE SNU ANPE FERA TOUTES CES PROPOSITIONS LORS DE LA REUNION EXCEPTIONNELLE QUI SE TIENDRA MARDI 31 JANVIER, DE 9H30 A 10H30 EN PRESENCE DU DIRECTEUR GENERAL
Nous constatons, sans prétendre désigner qui que ce soit comme présumé coupable, que ce phénomène exceptionnel se produit dans une période très particulière.
C’est à l’heure où le gouvernement a décidé d’un durcissement notoire des textes contrôlant les chômeurs que ces évènements éclatent.
C’est à l’heure où le suivi mensuel commence à se mettre en œuvre, dans un contexte où les agents sont démunis par rapport au volume et à la qualité des offres qu’ils ont à proposer, et en l’absence de formations qualifiantes rémunérées , que les incidents de diverses natures se multiplient.
Participent de ce climat, les dispositifs mis en œuvre dans le cadre législatifs visent à accentuer les pressions à l’encontre des chômeurs afin qu’ils acceptent n’importe quel emploi, dans n’importe quelles conditions, à n’importe quel salaire.
Les récentes mesures d’extension de la précarité comme le CNE ou le CPE aggravent encore la situation.
Dans les agences locales, on sent nettement le climat se durcir. Une fois de plus, l’ANPE joue un rôle de bouc émissaire. Quelques soient les raisons de frustrations accumulées, de la révolte ou de la rage, brûler une agence, c’est se tromper de cible.
La lutte contre l’injustice sociale, les politiques gouvernementales, les pratiques des employeurs, ou contre la nouvelle convention UNEDIC, ne s’écrit pas avec un briquet ou un cocktail Molotov, en détruisant ou en ciblant les services publics et les salariés de l’ANPE.
Paris, le 27 janvier 2006