Publié : 04 nov. 2005
Malek Boutih avait très bien résumé la problématique de la légalisation du shit : sa puissance économique!
Actuellement, le traffic de shit fait vivre énormément de gens qui n'ont que cette soupape de sécurité pour vivre. Les revenus sociaux étant souvent du saupoudrage. En légalisant le shit, certes, tu crées un max d'emploi dans l'économie formelle, avec en plus des taxes pour l'Etat, un contrôle qualité et tout, mais tu détruit les "emplois" de l'économie informelle. Il faut bien comprendre que ces gens ne récupèreront pas les emplois légaux ainsi créés et qui ne seront sûrement plus aussi rémunérateurs. Or, il leur faudra quand même vivre. ce qui signifie que le traffic va se reporter sur autre chose ou la chappe de béton qu'on a collé sur les quartiens populaires va exploser.
Le mode de fonctionnement économique que nous subissons depuis 25 ans créé de plus en plus de richesses et de pauvres, à l'échelle mondiale. Le jeu consiste à faire partie des winwin du libéralisme, tout en sachant qu'il y a forcément de moins en moins de places.
Les perdants du jeu sont parqués dans des quartiers populaires pour lesquels les "moyens" baissent d'année en année : difficultés d'accès à l'emploi, à l'admlinistration, aux transports, à l'éducation, à la santé, ne parlons même pas des loisirs et de la culture. Comme dans tous les pays où les inégalités se creusent dramatiquement, érrodant la classe moyenne, la réponse au mécontentement grandissant et à la frustration de la majorité de la population consiste à transférer les moyens financiers vers la police et l'armée afin d'assurer la sécurité des winwins (je renvoie sur l'excellente mini série de La Cité des Hommes, dans une favelas au Brésil).
L'arnaque du système, c'est de faire croire qu'en se référant à des valeurs désuétes (travail, courage, honnèteté), il y aurait de la place pour tout le monde et que qu'il ne tient qu'à chaque individu de se donner les moyens de réusssir. Sauf que cette course est succés n'est pas du ressort de l'individu mais bien un fait social, où le fils de bourgeois dispose dès le départ d'un ascenseur panoramique grande vitesse pour monter en haut de la tour, le fils d'employés d'un escalier de service et celui de RMIstes d'une corde lisse!
Actuellement, le traffic de shit fait vivre énormément de gens qui n'ont que cette soupape de sécurité pour vivre. Les revenus sociaux étant souvent du saupoudrage. En légalisant le shit, certes, tu crées un max d'emploi dans l'économie formelle, avec en plus des taxes pour l'Etat, un contrôle qualité et tout, mais tu détruit les "emplois" de l'économie informelle. Il faut bien comprendre que ces gens ne récupèreront pas les emplois légaux ainsi créés et qui ne seront sûrement plus aussi rémunérateurs. Or, il leur faudra quand même vivre. ce qui signifie que le traffic va se reporter sur autre chose ou la chappe de béton qu'on a collé sur les quartiens populaires va exploser.
Le mode de fonctionnement économique que nous subissons depuis 25 ans créé de plus en plus de richesses et de pauvres, à l'échelle mondiale. Le jeu consiste à faire partie des winwin du libéralisme, tout en sachant qu'il y a forcément de moins en moins de places.
Les perdants du jeu sont parqués dans des quartiers populaires pour lesquels les "moyens" baissent d'année en année : difficultés d'accès à l'emploi, à l'admlinistration, aux transports, à l'éducation, à la santé, ne parlons même pas des loisirs et de la culture. Comme dans tous les pays où les inégalités se creusent dramatiquement, érrodant la classe moyenne, la réponse au mécontentement grandissant et à la frustration de la majorité de la population consiste à transférer les moyens financiers vers la police et l'armée afin d'assurer la sécurité des winwins (je renvoie sur l'excellente mini série de La Cité des Hommes, dans une favelas au Brésil).
L'arnaque du système, c'est de faire croire qu'en se référant à des valeurs désuétes (travail, courage, honnèteté), il y aurait de la place pour tout le monde et que qu'il ne tient qu'à chaque individu de se donner les moyens de réusssir. Sauf que cette course est succés n'est pas du ressort de l'individu mais bien un fait social, où le fils de bourgeois dispose dès le départ d'un ascenseur panoramique grande vitesse pour monter en haut de la tour, le fils d'employés d'un escalier de service et celui de RMIstes d'une corde lisse!