De nos jours il vaut mieux etre rmiste que travailler
De nos jours il vaut mieux etre rmiste que travailler
Septembre 2005 "La CNAF n'a pas manqué de rappeler que les fraudes aux minima sociaux ne concernent que 0,00014 % des allocataires " (lire l'article en entier: "Europe de la Délation" http://www.inter-emploi.org/indexarchivesedito.htm
vous savez? ça c'était suite à l'annonce de la nouvelle vague de contrôle assidu via RMIste, API, etc, c'est une mode en début d'automne chez nos politiciens.....il y a 10 ans comme aujourd'hui
et pour ceux qui ont envie de lire, analyser, synthétiser et commenter le rapport officiel, c'est là : www.cnaf.fr
sylvie
www.inter-emploi.org
Septembre 2005 "La CNAF n'a pas manqué de rappeler que les fraudes aux minima sociaux ne concernent que 0,00014 % des allocataires " (lire l'article en entier: "Europe de la Délation" http://www.inter-emploi.org/indexarchivesedito.htm
vous savez? ça c'était suite à l'annonce de la nouvelle vague de contrôle assidu via RMIste, API, etc, c'est une mode en début d'automne chez nos politiciens.....il y a 10 ans comme aujourd'hui
et pour ceux qui ont envie de lire, analyser, synthétiser et commenter le rapport officiel, c'est là : www.cnaf.fr
sylvie
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à propos des parent(e)s isolé(e)s
Désolée de tenir ici des propos pas sympas pour la gent masculine, mais il est vrai que la défaillance paternelle est une réalité bien répandue.
Je l'ai moi-même vécue => eh oui, heureusement que la CAF m'a soutenue financièrement et longtemps quand j'ai quitté cet abruti qui m'a tapé dessus parce qu'il "se sentait abandonné" quand ma fille est née, et que déjà qu'il flippait grave quand j'étais enceinte alors que c'est lui qui a voulu qu'on garde le bébé ! Mon cas n'est pas unique. Autour de moi, les histoires de mecs qui estiment que la contraception est une affaire de femmes, que l'éducation des enfants est une affaire de femmes (ainsi que les courses et la vaisselle…), et que c'est plus facile de tirer son coup que d'en assumer les conséquences, tout cela est légion. Alors oui, ceux qui vont me lire diront que eux, ils ne sont pas comme ça... bien sûr.
Les femmes, plus que les hommes, subissent le chômage, le sous-emploi (mi-temps forcé) et la précarité, et en plus c'est toutes des salopes qui tombent enceintes et font de fausses déclarations !!!!!
Alors oui, il y a bien des couples qui vont s'arranger pour déclarer les revenus à leur avantage. Qui ne le fait pas ? Mais dans quelle mesure cela est-il scandaleux (je pense à Hervé Gaymard et ses huits gosses) ?
Les mères-célibataires qui préfèrent se démerder seules plutôt que de supporter un géniteur qui va baiser ailleurs ou ne fout rien et s'éclate avec ses copains, moi je les comprends : j'en ai chié toute seule malgré l'aide de la CAF, mon loyer bouffait la moitié de mon salaire et la crèche 1/6e, mais je préférais ça à un mec qui m'aurait empoisonné la vie. J'ai fait mon choix entre la sécurité matérielle, la soumission "morale" des siècles précédents incarnée par ma propre mère, et la liberté chèrement payée, car j'ai eu la chance d'être dans un pays avant-gardiste comme la France où l'école m'a appris que la femme est en théorie l'égale de l'homme, et que son système de protection sociale par répartition était le meilleur du monde.
Le phénomène des "parent(e)s isolé(e)s" colle avec la libération de la femme : tant qu'une majorité de mecs se comportera encore comme des sagouins, il y aura toujours la CAF pour - heureusement - les dépanner succintement. Je suis convaincue que la majorité des hommes s'amuse bien et s'en fiche pas mal de la famille et de l'avenir (y compris de la planète, y'a qu'à voir comment ils la souillent autant qu'ils sont incapables de faire le ménage et la bouffe). La CAF, comme la pilule, est une invention qui libère autant les hommes irresponsables que les femmes qui en sont victimes. Tant que le capitalisme (qui est à mes yeux une expression machiste de l'économie avec son esprit compétitif, concurrentiel, égoïste et auto-destructeur) sévira, il y aura des femmes et des enfants pauvres.
Mais revenons au sujet : De nos jours, vaut-il mieux être RMIste que travailler ? Quand on voit les salaires au Smic qui ne permettent pas de s'en sortir, quand on est pauvre sans travailler, quitte à être condamné à la pauvreté, autant rester chez soi quand on sait comment passer son temps. Gagner 1.000 euros pour cavaler, se faire emmerder par les autres (collègues ou petits chefs), tout ça pour payer son loyer et dire qu'on ne chôme pas, est-ce bien logique ? Où est la DIGNITÉ là-dedans ?
Ma fille, qui a maintenant 21 ans et qui, pour des raisons variées n'a pas décroché de diplôme, avait trouvé un emploi de caissière à temps partiel chez Monoprix. Elle bossait du lundi au samedi inclus jusqu'à 21h pour 850 euros, temps de pause non payés. Elle s'est retrouvée enceinte et a choisi de garder son bébé toute seule : faut-il la blâmer ? Si elle retourne à Monoprix alors que la CAF lui donne actuellement 721 euros par mois jusqu'à ce que la petite aille à la maternelle, elle devra payer une garde d'enfant... Est-ce RENTABLE ? Sans compter tout ce dont elle va passer à côté, les plus belles années de sa maternité. Je parle en connaissance de cause : quand elle était petite, j'ai loupé les meilleurs moments à cause du stress et des problèmes de boulot. Elle reviendra dans "la vie professionnelle" et gagnera toujours le Smic. A quoi bon se presser ?
Ce qui ne va pas, c'est :
- où les salaires qui sont merdiques (surtout pour les femmes, ne parlons pas des perspectives de carrière)
- ou la vie qui est trop chère (loyer, électricté, nourriture...)
Pauvre pour pauvre, chacun choisit son camp selon son cas.
Et pour conclure sur les femmes, j'ai tellement de copines qui, ayant passé 35 ans, se sont privées d'un enfant parce que la vie professionnelle et l'incons(is)tance masculine ont repoussé leur projet, leur désir, ces nanas qui angoissent avec les années qui passent, parce qu'on ne leur a laissé aucune chance malgré leur dévouement, ça me fait mal au coeur. Quand aujourd'hui sur le marché du travail s'escriment essentiellement les 25/38 ans, qu'il faut en faire toujours plus pour de moindres récompenses, autant faire des gosses avant 25 ans : après, on est "débarrassées".
Vaste problème.
Et qui profite réellement de tout cela ? Les femmes et les enfants ? Je ne crois pas : 24% des chômeurs officiels ont moins de 25 ans (ma fille n'est même pas inscrite à l'ANPE) et nous pouvons nous glorifier d'un million d'enfants pauvres (merci la CAF, sans elle il y en aurait le double !), 80% des smicards sont des femmes et le chômage les touche à 11,2% (contre 8,8% chez les hommes - mars 2004, je pense que l'écart n'a pas trop évolué depuis).
Je l'ai moi-même vécue => eh oui, heureusement que la CAF m'a soutenue financièrement et longtemps quand j'ai quitté cet abruti qui m'a tapé dessus parce qu'il "se sentait abandonné" quand ma fille est née, et que déjà qu'il flippait grave quand j'étais enceinte alors que c'est lui qui a voulu qu'on garde le bébé ! Mon cas n'est pas unique. Autour de moi, les histoires de mecs qui estiment que la contraception est une affaire de femmes, que l'éducation des enfants est une affaire de femmes (ainsi que les courses et la vaisselle…), et que c'est plus facile de tirer son coup que d'en assumer les conséquences, tout cela est légion. Alors oui, ceux qui vont me lire diront que eux, ils ne sont pas comme ça... bien sûr.
Les femmes, plus que les hommes, subissent le chômage, le sous-emploi (mi-temps forcé) et la précarité, et en plus c'est toutes des salopes qui tombent enceintes et font de fausses déclarations !!!!!
Alors oui, il y a bien des couples qui vont s'arranger pour déclarer les revenus à leur avantage. Qui ne le fait pas ? Mais dans quelle mesure cela est-il scandaleux (je pense à Hervé Gaymard et ses huits gosses) ?
Les mères-célibataires qui préfèrent se démerder seules plutôt que de supporter un géniteur qui va baiser ailleurs ou ne fout rien et s'éclate avec ses copains, moi je les comprends : j'en ai chié toute seule malgré l'aide de la CAF, mon loyer bouffait la moitié de mon salaire et la crèche 1/6e, mais je préférais ça à un mec qui m'aurait empoisonné la vie. J'ai fait mon choix entre la sécurité matérielle, la soumission "morale" des siècles précédents incarnée par ma propre mère, et la liberté chèrement payée, car j'ai eu la chance d'être dans un pays avant-gardiste comme la France où l'école m'a appris que la femme est en théorie l'égale de l'homme, et que son système de protection sociale par répartition était le meilleur du monde.
Le phénomène des "parent(e)s isolé(e)s" colle avec la libération de la femme : tant qu'une majorité de mecs se comportera encore comme des sagouins, il y aura toujours la CAF pour - heureusement - les dépanner succintement. Je suis convaincue que la majorité des hommes s'amuse bien et s'en fiche pas mal de la famille et de l'avenir (y compris de la planète, y'a qu'à voir comment ils la souillent autant qu'ils sont incapables de faire le ménage et la bouffe). La CAF, comme la pilule, est une invention qui libère autant les hommes irresponsables que les femmes qui en sont victimes. Tant que le capitalisme (qui est à mes yeux une expression machiste de l'économie avec son esprit compétitif, concurrentiel, égoïste et auto-destructeur) sévira, il y aura des femmes et des enfants pauvres.
Mais revenons au sujet : De nos jours, vaut-il mieux être RMIste que travailler ? Quand on voit les salaires au Smic qui ne permettent pas de s'en sortir, quand on est pauvre sans travailler, quitte à être condamné à la pauvreté, autant rester chez soi quand on sait comment passer son temps. Gagner 1.000 euros pour cavaler, se faire emmerder par les autres (collègues ou petits chefs), tout ça pour payer son loyer et dire qu'on ne chôme pas, est-ce bien logique ? Où est la DIGNITÉ là-dedans ?
Ma fille, qui a maintenant 21 ans et qui, pour des raisons variées n'a pas décroché de diplôme, avait trouvé un emploi de caissière à temps partiel chez Monoprix. Elle bossait du lundi au samedi inclus jusqu'à 21h pour 850 euros, temps de pause non payés. Elle s'est retrouvée enceinte et a choisi de garder son bébé toute seule : faut-il la blâmer ? Si elle retourne à Monoprix alors que la CAF lui donne actuellement 721 euros par mois jusqu'à ce que la petite aille à la maternelle, elle devra payer une garde d'enfant... Est-ce RENTABLE ? Sans compter tout ce dont elle va passer à côté, les plus belles années de sa maternité. Je parle en connaissance de cause : quand elle était petite, j'ai loupé les meilleurs moments à cause du stress et des problèmes de boulot. Elle reviendra dans "la vie professionnelle" et gagnera toujours le Smic. A quoi bon se presser ?
Ce qui ne va pas, c'est :
- où les salaires qui sont merdiques (surtout pour les femmes, ne parlons pas des perspectives de carrière)
- ou la vie qui est trop chère (loyer, électricté, nourriture...)
Pauvre pour pauvre, chacun choisit son camp selon son cas.
Et pour conclure sur les femmes, j'ai tellement de copines qui, ayant passé 35 ans, se sont privées d'un enfant parce que la vie professionnelle et l'incons(is)tance masculine ont repoussé leur projet, leur désir, ces nanas qui angoissent avec les années qui passent, parce qu'on ne leur a laissé aucune chance malgré leur dévouement, ça me fait mal au coeur. Quand aujourd'hui sur le marché du travail s'escriment essentiellement les 25/38 ans, qu'il faut en faire toujours plus pour de moindres récompenses, autant faire des gosses avant 25 ans : après, on est "débarrassées".
Vaste problème.
Et qui profite réellement de tout cela ? Les femmes et les enfants ? Je ne crois pas : 24% des chômeurs officiels ont moins de 25 ans (ma fille n'est même pas inscrite à l'ANPE) et nous pouvons nous glorifier d'un million d'enfants pauvres (merci la CAF, sans elle il y en aurait le double !), 80% des smicards sont des femmes et le chômage les touche à 11,2% (contre 8,8% chez les hommes - mars 2004, je pense que l'écart n'a pas trop évolué depuis).
Dernière modification par superuser le 28 oct. 2005, modifié 3 fois.
Il y a un truc qui m'avait plu dans le rapport camdessus, au milieu de toutes les idées néo-libérales, c'était celle d'élargir les aides des collectivités locales (réductions et gratuité pour les transports, certains services publics, bibliothèques, musées... aides financières ponctuelles...) à tous ceux qui étaient sous un seuil de ressources (incluant les salariés pauvres, par ex), et ne plus les réserver selon des catégories: RMI, ASS, chômeurs, - de 25ans.... Tirer l'aide sociale vers le haut, en somme.
Il proposait également l'équivalent d'un Rmi pour les - de 25 ans (en mettant ainsi fin à cette inéquité dénoncée par l'un des intervenants).
Utopique ? Peut-être. Risqué, en tout cas, ça mettrait fin au mythe du vilain Rmiste qui profite du système contre le pauvre salarié qui trime pour encore moins.
Or "Diviser pour mieux régner", comme me l'avait cité quelqu'un sur un autre forum, semble être l'optique de certains de nos dirigeants.
Il proposait également l'équivalent d'un Rmi pour les - de 25 ans (en mettant ainsi fin à cette inéquité dénoncée par l'un des intervenants).
Utopique ? Peut-être. Risqué, en tout cas, ça mettrait fin au mythe du vilain Rmiste qui profite du système contre le pauvre salarié qui trime pour encore moins.
Or "Diviser pour mieux régner", comme me l'avait cité quelqu'un sur un autre forum, semble être l'optique de certains de nos dirigeants.
Pour superuser. Tout à fait d'accord avec toi, une de mes amies a vu son conjoint la quitter à la naissance de leur premier bébé. Il se sentait trahi, pas prêt, et caetera, alors qu'il lui parlait famille nombreuse quelques mois plus tôt....
Elle aussi, elle était bien contente des aides de la CAF...
Elle aussi, elle était bien contente des aides de la CAF...
Ben, ça Sophie, on ne peut pas dire que tu fais dans la démagogie... 
Je pensais sincèrement que les femmes politiques relèveraient le niveau, qui est au dessous de tout...
Ben non... elles se sont adaptées... et font aussi bien dans le mal que leurs confrères hommes !
Tant qu'il existera une rivalité, femme/homme ou autre rivalité, et comme dans toute rivalité, nous tournerons en rond au lieu d'avancer... pourtant à tourner en rond, nous pourrions nous en servir, de cette roue
, pour avancer, mais non !
tant que la cupidité (cachée par la rivalité...) guidera nos pas, nous reculerons !
quand la générosité sincère nous guidera, nous avancerons vers le bien-être de TOUS (de tous pays), sans aucune exception !

Je pensais sincèrement que les femmes politiques relèveraient le niveau, qui est au dessous de tout...
Ben non... elles se sont adaptées... et font aussi bien dans le mal que leurs confrères hommes !
Tant qu'il existera une rivalité, femme/homme ou autre rivalité, et comme dans toute rivalité, nous tournerons en rond au lieu d'avancer... pourtant à tourner en rond, nous pourrions nous en servir, de cette roue

tant que la cupidité (cachée par la rivalité...) guidera nos pas, nous reculerons !
quand la générosité sincère nous guidera, nous avancerons vers le bien-être de TOUS (de tous pays), sans aucune exception !
Bonjour,
L'API (Aide au Parent Isolé) est pour moi une abbération. Et dans la lignée de cet état d'esprit , le RMI familial puis l'absence de "revenus" pour les moins de 25 ans. (Donc RMI unique, individuel, dès 18 ans.)
Parcequ'ils subordonnent les revenus (déjà insuffisants), au maintien d'une relation affective qui relève entièrement de la vie privée.
Parcequ'elle (api) interdit une possible "réconciliation progressive" des parents.
Parcequ'elle incite à la fraude au détriment de la reconnaissance du couple.
Fraude! y a t il réellement fraude?
Difficile de tricher effectivement sauf à établir de fausses déclarations (Faux en écriture, y'a pas qu'à la CAF).
Difficile aussi d'échapper aux services sociaux locaux, quand on fait une demande d'API.
Aussi, au niveau local, dans la majorité des cas, la situation est connue, parfois même mise en place par les services sociaux dans une démarche "globale" d'aide tant à la jeune mère que vers le père ou l'entourage.
Souvent les mères s'affichent comme les plus responsables et l'API est un moyen de leur donner une entière autonomie. (A l'abri des incons(si)stances ?). Avec l'assentiment de l'Assistante Sociale de la CAF dont le souci premier est en direction des enfants (tant mieux si le père vient souvent tant que c'est pas pour cogner tout le monde), et qui n'est pas toujours soucieuse de régulariser la situation tant que le conjoint ne fait pas preuve de cons(si)stance.
Donc une grande disparité entre l'analyse des chiffres et les pratiques de base.
Alors pourquoi conserver ces distinctions de minimas, qui d'ailleurs sont tous quasiment à la même hauteur?
Diviser! Certainement!
Et si c'était pour quantifier le malheur!??
??
Qui peut avoir besoin de quantifier le malheur?
Les politiques,
les prophètes (Connaissez un "prophète de bonheur" vous!?),
les assureurs,
les fabricants d'alarmes.
les fabricants d'armes.
La cible de cette démarche ce n'est pas les précaires, ce sont les classes moyennes. (Les riches sont déjà enfermés dans des "citadelles" ultra sécurisées et des "villes autonomes" prennent la mer).
Nous servons à faire peur.!
Nous devons être malheureux!
Parceque si le fait d'être sans contrat de travail n'empêche plus de s'employer citoyennement et d'en être heureux,
alors,
à quoi rîme le capitalisme?.
Quand à être heureux au RMI?:
Evidemment!
Par essence c'est le but de tout acte de solidarité que de dispenser une forme de bonheur. (Dont une grande part revient d'ailleurs au donateur, mais ceci est un autre débat)
Et pour ce qui est de négocier âpprement les "contrats de vie commune ", ce ne sont pas les RMIstes les plus virulents en matière d'amour calculé".
L'API (Aide au Parent Isolé) est pour moi une abbération. Et dans la lignée de cet état d'esprit , le RMI familial puis l'absence de "revenus" pour les moins de 25 ans. (Donc RMI unique, individuel, dès 18 ans.)
Parcequ'ils subordonnent les revenus (déjà insuffisants), au maintien d'une relation affective qui relève entièrement de la vie privée.
Parcequ'elle (api) interdit une possible "réconciliation progressive" des parents.
Parcequ'elle incite à la fraude au détriment de la reconnaissance du couple.
Fraude! y a t il réellement fraude?
Difficile de tricher effectivement sauf à établir de fausses déclarations (Faux en écriture, y'a pas qu'à la CAF).
Difficile aussi d'échapper aux services sociaux locaux, quand on fait une demande d'API.
Aussi, au niveau local, dans la majorité des cas, la situation est connue, parfois même mise en place par les services sociaux dans une démarche "globale" d'aide tant à la jeune mère que vers le père ou l'entourage.
Souvent les mères s'affichent comme les plus responsables et l'API est un moyen de leur donner une entière autonomie. (A l'abri des incons(si)stances ?). Avec l'assentiment de l'Assistante Sociale de la CAF dont le souci premier est en direction des enfants (tant mieux si le père vient souvent tant que c'est pas pour cogner tout le monde), et qui n'est pas toujours soucieuse de régulariser la situation tant que le conjoint ne fait pas preuve de cons(si)stance.
Donc une grande disparité entre l'analyse des chiffres et les pratiques de base.
Alors pourquoi conserver ces distinctions de minimas, qui d'ailleurs sont tous quasiment à la même hauteur?
Diviser! Certainement!
Et si c'était pour quantifier le malheur!??
??
Qui peut avoir besoin de quantifier le malheur?
Les politiques,
les prophètes (Connaissez un "prophète de bonheur" vous!?),
les assureurs,
les fabricants d'alarmes.
les fabricants d'armes.
La cible de cette démarche ce n'est pas les précaires, ce sont les classes moyennes. (Les riches sont déjà enfermés dans des "citadelles" ultra sécurisées et des "villes autonomes" prennent la mer).
Nous servons à faire peur.!
Nous devons être malheureux!
Parceque si le fait d'être sans contrat de travail n'empêche plus de s'employer citoyennement et d'en être heureux,
alors,
à quoi rîme le capitalisme?.
Quand à être heureux au RMI?:
Evidemment!
Par essence c'est le but de tout acte de solidarité que de dispenser une forme de bonheur. (Dont une grande part revient d'ailleurs au donateur, mais ceci est un autre débat)
Et pour ce qui est de négocier âpprement les "contrats de vie commune ", ce ne sont pas les RMIstes les plus virulents en matière d'amour calculé".
Je vais me faire des ennemis, mais j'assume
C'est clair qu'au niveau du RMI, il y a des fraudes. On ne va pas se raconter d'histoires, je ne vois pas pourquoi le RMI serait moins "fraudable" qu'une autre allocation.
La plus "facile" des fraudes, c'est le boulot au black, qui fait que la personne gagne finalement la même chose qu'un smicard, voire plus, tout en bénéficiant des prestations accompagnant le RMI : CMU, APL plein pot, et tutti quanti. C'est une fraude d'autant plus dommageable aux autres RMIstes que dans ce cas de figure, la personne a un réseau de connaissances suffisamment développé qui bénéficie du boulot au black ; en poussant un peu, cette personne lèse ceux qui n'ont pas la "chance", pour une raison x ou y, de bénéficier de ce réseau.
Ce genre de fraude, je l'ai vue moi-même, quand je vivais dans un quartier sensible. C'est une fraude qui, paradoxalement, est admise comme "normale" par toute une population qui ne se rend pas comte que c'est purement et simplement de l'escroquerie. Comme bénévole, je les ai entendus, ces "Tout le monde le fait, ça se sait, pourquoi on ne le ferait pas ?". Une fraude érigée en système, en quelque sorte.
A cela, je répondrai que, s'il ne s'agissait que de quelques pépettes gagnées à droite à gauche pour payer un nouveau frigo ou des fringues correctes au petit dernier, la fraude au RMI serait somme toute une bagatelle. Mais ce n'est pas ce que j'ai vu, et tant pis pour les angélistes. La fraude est utilisée pour financer des envies de vivre comme le voisin : voiture, portable, chaîne hi-fi... J'ai rarement vu les enfants en bénéficier en premier lieu.
Ce qui est écoeurant dans l'affaire, finalement, c'est que les fraudeurs en question ne b... pas l'etat comme ils le pensent en général, ils b... leur voisin moins bien pourvu en réseaux relationnels. Pour eux, de plus, vu leur façon de penser, ça ne vaut pas la peine de prendre un job légal même rémunéré au SMIC puisqu'ils font semblant de découvrir qu'ils risquent de perdre leurs prestations maximales (APL, CMU...). Témoignage d'un gars que je connais : "Tu te rends compte, je vais devoir payer mon loyer et mes transports plein pot... Ca va pas bien chez toi ?" quand j'ai discuté avec lui de l'intérêt de prendre un taf rémunéré nota bene au-dessus du SMIC.
Quant au versement du RMI en-dessous de 25 ans, après avoir été pour à une époque, je me demande si c'est vraiment une bonne idée. S'il est dans l'absolu injuste de ne pas bénéficier d'un minimum social pour d'obscures raisons d'âge, finalement, le versement du RMI à un jeune de moins de 25 ans aurait comme inconvénient de rendre toute formation professionnelle, tout apprentissage inintéressant. Pour parler plus crûment, ce serait une sorte d'argent de poche pour pas mal de jeunes, pas plus. Il vaudrait mieux mettre le paquet sur le droit à un vrai job à cet âge et surtout une vraie formation professionnelle rémunérée selon un barème - et pour cela remettre en cause notre dogme du tout-bac. Mais curieusement ni les pro-RMI ni les anti-RMI ne veulent s'engager réellement sur cette question. Les premiers supputent des velléités d'exploitation des jeunes si on insiste sur la formation professionnelle vitale à cet âge-là, les seconds n'en veulent pas pour la raison inverse : ils y voient une intervention excessive de l'Etat-providence. Et pourtant, cela changerait complètement la donne d'instaurer un vrai droit à la formation professionnelle - longue, moyenne ou courte. Qui est en effet à votre avis le plus touché par le chômage parmi les moins de 25 ans ?
Quant à l'API, qu'il soit bien entendu que c'est une source de fraudes potentielle. Croyez-le ou non, mais comme bénévole aux Restos, j'ai remarqué un nombre impressionnant de femmes abandonnées juste avant l'ouverture de la campagne... Par ailleurs, l'immeuble où j'habitais devait contenir à lui tout seul cinq ou six "mères isolées" mais qui continuait à recevoir le père de leurs enfants, voire à vivre avec lui - en déclarant une autre adresse, en général chez la mère. Dans cet immeuble, il y a eu des grincements de dents et pas mal de déménagements précipités après le passage d'un contrôleur CAF... Je ne dis pas ça pour la provocation, je dis ce que j'ai vu... J'ai eu aussi 4 contrôles CAF quand j'étais au RMI.
Par ailleurs, au nom de quoi l'API est-elle nettement plus élevée que le RMI ? Et pourquoi est-elle versée alors que la mère a encore des contacts avec le père de son ou ses enfants ? Pourquoi ne pas l'assortir d'une obligation de contrat d'insertion comme au RMI (avec formation professionnelle à la clé) ?
La plus "facile" des fraudes, c'est le boulot au black, qui fait que la personne gagne finalement la même chose qu'un smicard, voire plus, tout en bénéficiant des prestations accompagnant le RMI : CMU, APL plein pot, et tutti quanti. C'est une fraude d'autant plus dommageable aux autres RMIstes que dans ce cas de figure, la personne a un réseau de connaissances suffisamment développé qui bénéficie du boulot au black ; en poussant un peu, cette personne lèse ceux qui n'ont pas la "chance", pour une raison x ou y, de bénéficier de ce réseau.
Ce genre de fraude, je l'ai vue moi-même, quand je vivais dans un quartier sensible. C'est une fraude qui, paradoxalement, est admise comme "normale" par toute une population qui ne se rend pas comte que c'est purement et simplement de l'escroquerie. Comme bénévole, je les ai entendus, ces "Tout le monde le fait, ça se sait, pourquoi on ne le ferait pas ?". Une fraude érigée en système, en quelque sorte.
A cela, je répondrai que, s'il ne s'agissait que de quelques pépettes gagnées à droite à gauche pour payer un nouveau frigo ou des fringues correctes au petit dernier, la fraude au RMI serait somme toute une bagatelle. Mais ce n'est pas ce que j'ai vu, et tant pis pour les angélistes. La fraude est utilisée pour financer des envies de vivre comme le voisin : voiture, portable, chaîne hi-fi... J'ai rarement vu les enfants en bénéficier en premier lieu.
Ce qui est écoeurant dans l'affaire, finalement, c'est que les fraudeurs en question ne b... pas l'etat comme ils le pensent en général, ils b... leur voisin moins bien pourvu en réseaux relationnels. Pour eux, de plus, vu leur façon de penser, ça ne vaut pas la peine de prendre un job légal même rémunéré au SMIC puisqu'ils font semblant de découvrir qu'ils risquent de perdre leurs prestations maximales (APL, CMU...). Témoignage d'un gars que je connais : "Tu te rends compte, je vais devoir payer mon loyer et mes transports plein pot... Ca va pas bien chez toi ?" quand j'ai discuté avec lui de l'intérêt de prendre un taf rémunéré nota bene au-dessus du SMIC.
Quant au versement du RMI en-dessous de 25 ans, après avoir été pour à une époque, je me demande si c'est vraiment une bonne idée. S'il est dans l'absolu injuste de ne pas bénéficier d'un minimum social pour d'obscures raisons d'âge, finalement, le versement du RMI à un jeune de moins de 25 ans aurait comme inconvénient de rendre toute formation professionnelle, tout apprentissage inintéressant. Pour parler plus crûment, ce serait une sorte d'argent de poche pour pas mal de jeunes, pas plus. Il vaudrait mieux mettre le paquet sur le droit à un vrai job à cet âge et surtout une vraie formation professionnelle rémunérée selon un barème - et pour cela remettre en cause notre dogme du tout-bac. Mais curieusement ni les pro-RMI ni les anti-RMI ne veulent s'engager réellement sur cette question. Les premiers supputent des velléités d'exploitation des jeunes si on insiste sur la formation professionnelle vitale à cet âge-là, les seconds n'en veulent pas pour la raison inverse : ils y voient une intervention excessive de l'Etat-providence. Et pourtant, cela changerait complètement la donne d'instaurer un vrai droit à la formation professionnelle - longue, moyenne ou courte. Qui est en effet à votre avis le plus touché par le chômage parmi les moins de 25 ans ?
Quant à l'API, qu'il soit bien entendu que c'est une source de fraudes potentielle. Croyez-le ou non, mais comme bénévole aux Restos, j'ai remarqué un nombre impressionnant de femmes abandonnées juste avant l'ouverture de la campagne... Par ailleurs, l'immeuble où j'habitais devait contenir à lui tout seul cinq ou six "mères isolées" mais qui continuait à recevoir le père de leurs enfants, voire à vivre avec lui - en déclarant une autre adresse, en général chez la mère. Dans cet immeuble, il y a eu des grincements de dents et pas mal de déménagements précipités après le passage d'un contrôleur CAF... Je ne dis pas ça pour la provocation, je dis ce que j'ai vu... J'ai eu aussi 4 contrôles CAF quand j'étais au RMI.
Par ailleurs, au nom de quoi l'API est-elle nettement plus élevée que le RMI ? Et pourquoi est-elle versée alors que la mère a encore des contacts avec le père de son ou ses enfants ? Pourquoi ne pas l'assortir d'une obligation de contrat d'insertion comme au RMI (avec formation professionnelle à la clé) ?
En êtes-vous sûr, St Dumortier ? Si, effectivement, la majorité des mères seules sont responsables et réellement soucieuses de se sortir de leur situation - si le conjoint est défaillant ou absent, elles n'ont pas trop le choix de toute façon - combien utilisent l'API comme une rente de situation d'au moins trois ans sans chercher à sortir d'une vie précaire ? Combien font la démarche de chercher un travail ou une formation professionnelle avant les trois ans de l'enfant ? Et puis, avoir un enfant sous API, c'est une chose, mais que penser de ces femmes qui ont 3-4 enfants tous de pères différents ?Souvent les mères s'affichent comme les plus responsables et l'API est un moyen de leur donner une entière autonomie. (A l'abri des incons(si)stances ?). Avec l'assentiment de l'Assistante Sociale de la CAF dont le souci premier est en direction des enfants (tant mieux si le père vient souvent tant que c'est pas pour cogner tout le monde), et qui n'est pas toujours soucieuse de régulariser la situation tant que le conjoint ne fait pas preuve de cons(si)stance.
moi je dis que le rmi est une grosse honte, ma femme travaille, je suis au chomage, 1000 euros de revenus tout rond qu'elle seule amene (je n'ai plus de droits assedic) et la par exemple ma femme as une rage de dent monumentale et nous n'avons même pas les moyens de la soigner.
pourquoi me dirais vous ? vous avez une mutuelle non ?
oui en effet mais il faut avancer les fonds, et ce mois ci, outre un loyer de 319 euros, avec la redevance télé et la taxe d'habitation, nous devons debourser 704 euros, et deduiser a cela 200 euros de credit a la consomation (fo bien payer le frigo, ou le seche linge) les 80 euros de edf/gdf + l'assurance maison, combien reste il sur son salaire : 4 euros tout rond ce mois ci. du travail gratuit, et qu'allons nous faire pour manger ce mois ci ?
et bien c'est deja prevu, nous allons puiser dans la reserve du credit revolving.
sans compter qu'il faudra se demerder pour payer le dentiste car je peut pas la laisser comme ça.
la france va mal tres mal, le rmi oui, mais les avantages excessif non, ou alors que tout le monde les ais, je suis desolé, c'est comme si vous aviez deux enfants, mais un seul bonbons, au lieu de le couper en deux, vous le donnez au moins bien loti, l'autre peut toujours se demerder.
pourquoi me dirais vous ? vous avez une mutuelle non ?
oui en effet mais il faut avancer les fonds, et ce mois ci, outre un loyer de 319 euros, avec la redevance télé et la taxe d'habitation, nous devons debourser 704 euros, et deduiser a cela 200 euros de credit a la consomation (fo bien payer le frigo, ou le seche linge) les 80 euros de edf/gdf + l'assurance maison, combien reste il sur son salaire : 4 euros tout rond ce mois ci. du travail gratuit, et qu'allons nous faire pour manger ce mois ci ?
et bien c'est deja prevu, nous allons puiser dans la reserve du credit revolving.
sans compter qu'il faudra se demerder pour payer le dentiste car je peut pas la laisser comme ça.
la france va mal tres mal, le rmi oui, mais les avantages excessif non, ou alors que tout le monde les ais, je suis desolé, c'est comme si vous aviez deux enfants, mais un seul bonbons, au lieu de le couper en deux, vous le donnez au moins bien loti, l'autre peut toujours se demerder.
Bonjour,
Pour répondre à Shackleton:
La fraude du travail au black est une fraude "en soi". Elle peut se pratiquer au dépend de n'importe quelle situation.
Le RMI n'y échappe pas, mais il n'est pas le vecteur de cette fraude. Il n'est pas "moins fraudable" mais bien mieux contrôlable. (quand on est à 400€ /mois, une nouvelle paire de chaussettes c'est un signe extérieur de richesse). De plus toutes les déclarations sont automatisées et les fichiers échangés.
S'agissant de l'escroquerie du travail au noir, mon point de vue est que c'est surtout l'employeur qui gagne beaucoup. Effectivement peu de personnes comprennent qu'elles sont/seront les premières victimes de ce mauvais jeu.
Un jeu qui consiste à "claquer" aujourd'hui l'argent de la retraite/invalidité/indemnisation en biens de consommation frivoles.
Un jeu qui consite à satisfaire ses envies de suite.
(Vous en réviez! Le black l'a fait).
Vous raisonnez avec un bagage intelectuel qui vous permet de comprendre les tenants et aboutissants de la citoyenneté. Peu de personnes, dans les milieux les plus pauvres, abordent le problème de cette façon.
Ce que l'on peut critiquer, c'est seulement l'incompétence des "maîtres" et le défaut d'"exemple".
Pour le rmi jeune,
entre argent de poche et formation rémunérée, je ne vois comme différence que la possibilité d'imposer les secteurs de formation selon le bon vouloir de l'état.
Comme vous dites les plus touchés par le chômage sont les moins qualifiés. A 25 ans voilà déjà 7 ans qu'ils sont en défaut d'autonomie personnelle. Juste de quoi avoir envie de renverser quelques voitures.
Je parie que s'ils avaient quelques moyens.... ils s'échapperaient de leur condition par tout moyens, y compris se payer leur apprentissage ou qui sait en créant une TPE!. En tout cas Ils passeraient déjà le permis.
En un mot, les jeunes il faut les soutenir, pas essayer de leur apprendre quoi que soit,
.... parcequ'on n'a pas de preuves à leur montrer de ce qu'on sait faire.
Pour l'api en tant que rente durant trois ans, considérez la politique de la caf dans son ensemble.
Pour les salariès, il est possible de demander l'APE si l'on souhaite réduire son temps de travail ou arrêter de travailler et même reporter l'indemnisation assedic.
Tout est fait pour que l'enfant puisse bénéficier d'une présence parentale jusqu' à l'age de trois ans et cela dans les meilleurs conditions possibles.
Ces trois années sont considérées comme primordiales dans l'épanouïssement de l'enfant.
C'est cette approche éducative qui est favorisée par la caf dans l'api et les autre aides à la famille.
Une sorte de reconnaissance du travail de la "ménagère", dans un esprit d'égalité. (Tout le monde à droit au travail ou à l'indemnisation de l'absence de travail et l'éducation des enfants est un travail.)
Moi je trouve qu'il y a de quoi se réjouir.
mais je maintiens qu'il n'est pas nécessaire que l'intitulé de mon revenu précise et soit fonction de ma situation affective qui ne relève que de ma vie privée.
Donc RMI individuel, et majoration par enfant, quelque que soit la composition du foyer.
Pour celles qui veulent, ça permet d'alterner les hommes sans incidence sur le budget.
Pour répondre à pikachu:
La bonne histoire aujourd'hui c'est:
Vous avez deux enfants,
vous avez bouffé tous les bonbons sauf un...
Celle que vous racontez c'est l'ancienne, .. "le fils prodigue".
Les kidnappeurs ont changés
mais on n'a toujours pas revu notre sac de bonbons. là je suis d'accord avec vous.
Pour répondre à Shackleton:
La fraude du travail au black est une fraude "en soi". Elle peut se pratiquer au dépend de n'importe quelle situation.
Le RMI n'y échappe pas, mais il n'est pas le vecteur de cette fraude. Il n'est pas "moins fraudable" mais bien mieux contrôlable. (quand on est à 400€ /mois, une nouvelle paire de chaussettes c'est un signe extérieur de richesse). De plus toutes les déclarations sont automatisées et les fichiers échangés.
S'agissant de l'escroquerie du travail au noir, mon point de vue est que c'est surtout l'employeur qui gagne beaucoup. Effectivement peu de personnes comprennent qu'elles sont/seront les premières victimes de ce mauvais jeu.
Un jeu qui consiste à "claquer" aujourd'hui l'argent de la retraite/invalidité/indemnisation en biens de consommation frivoles.
Un jeu qui consite à satisfaire ses envies de suite.
(Vous en réviez! Le black l'a fait).
Vous raisonnez avec un bagage intelectuel qui vous permet de comprendre les tenants et aboutissants de la citoyenneté. Peu de personnes, dans les milieux les plus pauvres, abordent le problème de cette façon.
Ce que l'on peut critiquer, c'est seulement l'incompétence des "maîtres" et le défaut d'"exemple".
Pour le rmi jeune,
entre argent de poche et formation rémunérée, je ne vois comme différence que la possibilité d'imposer les secteurs de formation selon le bon vouloir de l'état.
Comme vous dites les plus touchés par le chômage sont les moins qualifiés. A 25 ans voilà déjà 7 ans qu'ils sont en défaut d'autonomie personnelle. Juste de quoi avoir envie de renverser quelques voitures.
Je parie que s'ils avaient quelques moyens.... ils s'échapperaient de leur condition par tout moyens, y compris se payer leur apprentissage ou qui sait en créant une TPE!. En tout cas Ils passeraient déjà le permis.
En un mot, les jeunes il faut les soutenir, pas essayer de leur apprendre quoi que soit,
.... parcequ'on n'a pas de preuves à leur montrer de ce qu'on sait faire.
Pour l'api en tant que rente durant trois ans, considérez la politique de la caf dans son ensemble.
Pour les salariès, il est possible de demander l'APE si l'on souhaite réduire son temps de travail ou arrêter de travailler et même reporter l'indemnisation assedic.
Tout est fait pour que l'enfant puisse bénéficier d'une présence parentale jusqu' à l'age de trois ans et cela dans les meilleurs conditions possibles.
Ces trois années sont considérées comme primordiales dans l'épanouïssement de l'enfant.
C'est cette approche éducative qui est favorisée par la caf dans l'api et les autre aides à la famille.

Une sorte de reconnaissance du travail de la "ménagère", dans un esprit d'égalité. (Tout le monde à droit au travail ou à l'indemnisation de l'absence de travail et l'éducation des enfants est un travail.)
Moi je trouve qu'il y a de quoi se réjouir.
mais je maintiens qu'il n'est pas nécessaire que l'intitulé de mon revenu précise et soit fonction de ma situation affective qui ne relève que de ma vie privée.
Donc RMI individuel, et majoration par enfant, quelque que soit la composition du foyer.


Pour répondre à pikachu:
La bonne histoire aujourd'hui c'est:
Vous avez deux enfants,
vous avez bouffé tous les bonbons sauf un...
Celle que vous racontez c'est l'ancienne, .. "le fils prodigue".
Les kidnappeurs ont changés
mais on n'a toujours pas revu notre sac de bonbons. là je suis d'accord avec vous.
les déclaration sont traitée en numérique, on les reçoit, on les scanne et ensuite on achive le papier, tout circule informatiquement. Effectivement on croise les fichiers annuels avec d'autres organismes. Donc les fraudes, on les trouve vite à un moment donnée. Parce que les "fraudeurs" les plus courants, c'est le rmiste qui "oublie" de dire à la caf qu'il a fait un cdd de 6 mois, histoire de faire un cumul chômge + rmi et ainsi passer les 6 autres mois avec en gros un smic. Mais il déclare au fisc ses maigres salaires car il sait que son employeur le fait aussi. Paf on le débusque à ce moment là. Mais ce n'est pa grave, il fait une demande de recours gracieux, et comme au moment où on examine sa demande il est rmiste, on annule sa dette. Des fois c'est pas beaucoup, 500 ou 600 euros, des fois c'est 20000....
Pour l'histoire des revenus immédiats et sans penser à la retraite, je suis d'accord.
Mais : entre vivre avec 400 euros/mois, chercher un boulot qui n'existe pas et vivre avec 400 euros + du black pour maintenir un semblant de vie "normale", le rmiste il a vite choisi...
De plus effectivement l'histoire du réseau relationnel est évidente. Celui qui est bon dans son domaine et que cela est connu, il travaille plus qu'un salarié lambda parce qu'il a un carnet de commandes bien garni. Le seul problème pour lui c'est que s'il s'installe à son compte légalement, il va perdre des revenus, beaucoup et pour compenser il va devoir augmenter ses tarifs, beaucoup... moins intéressant pour lui, moins intéressant pour le client...
J'en connais qui font du black depuis des années, et qui épargnent à fond pour justement, la retraite...
Pour l'histoire des revenus immédiats et sans penser à la retraite, je suis d'accord.
Mais : entre vivre avec 400 euros/mois, chercher un boulot qui n'existe pas et vivre avec 400 euros + du black pour maintenir un semblant de vie "normale", le rmiste il a vite choisi...
De plus effectivement l'histoire du réseau relationnel est évidente. Celui qui est bon dans son domaine et que cela est connu, il travaille plus qu'un salarié lambda parce qu'il a un carnet de commandes bien garni. Le seul problème pour lui c'est que s'il s'installe à son compte légalement, il va perdre des revenus, beaucoup et pour compenser il va devoir augmenter ses tarifs, beaucoup... moins intéressant pour lui, moins intéressant pour le client...
J'en connais qui font du black depuis des années, et qui épargnent à fond pour justement, la retraite...
et moi tout ceux que je connais qui font du black, c'est que des patrons ou des salariés et plutot assez bien payés à l'origine, et qui bossent pas pour depanner un fauché qui ne pourrait pas payer un professionnel, non non, ils bossent souvant pour des riches, même parfois des tres riches. des gens qui ont largement les moyens de payer
comme ils ont les dents longues, ils en n'ont jamais assez, et cela des 2 cotés.
des rmistes qui bossent au black c'est plutot marginal par rapport aux plus nantis qui ne s'en privent pas, + facile de faire du pognon avec du pognon, quand on a dejà du relationnel ou les outils de travail etc ..
comme ils ont les dents longues, ils en n'ont jamais assez, et cela des 2 cotés.
des rmistes qui bossent au black c'est plutot marginal par rapport aux plus nantis qui ne s'en privent pas, + facile de faire du pognon avec du pognon, quand on a dejà du relationnel ou les outils de travail etc ..
le black ne veut pas forcement dire pognon.
moi je fait du black à 90% sans echange monetaire direct. j'ai toujours privilegié de me faire "payer" en service ou biens de consomation (parfois en fin de mois mon RMI n'a pas bougé
c'est rare mais c'est arrivé).
quand j'etait salarié, j'avais toujours ces activités au black, moins bien sûr, mais toujours. ce n'est pas la situation precaire qui me fait agir ainsi, mais une volonté de longue date, d'objecteur de croissance, qui me fait lutter le plus possible contre le mode de consomation qu'on nous pousse a avoir.
exemple : je fais du poulet que j'echange chez certains contre de l'aliment pour poulet, chez d'autre contre du mouton pour mon congel, du boeuf.
je fais des legumes que j'echange contre du pain (plus pour longtemps car on construit un four).
mais je fais aussi des maquettes en pao, de la retouche photo, du façonnage pour une imprimerie, des site web, etc... pour quelques euros, comme je peut labourrer les 10 hectares du voisin contre un billet allez retour paris/yalta pour 2 (sa femme bosse en agence de voyage).
je ne pense pas voler quiconque, je pense simplement vivre un peu plus marginalement que la majorité et ca me plait.
sur ces 10 dernieres années, ils ont été deux à prétendre que ce mode de vie leur seraient inaccessible, venant de la ville, et y etant né, aujourd'hui il n'echangerait pour rien au monde leur petit hectare de legumes et leur mobilhomme.
d'ailleur je vais vous laisser quelque jours penards car je vais me "payer" un petit aller-retour en montagne la semaine prochaine pour ramener du fromage et de la bonne charcot'pour l'hiver.
@+
moi je fait du black à 90% sans echange monetaire direct. j'ai toujours privilegié de me faire "payer" en service ou biens de consomation (parfois en fin de mois mon RMI n'a pas bougé

quand j'etait salarié, j'avais toujours ces activités au black, moins bien sûr, mais toujours. ce n'est pas la situation precaire qui me fait agir ainsi, mais une volonté de longue date, d'objecteur de croissance, qui me fait lutter le plus possible contre le mode de consomation qu'on nous pousse a avoir.
exemple : je fais du poulet que j'echange chez certains contre de l'aliment pour poulet, chez d'autre contre du mouton pour mon congel, du boeuf.
je fais des legumes que j'echange contre du pain (plus pour longtemps car on construit un four).
mais je fais aussi des maquettes en pao, de la retouche photo, du façonnage pour une imprimerie, des site web, etc... pour quelques euros, comme je peut labourrer les 10 hectares du voisin contre un billet allez retour paris/yalta pour 2 (sa femme bosse en agence de voyage).
je ne pense pas voler quiconque, je pense simplement vivre un peu plus marginalement que la majorité et ca me plait.
sur ces 10 dernieres années, ils ont été deux à prétendre que ce mode de vie leur seraient inaccessible, venant de la ville, et y etant né, aujourd'hui il n'echangerait pour rien au monde leur petit hectare de legumes et leur mobilhomme.
d'ailleur je vais vous laisser quelque jours penards car je vais me "payer" un petit aller-retour en montagne la semaine prochaine pour ramener du fromage et de la bonne charcot'pour l'hiver.
@+
oui les rmistes sont coupables de beaucoup de choses dans ce pays, sorte de morpions, ou de parasites collé aux basques de l'etat, donc de ceux qui travaillent pour cotiser, ils ne sont pas tous comme ça, pour certains c'est tout a fait legitimes et heureusement qu'ils l'ont, mais pour d'autre ont devraient purement et simplement leurs couper, et vous verrez que comme par magie, ils vont vite retrouver du travail.
vous voulez un autre exemple singlant : prennez une cité, vous avez une famille avec 5 ou 6 marmots, les parents bossent pas, comme ils ont 6 gosse, ils touchent pas mal de rmi, ajouter a cela, les allocations familliales, l'apl pleint pot, les gosses a l'ecole qui vont voir les assistant sociale pour beneficier d'aide diverses pour payer les fournitures tout ça, a la fin du mois ca fait un beau paquet vous trouvez pas ?
pire encore, apres les gosses vont trainer dans les cités, casser des trucs agresser des gens dans le pire des cas, ou glander a rien faire dans le meilleur, mais pourquoi iraient ils bosser ? ils ont l'exemple de papa et maman, ils savent que même si il ont 18 ans a peine, ils leur suffit de trouver un femme dans le même style, de lui faire un môme et hop j'ai des revenus sans rien foutre, apres des que le premier est né on en fait un autre puis un autre jusqu'as atteindre un nombre suffisament elevé pour avoir un train de vie confortable.
desolé mais la pilulle passe plus chez moi, on les entretiens ces gens la.
moi je connais un immigré, le gars bosse pas, il est proprio d'une maison ici en françe, et d'une autre au "bled" mais comment paie ils tout ça je vous le demande.
vous voulez un autre exemple singlant : prennez une cité, vous avez une famille avec 5 ou 6 marmots, les parents bossent pas, comme ils ont 6 gosse, ils touchent pas mal de rmi, ajouter a cela, les allocations familliales, l'apl pleint pot, les gosses a l'ecole qui vont voir les assistant sociale pour beneficier d'aide diverses pour payer les fournitures tout ça, a la fin du mois ca fait un beau paquet vous trouvez pas ?
pire encore, apres les gosses vont trainer dans les cités, casser des trucs agresser des gens dans le pire des cas, ou glander a rien faire dans le meilleur, mais pourquoi iraient ils bosser ? ils ont l'exemple de papa et maman, ils savent que même si il ont 18 ans a peine, ils leur suffit de trouver un femme dans le même style, de lui faire un môme et hop j'ai des revenus sans rien foutre, apres des que le premier est né on en fait un autre puis un autre jusqu'as atteindre un nombre suffisament elevé pour avoir un train de vie confortable.
desolé mais la pilulle passe plus chez moi, on les entretiens ces gens la.
moi je connais un immigré, le gars bosse pas, il est proprio d'une maison ici en françe, et d'une autre au "bled" mais comment paie ils tout ça je vous le demande.