Merci à Songe pour son intervention équilibrée qui démontre que l'on peut débattre posément, aimablement, sur des sujets pouvant heurter des sensibilités. Pour poursuivre…
Je crains hélas qu'on aie dépassé un point de non retour dans la déstructuration des grands équilibres sociétaux.
Les luttes d'émancipation féminine furent totalement légitimes. J'étais moi-même bien jeune (autour de 10 ans) quand le MLF était le plus actif. On voyait fleurir dans Paris des manifestations de 100.000 ou 200.000 femmes portant sur la revendication de droits nouveaux. Ma mère en était. C'est dire si ça date.
La reconnaissance des droits des homosexuels est une histoire ancienne aussi. J'ai baigné là-dedans alors que j'avais entre 15 et 20 ans. J'en ai 57 maintenant. Cela date donc de près de 40 ans.
Petit à petit, depuis les années 60, la condition des femmes et des homos a évolué dans le sens de leurs revendications. C'est incontestable.
Les choses auraient pu en rester là mais parallèlement, en France, d'autres populations aux coutumes bien différentes des nôtres se sont installées. Et nous nous retrouvons dans une société schizophrénique où d'un côté les femmes se sont émancipées de leurs "tuteurs masculins" et de l'autre où des femmes se soumettent à d'autres tuteurs masculins venus de l'autre rive de la Méditerranée.
Aujourd'hui, les plus homophobes, les plus rétrogrades sur la condition féminine, les plus antisémites aussi d'ailleurs… ne sont pas les mâles blancs que l'on a effectivement fâcheuse tendance à tenir pour responsables de tous les maux.
La "prestation" de Macron à l'Elysée, le soir de la Fête de la Musique (quand il était entouré d'homos noirs), a plus choqué les personnes d'origine africaine que les mâles blancs. Car chez les Africains (nord-africains ou noirs), l'homosexualité ne s'affiche pas. Dans certains pays elle est même encore condamnée par les tribunaux. Ça ne choque pas du tout les autochtones.
Autre exemple : Les agressions en nombre de femmes allemandes par les migrants ont largement contribué au revirement qu'on observe aujourd'hui en Allemagne à propos des "réfugiés", des "clandestins". Fini les affiches "Welcome Refugees" brandies par des femmes. Les viols collectifs de Cologne et d'ailleurs ont jeté un froid. Et sérieux…
Le communautarisme n'a pas été imposé par les mâles blancs mais par ceux que nous accueillons. Beaucoup sont animés d'un instinct tribal très développé, de reconnaissance ethnique qui nous échappe totalement. Ce n'est pas un hasard si le mot "tribus" est apparu dans le vocabulaire courant alors que la France n'est plus un pays tribal depuis les Gaulois.
La région parisienne (que je connais bien) est de plus en plus compartimentée en zones tribales. Si vous allez à Montreuil par exemple, un quart ou un tiers de la population est d'origine malienne.
Je crains que les blancs (femmes et hommes) soient eux aussi contraints de se communautariser pour résister à la pression… communautaire. C'est-à-dire à s'organiser pour préserver et protéger leurs intérêts.
Vous me direz que leurs "avantages" sont encore largement supérieurs à ceux des autres. Possible, mais automatiquement ils diminuent à mesure que ceux des autres progressent. Il faut partager le gâteau. Sauf que beaucoup de blancs n'ont pas eu leur mot à dire. Voilà le fond du problème. La politique migratoire a toujours été décidée (imposée) sans l'assentiment populaire. Nous n'avons jamais eu l'occasion de nous faire entendre sur cette question.
Pour illustrer mon propos, je ne peux m'empêcher d'adresser un clin d'œil amical à notre regrettée Serabeth, avec cet extrait de "La Crise" (film de Coline Serreau) qu'elle avait partagé il y a quelques mois. Tellement juste et tellement vrai. D'ailleurs je ne comprends toujours pas pourquoi Serabeth a claqué la porte alors qu'elle intervenait souvent avec finesse sur des sujets éminemment polémiques qui ne la choquaient pas plus que ça.

Elle semblait même y trouver un intérêt certain.
https://www.youtube.com/watch?v=0dZYteH ... gs=pl%2Cwn