fricero a écrit :
Je suis chez DIRECT ENERGIE : je paye moins cher
Uniquement parce que EDF est obligé de vendre de l'électricité nucléaire à ses concurrents en-dessous du prix marché :
https://clients.rte-france.com/lang/fr/ ... _arenh.jsp
Or, ce procédé qu'est la régulation des prix est par nature contraire à l'esprit libéral qui veut mettre tout en concurrence dérégulé.
Si EDF leurs vendait l'électricité au prix marché, les concurrents seraient plus cher car ils n'ont pas de centrale nucléaire.
En bref, EDF subventionne ses concurrents ce qui fait gonfler les taxes et impôt afin de faire faire des profits à quelques actionnaires. Merci d'aider les riches à s'en mettre plein les poches.
fricero a écrit :
Avant je payais 15 € uniquement pour l'abonnement FRANCE TELECOM
Aujourd'hui pour 30 €, j'ai internet 250 chaînes et le tel illimité
Chaines que tu n'utilises pas donc tu paies pour un service "inutile". Et rien ne dit que France Télécom n'aurais pas baissé ses tarifs grâce à l'évolution technique et le prix serait peut-être même plus faible.
fricero a écrit :
La concurrence a du bon
Faux, c'est le mouvement technologique qui à fait baissé les coût donc le prix. Ce n'est pas la mise en concurrence car celle-ci a plutôt tendance à augmenter les coûts car l'on y perd sur l'effet d'échelle.
Dans le cas de la téléphonie mobile, les consommateurs paye pour 4 réseaux au lieu d'un donc le coût et au final le "prix coutant" pourraient être 3 fois plus faible et cela sans zone blanche.
En plus, l'administration des "PTT" à été transformé en "France Télécom" pour la mise en en concurrence. Les prix ont été volontairement bloqué assez haut afin de permettre à de nouveau opérateur d'arriver sur le marché car aucun opérateur n'aurait pu suivre le "prix coutant" que pratiquait l'administration.
D'ailleurs, je constate que sur les colis, la poste est bien moins cher que la plupart des sociétés de transport concurrente.
Le véritable problème est la gestion des entreprises publique car il y a un "copinage" d'une partie des élus pour mettre en place des gens qui n'ont pas les compétences et qui attendent un prochain mandat.
fricero a écrit :
Je pense qu'il ne peut pas y avoir de statu quo à la SNCF
Le statu quo est une hérésie mais la question n'est pas le statut du cheminot. La vrai question c'est la gestion du système ferroviaire.
Lorsque l'on gèle l'investissement dans le matériel, on finit par gonfler les coût.
Au départ, on supprime les entretiens "préventif" pour faire des économies. Et au départ ça marche. Sauf qu'au bout d'un moment, les petits problèmes s'accumulent et s'amplifient les uns et les autres et la, au lieu de payer 60€ pour changer les boulons d'une éclisse, on va payer 10000€ de réparation sur un wagon car l'éclisse sera passée à travers le plancher.
Les entreprises privée font la même chose, beaucoup ne savent pas gérer les préventifs car cela "coute cher" et parce que ce sont les comptables et les actionnaires qui font la plus et le beau temps. On n’écoute plus les techniciens et après, ca vient pleurer et exiger de faire PLUS (au lieu de faire MIEUX) parce que la qualité ou la productivité n'est plus au rendez-vous.
On trouve des métros et de tramway sans conducteur, pourquoi pas de TGV sans conducteur ? La technologie est la.
=> Tout simplement parce l'emploi a vie n'est plus garanti. Or tout gain de productivité produisant des licenciements, les gens n'en veulent pas. Alors que si tu dis "on conservera tout les effectifs, vous ferez autre chose", les gens seront incité à augmenter la productivité car ils travailleront moins mais conserveront leurs poste. La paresse étant un puissant moteur, celle-ci fait le reste car les gens chercherons des moyens d'optimiser leurs travail au maximum pour en faire le moins possible.
C'était le but même du statut de fonctionnaire mais nos politiques et nos "manager" l'ont oublié.
fricero a écrit :
Un reportage sur les petites lignes : 6 agents dans le train et 3 passagers...
Tu mets des bus
Mais tu éludes totalement une question essentielle : pourquoi n'y a-t-il que 3 passagers ? Quand j'écoute mes aînés, dans les années 60/70, ces "petites lignes" étaient bondée, tu payais ton billet au kilomètre parcourue. Les lignes "non rentable" étaient compensée par les lignes "rentable".
Les billets n'étaient pas vendu "au prix marché" avec des tarifs en yo-yo comme actuellement où le même trajet peux te coûter 35€ un jour et 150€ le suivant. S'il y a avait plus de monde, on attachait des wagons en plus mais pour cela, il faut des wagons compatible en stock dans les gare et le stock "est un coût" (à noter que personne ne regarde la rentabilité économique d'un stock).
Je t'avoue que je n'ai même plus le réflexe de regarder les prix des trains pour éventuellement les prendre à cause de ce genre de mauvaise surprise.
Si tu regardes bien, avec le "tout TGV" et le "uniquement les grandes distances" les petites gare ont totalement disparue donc la personne qui faisait 10km en train pour se rendre à leur travail le fait maintenant en voiture.
Or, pour faire baisser le prix, il faut baisser le "coût par utilisateur" lié à l'infrastructure et il n'y a que deux solutions :
- Baisser le coût de l'infrastructure
- Attirer de nouveaux voyageurs afin d'amortir le coût sur plus de monde.
Mettre des bus ne résoudra pas les problèmes de fond : Les petites gares ont disparue et le maillage du réseau est plus faible que ce qui est nécessaire.
La mise en concurrence n'a encore qu'un seul but : remplir les poches de quelques gros actionnaires.
Sur les lignes "rentable", les prix des billets seront plus haut "du fait de la forte demande" et sur les petites lignes, les régions devront payer pour maintenir la ligne et les profits des entreprises afin de les verser à leurs actionnaires.
Voila la triste réalité.