831 plans de licenciement de janvier à octobre 2013 ! (prévision pour 2013: autour d'un millier, si j'ai bien compris)
Plus de 40% de ces plans de licenciement concerne la région parisienne.
Une chose qu'on avait déjà mis en évidence ici est que:
Ensuite car les licenciements pour motifs économiques, dont les PSE, ne représentent qu'une petite minorité des nouveaux chômeurs chaque mois. "C'est 2,7% des nouveaux inscrits à Pôle emploi en octobre 2013, alors que c'est 25% pour les fins de CDD", explique encore Jean-Louis Dayan.
Le mot d’ordre : tenter de sauver Tilly-Sabco et plus largement les activités volailles du grand export. Sont conviés Triskalia, Terrena, Sofiprotéol, Coop de France, LDC, Unigrains, les groupements de producteurs ainsi que les syndicats. Il y a urgence. Tilly-Sabco, est au bord du gouffre. Sa production est quasi stoppée, son personnel (340 salariés) au chômage technique.
Xavier Beulin, le président de Sofiprotéol , estime que « les rustines ne suffiront pas », il préconise un plan global pour la filière française, dont le danger vient surtout des pays voisins puisque, selon lui, « 40 % des volailles consommées en France sont importées d’Allemagne, des Pays-Bas et de Belgique ».
Tilly-Sabco, qui emploie 340 personnes à Guerlesquin (Finistère) et dont l'activité fonctionne au ralenti depuis plusieurs mois, pourrait être amené à déposer le bilan avant la fin de l'année.
L'Assurance maladie se serre la ceinture, quitte à "s'asphyxier" même, selon FO. Le conseil d'administration de la Caisse nationale d'Assurance maladie (Cnam) a donné jeudi un avis favorable à la feuille de route 2014-2017, qui prévoit 4.490 suppressions de postes sur la période. Cette convention d'objectifs et de gestion (COG), qui doit encore être signée avec l'Etat, a reçu l'avis favorable de 15 administrateurs (dont le Medef et la CGPME). Treize ont voté contre (dont la CGT, FO,et la CFE-CGC) et 7 se sont abstenus (dont la CFDT et la CFTC ).
Les 1404 suppressions de postes, contre 1516 initialement annoncées, concernent les services informatique, marketing, réseaux et les fonctions support. "Nous avons des vraies craintes concernant la possibilité de faire fonctionner l'entreprise avec autant de départs", a ajouté Azzam Ahdab. La filiale du groupes Bouygues continue de souffrir de la concurrence exacerbée sur le marché de la téléphonie mobile et a vu son résultat net divisé par deux au premier semestre.
Ce mardi 2 septembre 2014, le plan de redressement de l'entreprise Cheynet de Saint-Just-Malmont a été confirmé, en l'état, par le tribunal de commerce de Lyon.
Le plan prévoit 113 suppressions d'emplois, soit 30% des effectifs. Reste à savoir combien il y aura de licenciements secs après les reclassements et les départs en retraite anticipés. De son côté, la CGT demande la révision du plan. C'est le 16 décembre qu'une prochaine audience statuera entre la mise en route du plan social, la prolongation de la période d'observation ou la liquidation judiciaire.
Les produits asiatiques étouffent-ils le marché français ?
D'après le directeur général de Cheynet & fils, Jean-Jacques Monge : « Le facteur économique déclenchant les difficultés de l'industrie textile en France, c'est la levée des quotas en 2005 par l'OMC (Organisation Mondiale du Commerce) qui a fait que tout d'un coup l'Europe a vu déferler une vague de produits asiatiques sur le marché ». Il nous explique que depuis les entreprises cherchent à s'ajuster en dimensionnant de plus en plus petit. Il confirme que le marché des produits finis soit en croissance, c'est-à-dire qu'il se vend de plus en plus de lingerie féminine puisque la population augmente mais que le nombre de sous-vêtements créés en France en particulier mais aussi en Europe diminue puisqu'ils sont fabriqués de plus en plus en Asie.
Dernière modification par cestpasvrai le 30 sept. 2014, modifié 1 fois.
La directrice des ressources humaines de La Poste, Sylvie François, a laissé entendre que le groupe n’est plus tenu de respecter son engagement de ne pas faire de plan social d’ici 2020. Une menace déguisée suite au rejet d’un accord social par trois syndicats majoritaires (CGT, SUD-PTT et FO).
L’entreprise qui emploie près de 222 000 personnes a supprimé 5 000 emplois au premier semestre 2014, affirme SUD-PTT et la CGT, qui notent aussi que la précarité progresse dans l’entreprise, son taux étant en augmentation de près de 5 %, avec 22 895 CDD en 2013. Le dernier bilan social faisait état de quelque 4 900 suppressions de postes en 2013, indique la CGT, « alors que La Poste a affiché pour 2013 un bénéfice net en progression de 31%, un résultat net de 627 millions et un chiffre d’affaires annuel de 22,08 milliards d’euros, en progression de 2% sur un an ».
Pour l’heure, l’absence de plan social à La Poste n’empêche pas les effectifs de chuter, les départs n’étant pas tous remplacés. De son côté, le PDG de La Poste, Philippe Wahl a prévenu en début d’année que le groupe ralentirait les embauches en 2015.
L'annonce du plan social sera confirmé ce jeudi matin lors d'un comité central d'entreprise. Les salariés sont sous le choc.
Les salariés sont abasourdis depuis les révélations de Ouest-France. Ce matin, lors d'un comité central d'entreprise, la direction annoncera la suppression de 250 emplois sur les 450 que compte le site de production d'ascenseurs, à Saint-Barthélémy d'Anjou. Hier, la direction est venue l'annoncer à Christophe Béchu, président d'Angers Loire métropole.
Ce n'est que ça dans les journaux
Et pour arriver à + 45 000 chômeurs d'ici la fin de l'année, ce sont des dégraissages à chaque fois massifs et violents
Conforama vient de publier ses résultats 2013-2014 : ils sont très bons malgré la crise qui touche la France et l’Europe.
Le chiffre d’affaire du groupe Conforama a progressé sur cette période de 1 % à 3 101 milliards d’euros. La France (2/3 des établissements du groupe) gagne 2,5 % à périmètre constant. Simultanément, la marge de Conforama s’améliore, passant de 119 à 140 millions d’euros (soit + 18 %). Dans ce contexte, le propriétaire du groupe Conforama, le groupe sud-africain Steinhoff envisage une cotation secondaire sur la bourse de Francfort. Tout va très bien pour Conforama et son actionnaire principal.
En revanche, pour les salariés, le tableau est beaucoup plus sombre. En effet, pour cette cotation en bourse les salariés ont dû subir plusieurs plans sociaux et « se serrer la ceinture ». Depuis 2009, le groupe Conforama a mis en place un plan de mobilité volontaire sur toute la France, plusieurs plan sociaux pour arriver à une fermeture définitive de La Maison de Valérie, des plans sociaux avec fermetures d’établissement en Italie et en péninsule ibérique, un plan social dans le service après-vente avec la fermeture de 7 établissements Conforama service et 288 suppressions de postes et la fermeture de 2 établissements Conforama en région parisienne (St-Brice et Malakoff).
Dans le même temps, les effectifs en France ont « fondu comme neige au soleil » : moins 2 000 salariés à périmètre constant sur 5 ans, ce qui se traduit par des établissements en sous-effectif et des conditions de travail qui deviennent inacceptables. Les salaires sont bloqués et la participation aux bénéfices est nulle depuis 4 ans.
Le ministère de la Défense doit annoncer ce mercredi l'ensemble des restructurations ou suppressions d'unités pour l'année 2015, dans le cadre de la Loi de programmation militaire (LPM, 2014-2019) votée fin décembre. Ces restructurations doivent permettre de réaliser d'importantes économies budgétaires et de nouvelles coupes dans les effectifs des armées. Pour 2015, ce sont 7.500 postes qui doivent ainsi être supprimés.