RainCrow a écrit : ↑30 oct. 2023
Statovore a écrit : ↑30 oct. 2023
RainCrow a écrit : ↑29 oct. 2023
C'est pourtant le cas avec cette réforme. Le gouvernement a bien spécifié qu'ils coupent les droits a toutes personnes ne voulant pas faire (ou n'arrive pas à les faire) ces 15h, il y a aucun filet de sécurité... On a vraiment un gouvernement qui dirige au "marche ou crève". Ils auraient bien pu garder le RSA socle, comme filet de sécurité, et jouer sur le RSA activité avec leur réforme, mais non, même le RSA socle est viré aussi en cas de refus.
Sauf qu'on a des gouvernements qui ont tendance à faire dans la "com" plutôt que d'agir et celui-ci n'échappe pas à la règle.
S'il applique sa réforme à fond, les effets de bord vont être terrible.
Soit cela va ruiner les finances publique, soit cela va générer une montée des incivilités et de la délinquance avec un système judiciaire et pénitentiaire totalement surchargé.
Entre les milliers de personnes désespérées, la police qui essayera de tenir le truc à tout prix avec les dérapages qui vont avec et les criminels qui voudront profiter du désordre, l'épisode des gilets jaune risque de ressembler à une blague.
On commence à lire que notre ministre du travail veut une mise en application "progressive sur 3 ou 4 ans". C'est déjà la preuve qu'ils savent que ce n'est pas applicable à grande échelle.
Pour un gouvernement qui fait que de la com je trouve qu'on a un gouvernement qui insiste bien sur la chose, La réforme de la retraite est aussi de la com, et pourtant bien effective. Depuis un bon moment, taper sur les pauvres est un sport national pour nos politiques mais Macron est pour le moment le premier a prendre ce problème au sérieux. Je suis pas sur que ce n'est que de la com au final.
Son application va être terrible en effet, tu as raison sur ce point. Mais de croire que quelques casses va renverser le gouvernement. Pour rappel, les gilets jaunes n'a rien changé, la manif pour la réforme de la retraite n'a rien changé. Si cela dégénère, ce que le gouvernement espère, ils enverront les flics pour calmer le jeu et pourront mettre encore plus de loi liberticide. De plus, c'est triste à dire, mais les personnes au RSA sont plutôt mal vu, grâce à la droite et leurs martelages quotidien que le RSA est un fainéant, voleur, fraudeur, etc. Je vois mal du monde encourager les personnes au RSA à se défendre... Suffit d'ailleurs de lire les commentaires dans les journaux d'info portant sur le sujet.
La délinquance va monter, assurément, mais que fait le gouvernement pour cela ? Ah oui, ils ont durci la peine pour toute agression d'un élu. Pour nous ca va, y a aucun problème.....
D'ailleurs petite parenthèse: En Italie, depuis que Meloni a supprimé le RSA local, on a des nouvelles ?
Et puis bon, l'avenir de la France ils s'en tapent, en 2027, ils y a de fortes chances qu'ils seront plus là et aura passé la patate chaude au prochain gouvernement qui fera à son tour son show. De plus, y a peu de chance qu'ils passent par France Travail à ce moment là ^^
Après, je m'énerve souvent sur ce gouvernement, mais ces réformes auraient vu le jour aussi avec d'autres.
En supprimant le RSA italien, Giorgia Meloni provoque une levée de boucliers
L'annonce a été brutale. Le 27 juillet, environ 169.000 familles italiennes ont reçu un SMS les informant qu'elles ne percevraient plus le revenu de citoyenneté , sans plus de précision. Cette aide sociale, similaire au RSA français, bénéficiait à 1,6 million de foyers précaires, essentiellement dans le sud de la péninsule.
Introduite par le Mouvement 5 Etoiles en 2018, elle était plafonnée à 780 euros par mois à destination des ménages déclarant des revenus annuels inférieurs à 9.360 euros. Le gouvernement a annoncé sa suppression au printemps dernier sans préciser clairement la transition vers un nouveau dispositif. Une confusion qui plonge de nombreux Italiens démunis dans une profonde appréhension ou la colère.
La bête noire de Giorgia Meloni
Giorgia Meloni a toujours fustigé le revenu de citoyenneté, « symbole de l'assistanat » selon elle. Le 1er mai dernier, elle signait un « décret travail » entérinant l'abolition de ce qui était devenu un totem de la gauche. Le gouvernement entendait revoir en profondeur le dispositif des aides sociales. Un « chèque d'inclusion » entrera en vigueur le 1er janvier et sera réservé aux familles composées de personnes présentant un handicap, aux mineurs ou aux plus de 60 ans.
Il sera plafonné à 500 euros par mois (630 euros pour les foyers comptant des personnes de plus de 67 ans ou présentant un grave handicap), auxquels s'ajouteront 280 euros pour les foyers non-propriétaires de leur logement. D'une durée de dix-huit mois, il pourra être renouvelé pour un an après une carence d'un mois. « Nous réformons le revenu de citoyenneté pour faire la différence entre ceux qui sont capables de travailler et ceux qui ne le sont pas », avait alors justifié Giorgia Meloni.
« Guerre contre les pauvres »
Après l'envoi des SMS controversés, des manifestations ont eu lieu devant les bâtiments abritant les services sociaux, notamment à Naples. Ces derniers sont submergés d'appels inquiets demandant des explications à un personnel qui ne sait pas quoi répondre. Antonio Decaro, le président de l'ANCI (Association nationale des communes italiennes) demande au gouvernement de s'expliquer au plus vite pour ne pas aviver encore plus les tensions.
Elly Schlein, la secrétaire du Parti démocrate (opposition de centre gauche), exige pour sa part que Giorgia Meloni se présente devant le Parlement. Elle dénonce « sa brutalité contre des personnes qui ont du mal à concilier déjeuner et dîner. C'est une déclaration de guerre contre les pauvres et nous sommes prêts à nous battre contre cette bombe sociale ».
Inflation plus élevée
La dégradation de la situation économique pourrait allumer la mèche. Le PIB a reculé de 0,3 % au deuxième trimestre . L'inflation italienne reste plus élevée que celle de la zone euro. Elle a lentement reflué à 5,3 % en juillet, sauf pour les prix des produits de première nécessité, obligeant les ménages à réduire leurs dépenses alimentaires.
Selon un rapport de l'organisation patronale Confindustria, cela constitue « un fardeau pour la croissance puisque l'alimentation représente 14 % de toutes les dépenses, juste derrière celles de logement, d'eau et d'énergie (23 %) ». La plus forte inflation alimentaire depuis près de 40 ans a en outre poussé plus de 3,1 millions d'Italiens à recourir l'an dernier aux soupes populaires pour se nourrir.