La droite repart en guerre contre le RSA
Anne Roumanoff interpelle Laurent Wauquiez
– Ces gens-là sont des feignants ! S’ils sont au chômage, c’est qu’ils l’ont bien cherché. Regardez, moi je n’ai jamais été au chômage, jamais !
– C’était pas la même époque, madame Michu, maintenant il y a la crise économique.
– Mais non ! La vérité, c’est que si on n’aidait pas autant les gens, ils se bougeraient les fesses pour trouver du travail. Tenez, le poissonnier à côté de chez moi, il cherche quelqu’un entre 4 et 6 heures du matin trois jours par semaine, il ne trouve personne ! Les gens ne sont pas courageux.
– Oui mais regardez mon neveu, madame Michu. Il cherche du travail depuis trois ans, il trouve pas et pourtant il est bac+7 en communication et en linguistique. Là, il est à temps partiel au McDo en attendant…
– C’est bien la preuve que j’ai raison : ceux qui ne font pas la fine bouche, ils trouvent toujours quelque chose.
– Madame Michu, mon neveu avec son salaire à temps partiel, il peut même pas se loger. Dans son secteur, il trouve rien, pourtant il a déjà fait huit stages. Le problème, c’est qu’il n’a pas de relations.
– Si ça peut aider, je veux bien parler de lui à mon poissonnier… N’empêche, vous allez pas me dire que tous ceux qui sont au RSA, ils veulent s’en sortir ! Il paraît qu’ils touchent 466 euros par mois ; 466 euros à rien faire, vous vous rendez compte.
– Attendez madame Michu, avec 466 euros, on ne vit pas, on survit.
– Mais parfois ils sont deux au RSA, plus les allocations familiales, plus l’allocation logement…
– C’est plafonné à 700 euros par foyer, ils l’ont dit chez Jean-Pierre Pernaut.
– N’empêche, vous m’enlèverez pas de l’idée que ces gens-là, quelque part, ils ont la belle vie… Puis s’ils en sont là, quand même, c’est qu’ils l’ont bien cherché.
– Et tous ceux qu’on voit fouiller dans les poubelles après les marchés, vous croyez qu’ils font ça pour le plaisir ? Et ceux qui habillent leurs enfants dans des vide-greniers avec des vêtements à 50 centimes d’euros…
– Oui, mais moi j’en connais qui sont au RSA et qui travaillent au noir à refaire des appartements ou à garder des gosses ! Ceux-là sont pas malheureux, croyez-moi ! Pendant ce temps, les smicards qui se lèvent tôt pour travailler, ils ont aucune aide et ils s’en sortent pas. C’est pour ça que forcer les gens au RSA à travailler cinq heures par semaine aux sorties des écoles, c’est une bonne idée.
– Réfléchissez, madame Michu, ça risque de prendre du boulot à des gens qui sont payés pour ça et qui se retrouveront au RSA.
– Et alors ? (Là, madame Michu hausse les épaules et se met à chuchoter.) Le vrai problème, c’est quand même que ces gens au RSA, souvent ils ne sont même pas Français. Enfin, Français, vous m’avez compris…
– Et votre tante, madame Michu ? Celle qui est malade et qui peut plus travailler, sans le RSA, vous m’aviez pas dit qu’elle se serait fait expulser de son studio avec son fils ?
– Oui, mais ma tante c’est pas pareil, elle en a vraiment besoin… Alors que les profiteurs, les assistés professionnels, y’en a marre, ça suffit, ras-le-bol ! Comme je dis souvent, y’a qu’à ! Faut qu’on ! Toute façon, ils ont fait un sondage, tout le monde pense comme moi. Enfin, ils ont interrogé 981 personnes et 67% pensent comme moi, donc j’ai raison !
Va-t-on laisser madame Michu et les sondages diriger la France ? Est-ce que gouverner, ça n’est pas élever les gens vers le haut en cherchant le bien commun ? Je ne crois pas, monsieur Wauquiez, qu’on lutte contre la pauvreté en luttant contre les pauvres. Si on n’y prend pas garde, le populisme pourrait bien devenir le cancer de la démocratie.
Anne Roumanoff - Le JDD du 14 mai 2011
http://www.lafusionpourlesnuls.com/arti ... 71673.html
– C’était pas la même époque, madame Michu, maintenant il y a la crise économique.
– Mais non ! La vérité, c’est que si on n’aidait pas autant les gens, ils se bougeraient les fesses pour trouver du travail. Tenez, le poissonnier à côté de chez moi, il cherche quelqu’un entre 4 et 6 heures du matin trois jours par semaine, il ne trouve personne ! Les gens ne sont pas courageux.
– Oui mais regardez mon neveu, madame Michu. Il cherche du travail depuis trois ans, il trouve pas et pourtant il est bac+7 en communication et en linguistique. Là, il est à temps partiel au McDo en attendant…
– C’est bien la preuve que j’ai raison : ceux qui ne font pas la fine bouche, ils trouvent toujours quelque chose.
– Madame Michu, mon neveu avec son salaire à temps partiel, il peut même pas se loger. Dans son secteur, il trouve rien, pourtant il a déjà fait huit stages. Le problème, c’est qu’il n’a pas de relations.
– Si ça peut aider, je veux bien parler de lui à mon poissonnier… N’empêche, vous allez pas me dire que tous ceux qui sont au RSA, ils veulent s’en sortir ! Il paraît qu’ils touchent 466 euros par mois ; 466 euros à rien faire, vous vous rendez compte.
– Attendez madame Michu, avec 466 euros, on ne vit pas, on survit.
– Mais parfois ils sont deux au RSA, plus les allocations familiales, plus l’allocation logement…
– C’est plafonné à 700 euros par foyer, ils l’ont dit chez Jean-Pierre Pernaut.
– N’empêche, vous m’enlèverez pas de l’idée que ces gens-là, quelque part, ils ont la belle vie… Puis s’ils en sont là, quand même, c’est qu’ils l’ont bien cherché.
– Et tous ceux qu’on voit fouiller dans les poubelles après les marchés, vous croyez qu’ils font ça pour le plaisir ? Et ceux qui habillent leurs enfants dans des vide-greniers avec des vêtements à 50 centimes d’euros…
– Oui, mais moi j’en connais qui sont au RSA et qui travaillent au noir à refaire des appartements ou à garder des gosses ! Ceux-là sont pas malheureux, croyez-moi ! Pendant ce temps, les smicards qui se lèvent tôt pour travailler, ils ont aucune aide et ils s’en sortent pas. C’est pour ça que forcer les gens au RSA à travailler cinq heures par semaine aux sorties des écoles, c’est une bonne idée.
– Réfléchissez, madame Michu, ça risque de prendre du boulot à des gens qui sont payés pour ça et qui se retrouveront au RSA.
– Et alors ? (Là, madame Michu hausse les épaules et se met à chuchoter.) Le vrai problème, c’est quand même que ces gens au RSA, souvent ils ne sont même pas Français. Enfin, Français, vous m’avez compris…
– Et votre tante, madame Michu ? Celle qui est malade et qui peut plus travailler, sans le RSA, vous m’aviez pas dit qu’elle se serait fait expulser de son studio avec son fils ?
– Oui, mais ma tante c’est pas pareil, elle en a vraiment besoin… Alors que les profiteurs, les assistés professionnels, y’en a marre, ça suffit, ras-le-bol ! Comme je dis souvent, y’a qu’à ! Faut qu’on ! Toute façon, ils ont fait un sondage, tout le monde pense comme moi. Enfin, ils ont interrogé 981 personnes et 67% pensent comme moi, donc j’ai raison !
Va-t-on laisser madame Michu et les sondages diriger la France ? Est-ce que gouverner, ça n’est pas élever les gens vers le haut en cherchant le bien commun ? Je ne crois pas, monsieur Wauquiez, qu’on lutte contre la pauvreté en luttant contre les pauvres. Si on n’y prend pas garde, le populisme pourrait bien devenir le cancer de la démocratie.
Anne Roumanoff - Le JDD du 14 mai 2011
http://www.lafusionpourlesnuls.com/arti ... 71673.html
Re: La droite repart en guerre contre le RSA
Oooooh ! Joli ce dialogue !
On dirait ma belle mère !
On dirait ma belle mère !

Re: La droite repart en guerre contre le RSA
Hirsch : l’UMP lui accorde 6 mn 15 pour le RSA !
http://tempsreel.nouvelobs.com//actuali ... e-rsa.html
http://tempsreel.nouvelobs.com//actuali ... e-rsa.html
Et c'est reparti !
Mal contrôlé, le RSA compte à lui seul pour 41% des fraudes aux minima sociaux. Soit 221 à 328 millions d’euros escroqués chaque année à l’Etat… qui contre-attaque.
La chasse aux fraudeurs est lancée. Durant quatre mois, l'opération «coup de poing» d'ores et déjà lancée par 14 caisses d'allocations familiales (CAF) va intensifier le contrôle sur le RSA (revenu de solidarité). La ministre de la Solidarité et de la Cohésion sociale, Roselyne Bachelot, a clairement actionné le turbo et a fait de ce sujet «brûlant» l'une de ses priorités. Pas question de tendre le dos aux critiques, après les déclarations controversées du ministre des Affaires européennes, Laurent Wauquiez, affirmant que «notre système social encourage l'assistanat». La priorité : les escroqueries en «réseau».
Plus de 200.000 prestations indues
Ils seraient plus de 200.000 chaque année à percevoir frauduleusement des aides sociales versées par les Caisses nationales d'allocations familiales (CNAF), soit 2,15% des allocataires, selon une source proche du ministère. Le RSA, mis en place depuis juin 2009, est de loin la prestation sociale la plus fraudée. Près de 1,85 million de personnes en bénéficient en France. «Cette prestation est soumise à de nombreuses conditions d'accès : ressources, âge, enfants à charge, résidence... Et les droits d'accessibilité sont révisés tous les trois mois. Cela augmente le risque d'erreurs et les omissions intentionnelles. La complexité d'une prestation correspond à la fréquence de sa fraude», souligne Daniel Buchet, responsable de la mission «fraude» à la CNAF.
10 % seulement des fraudes sont détectées
L'an dernier, seulement 13.114 cas de fraudes ont pu être identifiés, pour un préjudice global de 90 millions d'euros (contre 85,7 millions d'euros en 2009). Très loin des 540 à 800 millions que coûteraient annuellement ces fraudes aux prestations sociales. La CNAF récupère bien 90% des sommes indues identifiées, mais elle n'identifie que 10% des fraudes.
Pour contrôler les 11.281.390 allocataires, la CNAF dispose d'une panoplie d'instruments. En première ligne, les 619 agents de contrôle répartis dans 123 caisses d'allocations familiales, opèrent des vérifications à domicile. En 2010, ils ont effectué plus de 264.000 contrôles chez des particuliers soupçonnés de tromper le système.
Coopérations et échanges d'informations
Les caisses coopèrent également avec d'autres administrations au sein de comités opérationnels départementaux de lutte anti-fraude (Codaf). «Les services des CAF, de la Caisse primaire d'assurance maladie (CPAM), les services fiscaux, l'Ursaff et la gendarmerie échangent des informations pour identifier des fraudes qui évoluent en permanence. Il faut sans cesse adapter notre arsenal juridique», observe Pascal Buchet. Actuellement, les services des impôts restent les meilleurs détecteurs.
Fausses déclarations
«Dans 94% des cas, la fraude est liée à une fausse déclaration de situation ou à une non-déclaration de changement de situation, de façon intentionnelle», rapporte Daniel Buchet. Les caisses ont accès aux factures (téléphone, Internet, eau, électricité...) pour vérifier la validité d'une adresse. Elles peuvent interroger l'éducation nationale pour vérifier si un enfant déclaré à charge... existe réellement. Depuis avril 2010, les CAF peuvent s'appuyer sur le fichier des comptes bancaires (Ficoba), afin de vérifier les mouvements sur les comptes. «Quand une personne déclare qu'elle ne travaille pas et qu'elle perçoit le RSA, on peut vérifier la réalité de ses ressources.» L'Etat reçoit aussi l'appui inattendu de voisins ou «amis» anonymes... «L'an dernier, nous avons traité 5.000 dénonciations venant de particuliers. Une sur cinq est fondée», confie Daniel Buchet.
Jusqu'à cinq ans de prison ferme
L'an dernier, près de 2.750 plaintes pénales ont été déposées par les services de la CNAF. «Nous avons une politique pénale active qui est maintenue depuis plusieurs années. La sanction doit être adaptée à la gravité de la fraude», indique Daniel Buchet. La plus lourde se règle au pénal, avec des peines pouvant aller jusqu'à cinq ans de prison ferme. Les organismes de la Sécurité sociale peuvent également délivrer des pénalités administratives et financières, dont le montant moyen est de 600 €. La moins grave étant l'avertissement, qui s'apparente à un rappel à la loi. «Mais nous avons l'obligation de déposer plainte lorsque la fraude est supérieure à 12.000 €», souligne-t-il. Le taux de déclassement sans suite intervient dans 60% des cas.
Le bilan de l'opération sera dressé fin juin. Il pourrait déboucher, début septembre, sur des mesures législatives ou réglementaires pour adapter l'arsenal anti-fraude.
http://www.francesoir.fr/actualite/soci ... 03578.html
La chasse aux fraudeurs est lancée. Durant quatre mois, l'opération «coup de poing» d'ores et déjà lancée par 14 caisses d'allocations familiales (CAF) va intensifier le contrôle sur le RSA (revenu de solidarité). La ministre de la Solidarité et de la Cohésion sociale, Roselyne Bachelot, a clairement actionné le turbo et a fait de ce sujet «brûlant» l'une de ses priorités. Pas question de tendre le dos aux critiques, après les déclarations controversées du ministre des Affaires européennes, Laurent Wauquiez, affirmant que «notre système social encourage l'assistanat». La priorité : les escroqueries en «réseau».
Plus de 200.000 prestations indues
Ils seraient plus de 200.000 chaque année à percevoir frauduleusement des aides sociales versées par les Caisses nationales d'allocations familiales (CNAF), soit 2,15% des allocataires, selon une source proche du ministère. Le RSA, mis en place depuis juin 2009, est de loin la prestation sociale la plus fraudée. Près de 1,85 million de personnes en bénéficient en France. «Cette prestation est soumise à de nombreuses conditions d'accès : ressources, âge, enfants à charge, résidence... Et les droits d'accessibilité sont révisés tous les trois mois. Cela augmente le risque d'erreurs et les omissions intentionnelles. La complexité d'une prestation correspond à la fréquence de sa fraude», souligne Daniel Buchet, responsable de la mission «fraude» à la CNAF.
10 % seulement des fraudes sont détectées
L'an dernier, seulement 13.114 cas de fraudes ont pu être identifiés, pour un préjudice global de 90 millions d'euros (contre 85,7 millions d'euros en 2009). Très loin des 540 à 800 millions que coûteraient annuellement ces fraudes aux prestations sociales. La CNAF récupère bien 90% des sommes indues identifiées, mais elle n'identifie que 10% des fraudes.
Pour contrôler les 11.281.390 allocataires, la CNAF dispose d'une panoplie d'instruments. En première ligne, les 619 agents de contrôle répartis dans 123 caisses d'allocations familiales, opèrent des vérifications à domicile. En 2010, ils ont effectué plus de 264.000 contrôles chez des particuliers soupçonnés de tromper le système.
Coopérations et échanges d'informations
Les caisses coopèrent également avec d'autres administrations au sein de comités opérationnels départementaux de lutte anti-fraude (Codaf). «Les services des CAF, de la Caisse primaire d'assurance maladie (CPAM), les services fiscaux, l'Ursaff et la gendarmerie échangent des informations pour identifier des fraudes qui évoluent en permanence. Il faut sans cesse adapter notre arsenal juridique», observe Pascal Buchet. Actuellement, les services des impôts restent les meilleurs détecteurs.
Fausses déclarations
«Dans 94% des cas, la fraude est liée à une fausse déclaration de situation ou à une non-déclaration de changement de situation, de façon intentionnelle», rapporte Daniel Buchet. Les caisses ont accès aux factures (téléphone, Internet, eau, électricité...) pour vérifier la validité d'une adresse. Elles peuvent interroger l'éducation nationale pour vérifier si un enfant déclaré à charge... existe réellement. Depuis avril 2010, les CAF peuvent s'appuyer sur le fichier des comptes bancaires (Ficoba), afin de vérifier les mouvements sur les comptes. «Quand une personne déclare qu'elle ne travaille pas et qu'elle perçoit le RSA, on peut vérifier la réalité de ses ressources.» L'Etat reçoit aussi l'appui inattendu de voisins ou «amis» anonymes... «L'an dernier, nous avons traité 5.000 dénonciations venant de particuliers. Une sur cinq est fondée», confie Daniel Buchet.
Jusqu'à cinq ans de prison ferme
L'an dernier, près de 2.750 plaintes pénales ont été déposées par les services de la CNAF. «Nous avons une politique pénale active qui est maintenue depuis plusieurs années. La sanction doit être adaptée à la gravité de la fraude», indique Daniel Buchet. La plus lourde se règle au pénal, avec des peines pouvant aller jusqu'à cinq ans de prison ferme. Les organismes de la Sécurité sociale peuvent également délivrer des pénalités administratives et financières, dont le montant moyen est de 600 €. La moins grave étant l'avertissement, qui s'apparente à un rappel à la loi. «Mais nous avons l'obligation de déposer plainte lorsque la fraude est supérieure à 12.000 €», souligne-t-il. Le taux de déclassement sans suite intervient dans 60% des cas.
Le bilan de l'opération sera dressé fin juin. Il pourrait déboucher, début septembre, sur des mesures législatives ou réglementaires pour adapter l'arsenal anti-fraude.
http://www.francesoir.fr/actualite/soci ... 03578.html
Re: La droite repart en guerre contre le RSA
L'Etat reçoit aussi l'appui inattendu de voisins ou «amis» anonymes... «L'an dernier, nous avons traité 5.000 dénonciations venant de particuliers. Une sur cinq est fondée», confie Daniel Buchet.(quote)
Avec des informations aussi sure, etonnant qu'il n'y est que 10 % de controles de fraudes!
Quelle solidarité et tolérance, le pays des droits de l'homme
Avec des informations aussi sure, etonnant qu'il n'y est que 10 % de controles de fraudes!
Quelle solidarité et tolérance, le pays des droits de l'homme

Re: La droite repart en guerre contre le RSA
Les impôts fonctionnent aussi ainsi pour leurs contrôles, grâce à de braves citoyens envoyant des lettres anonymes. Rien n'a changé...L'Etat reçoit aussi l'appui inattendu de voisins ou «amis» anonymes.
A moins qu'il n'y ait une prime comme proposé dans le nord de Paris (je ne sais plus où

Re: La droite repart en guerre contre le RSA
Pétain doit se marrer là où il est.L'Etat reçoit aussi l'appui inattendu de voisins ou «amis» anonymes... «L'an dernier, nous avons traité 5.000 dénonciations venant de particuliers. Une sur cinq est fondée», confie Daniel Buchet.

Pas étonnant qu'on voit la remontée de l'extrême-droite.
Méfiez vous de vos voisins !

Re: La droite repart en guerre contre le RSA
Dénoncer son voisin, un geste simple utile civique.
http://www.ina.fr/divertissement/humour ... ue.fr.html

http://www.ina.fr/divertissement/humour ... ue.fr.html
Re: La droite repart en guerre contre le RSA
Faut bien payer Bernard Tapie... et les autres !
Re: La droite repart en guerre contre le RSA
Vendredi c'est officiellement "la fête des voisins" (il y a des affiches partout dans ma ville avec cette annonce sponsorisée par la grande distribution entre autres)
je me demande s'il va y avoir un afflux de lettres de dénonciation ce jour-là
je me demande s'il va y avoir un afflux de lettres de dénonciation ce jour-là

Re: La droite repart en guerre contre le RSA
Ciotti innove encore avec une brigade antifraude aux allocs : http://www.rue89.com/2011/05/25/ciotti- ... ocs-205856
Re: La droite repart en guerre contre le RSA
DSK lui bosse plus , mais n'a même pas besoin de demander le RSA
quoi qu'il en serait capable ... ce serai le RSA doré
comment ces gens peuvent ils comprendre ce qu'ils se passe dans leurs pays ? quand ont voit leurs train de vie

quoi qu'il en serait capable ... ce serai le RSA doré

comment ces gens peuvent ils comprendre ce qu'ils se passe dans leurs pays ? quand ont voit leurs train de vie
Re: La droite repart en guerre contre le RSA
Cette brigade va coûter combien aux contribuables? Dans ce département les effectifs de personnel qui travaille pour le CG aurait été divisé par 2 selon l'article cité ci-dessus. Les possibilités d'emploi fondent et en même temps on créée des postes (je me demande bien qui va les occuper par ailleurs) pour contrôler le revenu des pauvres. S'il y avait de l'emploi des gens n'auraient pas besoin de demander le RSA.Ciotti innove encore avec une brigade antifraude aux allocs
Post-scriptum:
Dans ce département à quelle hauteur est la dette à taux variable?
Re: La droite repart en guerre contre le RSA
si j'aurai un taff pleins temps , je serai heureux de ne pas demander le RSA
ce serai même un honneur pour moi
ce serai même un honneur pour moi