
Un lien :
http://www.elle.fr/Deco/Guide-shopping/ ... llo-818257
Cela s'appelle le pouvoir de crachat, à ne pas confondre avec le pouvoir d'achatOn a le droit de cracher ?
SMIG? Personne n'a dit à Michel qu'ils avaient changé le nom et qu'aux dernières nouvelles cela s'appelait SMICPrmière proposition : limiter les revenus d’assistance à 75 % du revenu que touche un couple dont un seul des des membres travaille et gagne le SMIG.
«J'attends rien du tout. Franchement rien du tout. Oui, j'ai été très déçue de voir qu'on donne le même argent aux jeunes qui n'ont jamais travaillé, se droguent, boivent, sont dans la violence, alors que moi j'ai travaillé dur toute ma vie. On n'encourage pas les jeunes à travailler.»
Indécrottables, certains, c'est à pleurer...«J'attends rien du tout. Franchement rien du tout. Oui, j'ai été très déçue de voir qu'on donne le même argent aux jeunes qui n'ont jamais travaillé, se droguent, boivent, sont dans la violence, alors que moi j'ai travaillé dur toute ma vie. On n'encourage pas les jeunes à travailler.»
Pour ceux qui ont accès à Mediapart.Laurence Machuel-Xuereb travaille auprès de chômeurs de longue durée dans l'Essonne. Conseillère municipale UMP à Fresnes (Val-de-Marne), elle se dit «écœurée» et «flouée» par les déclarations de Laurent Wauquiez sur le RSA. Et lance sur Mediapart une invitation au ministre.
C'est le témoignage que j'avais entendu sur France-Info.«J'attends rien du tout. Franchement rien du tout. Oui, j'ai été très déçue de voir qu'on donne le même argent aux jeunes qui n'ont jamais travaillé, se droguent, boivent, sont dans la violence, alors que moi j'ai travaillé dur toute ma vie. On n'encourage pas les jeunes à travailler.»
article complet et sourceLa polémique sur le RSA a peut-être le mérite de relancer le débat démocratique sur un sujet de société qui n'a aucune raison de faire l'objet d'un tabou. Mais, à force d'erreurs et d'approximations, elle ne contribue sûrement pas à éclaircir une question déjà passablement embrouillée. Quelques rappels ne semblent donc pas inutiles.
article complet et sourceQuitte à affronter les quolibets, je vous livre quelques réflexions personnelles sur ce que je retiens de ces quelques jours de folie à propos du RSA. je prends cette précaution, car je pressens certaines réactions inévitables de ceux qui diront que tout cela était écrit d’avance, qu’il aurait fallu être aveugle pour ne pas le prévoir, qu’il y toujours du calcul cynique dans la politique et qu’il faut être bien naïf pour croire pouvoir faire une politique de lutte contre la pauvreté dans le contexte politique de ces dernièrs années. J’ai le sentiment d’un monstrueux gâchis, pour plusieurs raisons.
http://www.alternativelibertaire.org/sp ... rticle4232RSA : l’injustice n’est pas là
Ça y est : après le ballon d’essai de Laurent Wauquiez, le « recadrage » de François Fillon. Les heures de Travail d’Intérêt Général en échange du droit au RSA ne sont pas (encore) d’actualité. A un an de la présidentielle, l’heure n’est plus a l’offensive, mais a la préparation des nouvelles campagnes. Alors après le fameux « travailler plus pour gagner plus » va-t-on avoir droit au « travailler plus pour toucher le RSA » ?
A priori, c’est moins vendeur. Il s’agit ni plus ni moins de convaincre les smicards, que c’est en faisant bosser gratuitement les personnes aux RSA qu’on leur rend justice… Laurent Wauquiez est allé jusqu’à qualifier « l’assistanat » de « cancer de la société française » ! C’est bien trouvé. Et puis ça justifie les radiations… Cette petite musique, sur les « assistés » les « étrangers » etc, on a pas fini de l’entendre. Partout dans le monde les mêmes réformes, justifiées par les mêmes arguments bidons, se mettent en place. Pour ne citer que quelques exemples :
- Depuis 1998 en Australie, le programme « work for the dole », qui consiste a faire travailler les chômeurs 16h/semaine 6 mois par an en échange des allocations .
- Depuis 2005 plus prés d’ici en Allemagne les « Jobs a 1 euros » ( obligation de travailler pour 1 euro symbolique de l’heure en échange du chômage)
- Fin 2010 au Royaume Uni , ou c’est carrément 30 heures de travail hebdomadaire gratuites pendant au moins un mois qui sont réclamées, sous peine de se faire retirer les minimas sociaux !
Cette politique , baptisée « workfare », est non seulement une humiliation de plus pour bénéficier de droits élémentaires, mais est surtout une mine d’or pour le patronat, ou l’Etat : pourquoi embaucher quelqu’un et le payer au SMIC, là où on peut forcer un chômeur à travailler gratuitement ?
Les vrais assistés, les vrais parasites, ce n’est pas dans les rangs des bénéficiaires du RSA qu’il faut les chercher, mais chez les actionnaires, qui sans travailler ramassent non pas quelques centaines, mais quelques centaines de milliers d’euros par mois. De manière générale, ce sont des milliards qui sont volés par les capitalistes aux travailleurs et aux travailleuses. Et, depuis 30 ans, la situation n’a cessé d’évoluer en faveur du capital, qui alors qu’il recevait 30% de la valeur ajoutée en 1982, en rafle maintenant 40%. Pourtant, au moment où Wauquiez stigmatise les plus précaires des précaires en France, le gouvernement se lance dans une réforme de la fiscalité, qui avec notamment une baisse de l’ISF, bénéficie à ceux et celles qui vivent sur notre dos.
A nous de leur montrer, que la redistribution des richesses, ça s’impose !