Visiblement,
le gouvernement ne touchera pas au RSA :
https://www.francetvinfo.fr/politique/g ... 11753.html
Par contre, plutôt qu'un gel des APL, ils ont trouvé l'astuce politique : l'augmenter de 0,3% seulement, ce qui évite de dire que l'allocation est gelée.
Bravo, quelle trouvaille cynique
De même pour les retraites et les allocations familiales.
Et évidemment, pas touche au Medef : je cite : <<
l'enjeu des arrêts maladie est considérable". "Chaque année, un peu plus de 10 milliards d'euros sont consacrés à l'indemnisation des salariés arrêtés, et ce volume progresse de plus de 4 % par an,[...]". >>. Ce qui confirme ce que je dis souvent : la violence progresse lentement mais sûrement en entreprise depuis plus d'une décennie. Et le patronat envoie la facture (élevée) au contribuable. Il suffit de regarder le reportage d'Elise Lucet sur Free et LIDL pour s'en convaincre.
Sinon : <<
le gouvernement "engage un effort inégalé pour la formation de ceux qui en ont le plus besoin". >>
Nous verrons bien ce que cela veux dire.
<<
"Nous voulons que les Français puissent revenir vers le travail, que ce travail paie, et qu'il paie de mieux en mieux", a martelé le Premier ministre. >>
Quasiment du Sarkozy dans le texte. Depuis le temps, cela reste
incantatoire : les loyers augmentent, etc., mais aussi les émoluments des professions médicales,
fonctionnaires, ... et ainsi le déclassement des salariés devient une réalité terrible : salaires nets minables, loyers et prix d'achat de l'immobilier délirants,
précarité maximale, perspectives de carrières miteuses en dehors de la région parisienne (et encore...), violences en entreprises (sans parler du zéro fun), ...
Pendant ce temps-là, nos concurrents (Corée du Sud, Taïwan, USA, Allemagne, ...), eux, avancent.