L'info est aujourd'hui confirmée par la presse mainstream française :
Les Occidentaux se sont bien opposés à un traité de paix entre la Russie et l'Ukraine !
Dans les premières semaines du conflit en Ukraine, des pourparlers entre les deux parties avaient abouti
à un projet d’accord de paix. Un document de 17 pages, exclusivement consulté par « Die Welt », détaille les conditions qui auraient pu mettre fin à la guerre.
Selon nos confrères du
Figaro, un potentiel accord de paix entre l’Ukraine et la Russie, quelques semaines après l’invasion russe en 2022, aurait pu être trouvé et donc éviter des mois de conflit et de pertes humaines. Une copie du projet d’accord, discuté jusqu’au 15 avril 2022, a été consultée par le journal allemand Die Welt. Ce document révèle que les deux parties
étaient largement alignées sur les conditions pour mettre fin à la guerre, laissant seulement quelques points en suspens, à négocier lors d’une réunion entre Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky qui n’a finalement jamais eu lieu.
Dès le début des combats, des négociateurs russes et ukrainiens avaient entamé des discussions, avec des pourparlers directs à Istanbul fin mars, aux côtés de Recep Tayyip Erdogan. Ces pourparlers ont abouti à un projet d’accord, où
l’Ukraine s’engageait à une neutralité permanente, renonçant à toute affiliation à une alliance militaire et acceptant des restrictions sur son infrastructure militaire et ses activités internationales. En échange,
la Russie s’engageait à ne pas réattaquer l’Ukraine, avec des garanties de sécurité complètes par les membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU.
Cependant, des désaccords persistaient sur des questions clés telles que la taille et l’équipement de l’armée ukrainienne. Toujours selon
Le Figaro, la Russie exigeait une réduction drastique des effectifs et des équipements, tandis que l’Ukraine insistait pour conserver une armée plus développée. Malgré ces divergences,
cet accord aurait pu mettre fin au conflit après seulement deux mois, sauvant des milliers de vies et épargnant de nombreuses souffrances.
Pourtant, cet accord n’a jamais été conclu. Selon David Arakhamia,
négociateur ukrainien, des pressions extérieures, notamment du Premier ministre britannique Boris Johnson,
ont empêché sa signature. Johnson aurait visité Kiev en avril 2022, déclarant que Londres ne signerait "rien" avec Poutine et que
l’Ukraine devait continuer les combats, bien qu’il ait ensuite nié cette affirmation.
Ainsi, malgré les efforts de médiation et les avancées dans les négociations, la fenêtre de possibilité pour la paix s’est refermée, laissant place à un conflit prolongé et coûteux.
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