L'Emploi et le Chômage en Débats

Cauval industries, le numéro un français du meuble, connu pour ses marques Dunlopillo, Treca ou encore Simmons, a déposé le bilan de sa filiale spécialisée dans les canapés d’entrée de gamme et d’une société d’assistance opérationnelle. Sur un effectif de 4 600 salariés, 530 emplois sont menacés.

Le tribunal de commerce d’Angers a prononcé hier la liquidation judiciaire d’AGS 49. La société de gardiennage et de sécurité, dont le siège est boulevard de Strasbourg à Cholet, a été créée en 2010 par Frédéric Godey. L’entreprise emploie une trentaine de salariés.

Liquidation judiciaire pour Seg-Samro : inquiétude des 77 salariés du site de Balbigny

Mardi 23 octobre, le tribunal de commerce de La Roche-sur-Yon (Vendée) a prononcé la liquidation judiciaire du fabricant de remorques Seg-Samro. Le groupe emploie 292 personnes dont 77 à Balbigny, dans la Loire.

Après trois mois de sursis, les salariés et dirigeants d'Auversun ont eu confirmation qu'aucun des repreneurs espérés ne s'était manifesté. Le Tribunal de Commerce a donc prononcé la liquidation de l'entreprise vendredi 26 octobre.

L'entreprise créé en 2008 et spécialisée dans la construction de panneaux photovoltaïques recyclables a compté jusqu'à 80 salariés. Mais l'entreprise a perdu de l'argent tous les ans : plus de dix millions de pertes cumulées. S'ajoute à cela la diminution des commandes, face à la concurrence chinoise et "parce que le gouvernement nous a abandonnés" dit un représentant du personnel (50 personnes aujourd'hui).

Placée en redressement judiciaire le 5 octobre, l'entreprise de Couffouleux, MEB BPM avec ses 38 salariés, peut-elle échapper à la liquidation judiciaire ?

Ce n'est pas la première tempête que traverse l'ex usine Micmo-Gitane, aujourd'hui filiale du groupe suédois Cycleurope. « Mais là, c'est un cyclone ! », lâche Brigitte, 38 ans de boîte. L'annonce du dépôt de bilan jeudi dernier, puis du redressement judiciaire de l'usine machecoulaise, mardi, a été un vrai coup de massue pour les salariés de la fabrique de vélos de Machecoul. Elle compte 260 personnes en CDI et 80 en CDD.

« L’instant est grave », lâche Eric Pinson, secrétaire du comité d’entreprise d’Arféo, la voix étranglée. Hier après-midi, vers 13 h, les salariés de l’usine Arféo-Faroé, fabricant de mobilier de bureau, étaient convoqués en réunion extraordinaire par les représentants du personnel sur le site de Château-Gontier. L’usine, qui emploie actuellement 205 salariés dont 170 à Château-Gontier et 35 à La Pommeraye dans le Maine-et-Loire, est en redressement judiciaire depuis le 4 octobre dernier.

Les 118 salariés de l'entreprise Belipa, à Ecommoy, ont appris en milieu d'après-midi, ce mercredi, la décision de liquidation judiciaire prononcée par le tribunal de commerce du Mans. Cette décision est assortie d'une demande d'évacuation du site, occupé par une partie du personnel. Même si elle était considérée comme très probable, la liquidation a été accueillie dans un climat de forte tension, certains salariés annonçant qu'ils refuseraient de rentrer chez eux. Un délégué du personnel a même été pris à partie par certains de ses collègues.

Hier matin, près d’une centaine de salariés avaient effectué le déplacement au Mans mais le tribunal s'était donné un délai de 24 heures supplémentaires pour annoncer sa décision. Spécialisée dans la fabrication de caissons en bois pour les cuisines (Lapeyre, Brico Dépôt, Conforama, etc.), l’entreprise est en redressement judiciaire depuis l’année dernière et n’a pas réussi à redresser la barre. Elle n’a surtout pas réussi à passer le cap des 18 millions d’euros de chiffres d’affaires qui aurait permis, selon le directeur, une autre issue que la liquidation.

Qui a dit que les géants culturels n'avaient rien à craindre de la crise ? Le magasin Gibert Joseph de Beauvais va glisser la clé sous la porte. Les 18 employés et la directrice du magasin, Colette Beskid, ont appris la liquidation judiciaire via le tribunal de commerce de Beauvais, annoncée le 23 octobre dernier.

La Seg-Samro (292 salariés), branche du fabricant de remorques de poids-lourd Samro, a été placée aujourd'hui en liquidation judiciaire par le tribunal de commerce de La Roche-sur-Yon.

Colère, incompréhension, les sentiments sont partagés chez les 111 salariés de Fima, à Tence, en Haute-Loire. Vendredi, ils ont effectué leur dernier jour de travail dans leur menuiserie après sa mise en liquidation judiciaire.

Comme annoncé précédemment, compte tenu des déficits constatés au premier semestre 2012 et du
contexte de tension des prix sur le marché des tablettes, le Groupe ARCHOS lance un plan de
réorganisation visant à adapter son fonctionnement et réduire les frais fixes afin de gagner en
compétitivité.

Ce plan porte principalement sur l’évolution de l’organisation des équipes de Recherche et
Développement qui vont être restructurées autour d’Henri Crohas ainsi que sur l’organisation
opérationnelle des filiales de distribution. Le plan vise à adapter les ressources du Groupe aux enjeux
stratégiques et aux évolutions de son marché.

Cette adaptation se fera au travers de la mise en œuvre d’un plan de réduction des effectifs de l’ordre
de 25 % dans le Groupe. Au niveau de la société mère, un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) est
lancé, prévoyant une diminution de l'ordre de 25 % des effectifs. Ce plan prévoit une série de mesures
d’accompagnement afin de favoriser le reclassement des salariés concernés.

Archos annonce également la nomination par le Conseil d’administration de ce jour de Loic Poirier au
poste de Directeur Général Délégué en charge des Opérations et de la Finance, à compter du 1er
Janvier 2013. Loic Poirier a rejoint le groupe début 2005 en qualité de Directeur Financier puis a pris
les fonctions de Directeur Général Adjoint en charge des Opérations en 2007.

Le Tribunal de Commerce de Limoges examine ce matin la situation du journal.
Il pourrait prononcer le dépôt de bilan et placer le titre en redressement judiciaire ce qui permettrait de geler ses dettes.
(...)

Crée par la résistance pendant la deuxième guerre mondiale, l'Echo est diffusé dans les trois départements du Limousin, dans l'Indre et en Dordogne.
Il emploie 69 salariés.