P-O a écrit :La France devenant ce qu'elle est devenue,les plus de 55 ans proches de la retraite et pour leur grande majorité ayant leurs trimestres d'assurances pour une retraite complète pourront toujours s'expatrier soit au soleil ( Portugal -Asie du sud-est ou dans les pays du groupe de Visegrad ou l'ethnicité de la population est préservée).
Ayant plus de 55 ans, c'est exactement ce que je me dis… et ce à quoi je travaille estimant ne plus avoir ma place dans la France d'aujourd'hui. Moi, le vieux mâle blanc, hétéro, de culture helléno-chrétienne (et non judéo-chrétienne).
D'ailleurs les comme moi se font dégager de partout, y compris quand ils ont une certaine notoriété. Les Georges Pernoud, les Daniel Mermet, même les Patrick Sébastien. Place aux jeunes et à la diversité !
On constatera que les Zeureux Zélus Drucker, Foucault et Cymes sont toujours en bonnes places, eux. Vous savez pourquoi ?
Raison pour laquelle je ne peux poursuivre mon engagement, je tourne en boucle. Pas par fixation malsaine mais par objectivité du constat. Quand on n'a plus sa place quelque part, on n'a pas d'autre choix que se battre ou se résigner. Après avoir retourné le problème dans tous les sens, il n'est pas possible de se battre. D'autres mieux armés que je ne le suis n'y survivent pas. Donc il faut accepter que tout ça est derrière moi et que je dois à présent me contenter des miettes qu'on m'accorde encore.
Donc
Carpe Diem, profite du jour (et de la nuit), te pose pas trop de questions. Le monde qui se dessine n'est plus le tien. Voilà ce que je me dis.
J'ai mis deux ans à maturer ça. Je pense que d'ici 2019 tout aura décanté et que je pourrai me consacrer - apaisé - à l'organisation de ma retraite.
carl a écrit :Une institution joue un rôle majeur dans le grand remplacement : l'église Catholique !
C'est affligeant ! Nombre de cathos pratiquants de mon entourage sont pro-migrants et très généreux. Mon frère (entre autres) leur donne des cours d'alphabétisation à Rennes, tout en constatant que la plupart apprennent le français parce qu'ils y sont contraints (pour obtenir leur statut). Mais autrement, ils s'en tapent totalement car ils vivent en communauté.
J'ai aussi un cousin qui, prêtre, se rend tous les ans dans des cités populaires de Marseille pour aider à l'insertion des nouveaux arrivés. Il se dit bien accueilli par des gens essentiellement musulmans auxquels il apporte des aides matérielles, du soutien, de la bouffe, des fringues… Tu m'étonnes qu'il est accueilli les bras ouverts.
Ces personnes que j'apprécie par ailleurs (mon frère et mon cousin), que j'aime, participent chacune à leur petit niveau à la disparition de ce que nous fûmes et ce que nous sommes. Je ne saisis pas le sens profond de leur motivation car quand j'évoque les problèmes que ça pose, il semble plutôt partager mes analyses.
En fait, j'ai le sentiment qu'ils sont piégés par leur éducation religieuse, leur formation, par ce devoir de repentance perpétuelle (eux les descendants de sales blancs colonisateurs et de méchants collabos nazis), cette culpabilité que les élites cosmopolites leur matraquent à longueur de temps.
Ils ne sont d'ailleurs pas loin d'en convenir. C'est très étrange. Mais trois mois plus tard, quand je rediscute de ça avec eux, rien n'a changé. Il faut accueillir, être généreux, s'ouvrir encore et toujours…
La propagande est profondément enracinée.
Espérons qu'ils soient dans le vrai (je suis prêt à accepter d'être dans le faux)… Mais j'en doute…