Re: après les délocalisation en Chine, l'importation de migrants
Publié : 08 sept. 2015
La posture consistant à défendre les "fragiles" tout en favorisant - encourageant - l'arrivée "d'autres fragiles" est compliquée à tenir, car pour l'envisager il faut augmenter les aides accordées à ces populations OU partager l'existant.
Une politique d'accueil solidaire, humaniste, cohérente, consisterait à mettre les cartes sur table, notamment les aspects financiers. Combien coûte l'accueil de 24.000 migrants (chiffre annoncé par Hollande qui paraît pour le moins sous-estimé au regard de l'afflux constaté ces derniers mois), 40.000 ou 100.000 ? Comment les loge-t-on, les soigne-t-on, leur fournit-on un travail (ou à défaut des allocations) ?
Bref, quels seront les moyens mis en œuvre pour assurer cet accueil (et le réussir) ? D'où proviendront les fonds ? Derrière les mots, les belles phrases d'une générosité affichée (et louable), il y a une réalité financière.
Cela fait des années qu'on nous dit (à droite comme au PS) qu'on ne peut pas indéfiniment creuser les déficits sociaux, qu'il faut "réformer", travailler plus, dépenser moins, réduire les allocations chômage, maintenir les minima sociaux à des niveaux de misère, ne pas augmenter les retraites, bref se serrer la ceinture… Et d'un coup de baguette magique, on trouverait des milliards pour accueillir, héberger, nourrir, soigner… des dizaines de milliers de personnes. Peut-être même des centaines de milliers si l'afflux s'amplifie comme cela est annoncé… y compris par Mélenchon.
Je dois être un peu couillon, mais je ne comprends pas comment on fait !
Une politique d'accueil solidaire, humaniste, cohérente, consisterait à mettre les cartes sur table, notamment les aspects financiers. Combien coûte l'accueil de 24.000 migrants (chiffre annoncé par Hollande qui paraît pour le moins sous-estimé au regard de l'afflux constaté ces derniers mois), 40.000 ou 100.000 ? Comment les loge-t-on, les soigne-t-on, leur fournit-on un travail (ou à défaut des allocations) ?
Bref, quels seront les moyens mis en œuvre pour assurer cet accueil (et le réussir) ? D'où proviendront les fonds ? Derrière les mots, les belles phrases d'une générosité affichée (et louable), il y a une réalité financière.
Cela fait des années qu'on nous dit (à droite comme au PS) qu'on ne peut pas indéfiniment creuser les déficits sociaux, qu'il faut "réformer", travailler plus, dépenser moins, réduire les allocations chômage, maintenir les minima sociaux à des niveaux de misère, ne pas augmenter les retraites, bref se serrer la ceinture… Et d'un coup de baguette magique, on trouverait des milliards pour accueillir, héberger, nourrir, soigner… des dizaines de milliers de personnes. Peut-être même des centaines de milliers si l'afflux s'amplifie comme cela est annoncé… y compris par Mélenchon.
Je dois être un peu couillon, mais je ne comprends pas comment on fait !
