Je pense que l'économie est comme un grand organisme vivant dont le fonctionnement et le contrôle (du moins le contrôle total) échappe à la volonté d'humains particuliers ou même d'oligopoles. (En fait l'idée n'est pas de moi; je ne sais plus de qui d'ailleurs; je devrais donc écrire: je pense aussi que).
Ce grand organisme fluctuant comprend effectivement entre autres des gens qui sont uniquement ou quasi-uniquement intéressés par le profit. D'ailleurs, il est bien connu que, pour une créer une entreprise, il ne faut avoir aucun problème avec la notion de recherche de profits (je rassure tout le monde, je n'ai rien à voir avec le sorcier pouic-pouic

).
Je ne suis pas sûr (mais je ne suis pas sûr du contraire non plus), qu'il y ait une volonté de la part de masterminds, d'organiser le chômage. Mais qu'il y ait, dans le paysage politique actuel, absence de volonté de tendre vers une société de savoirs, de progressions, d'épanouissement généralisés (je ne suis pas non plus gourou d'une nouvelle secte), c'est une quasi certitude. Ceci dit, un tel projet est non seulement difficile à préciser, mais également d'une ineffable ambition.
Ne serait-ce que parce que, il me semble aussi, no one is innocent

(Cf le trait d'esprit: "les riches c'est les méchants, les pauvres, c'est les gentils, et tout le monde veut être méchant")
Pour ma part, j'ai une idée (mais si

): interdire les agences d'intérim, et par là, participer à forcer un vrai développement durable pour ce qui est du volet socio-professionnel.
Quant à monsieur Rebsamen, il serait presque à plaindre, s'il n'avait pas cherché ces lancers de tomates pourries qu'il mérite amplement.
Homme de paille, ça se mérite aussi.