L'Emploi et le Chômage en Débats

«qu'il est plus avantageux de percevoir des minima sociaux que de travailler avec un bas salaire»

C'est vrai, à condition de ne pas avoir de conjoint, d'enfants, de voiture, de vacances, d'être propriétaire de son lieu d'habitation... et de ravaler sa fierté sans arrêt à chaque rendez-vous d'une administration qui vous fait bien sentir que vous êtes un quasi-délinquant, quand on ne vous considère pas comme un simple d'esprit.

Je vais vous avouer un truc : Je ne comprends pas que l'on puisse culpabiliser d'être aux minimas sociaux. Ce devrait plutôt être à nos dirigeants de culpabiliser de ne pouvoir donner plus aux gens que leurs choix de société, ou ceux de leurs prédécesseurs, (de leurs clones devrais-je écrire) ont mis à l'écart...

Ceci écrit, les quelques échos récents que j'ai du monde du travail font que je me félicite une fois de plus de m'en être mis à l'écart...

Corrolaire : Comme il est de plus en plus difficile de s'épanouir au travail, il est de plus en plus facile d'être heureux au chômage... C'était la pensée beberosophique du jour, après cet immense effort cérébral, je retourne bricoler une de mes bécanes, pour vous prouver combien il est dur d'être nécessiteux et de ne pouvoir payer un type pour faire un boulot que je ferai de toute façon mieux que lui...

je retourne bricoler une de mes bécanes

Tu parles d'un vélo, les nécessiteux ils n'ont pas le sou pour mettre de l'essence dans un véhicule à moteur

MESSAGE DU MERDEF , SYNDICAT DE MERDE DES PATRONS :
Mesdames , Messieurs ,
Comme vous le savez tous , depuis quelques années , nous cherchons à vous proposer toujours plus d'offres d'emplois mal payés donnant ainsi l'opportunité à ceux qui les acceptent d'apprendre et se former à mieux gérer son argent , c'est dans ce sens que va notre souhait de réduire le montant du smic , pour une formation plus rapide ,
mais nous nous efforçons aussi à réduire les droits sociaux pour qu'il soient toujours plus bas , comme les promotions des grandes surfaces qui améliorent les économies que vous réalisez , moins de droit sociaux , moins d'argent et donc moins de dépenses , avec pour résultats beaucoup plus d'économies pour votre foyer ,
cependant , dans cette lutte , nos efforts doivent s’amplifier , grace à votre soutient de tous les moments , bientôt vous pourrez apprendre à mieux gérer votre temps , pour cela notre nouvelle proposition visant à réduire le nombre de jours fériés sera la bienvenue .
voilà pourquoi nous créons la prime d'aide à la réduction des droits du travail ,
devant la plaisante monté du chomage et du nombre de personnes au rsa , nous avons décidés de donner cette prime mensuel à chacun d'entre vous ,
sachez , que le MERDEF ne fait pas ici acte de bonté , ou de charité , mais bel et bien un acte destiné à récompenser vos efforts , et toute l'aide que vous nous apporter bande de gros fainéants ,
car vous qui augmentez les statistiques du chomage et du nombre de rsaistes , nous aidez à combattre ce gouvernement qui entrave la liberté d'entreprendre dans ce pays , plus vous serez nombreux et plus le MERDEF pourra proposer des lois déstinées à réduire les dépenses de nos entreprises , il est alors normal de récompenser financièrement votre soutient .
nous tenons aussi par cet acte bienveillant à éviter d'être accusé de vous faire travailler bénévolement pour le MERDEF , car vous tous participer activement à notre rêves d'avenir .



je pense que ce flash info spatiale remettra les pendules à l'heure , on voit bien que même si on est pauvre le MERDEF veut nous aider .

Et merde, encore un tout-à-l'heure. Un voisin et une rafale de questions.
"Tu travailles pas ?" ; "Tu cherches pas ?" ; "Tu t'en fous (?)" ; "T'aimes pas travailler (?)"
Je lui ai sorti mon "Je cherche, mais je veux pas me rendre malade" (pas le temps d'ajouter que ça me reviendrait plus cher), et mon "fameux" truc sur le fait que je n'ai pas l'élégance de faire une dépression.

- Tu travailles chez toi ?
- Bah je fais le ménage, mais y a personne pour me payer.

- Comment tu vis ? [Je n'sais plus si c'était formulé comme ça, mais c'était la question]
- J'ai des allocations, 500€...
- Combien ?!
- 500€.
- Combien ?!
- 500€.
Je ne sais plus s'il me l'a demandé une troisième fois, mais j'ai pensé que j'allais peut-être devoir le rassurer en lui disant que j'aime les pâtes, (réplique habituelle à ceux qui me demandent comment je fais), avant sa question suivante.
- A rien faire ?
- .
- Elle embauche ta boîte ?
- Elle est en pleine expansion.
(...)

Bon, déjà que le type, souvent, m'appelait gentiment "le promeneur" lorsqu'on se rencontrait... Là, je pense que les gens vont me regarder différemment, cause que les commérages, ça risque d'y aller.

romain23 a écrit : Bravo! ++
Tant qu'il aura des gens qui pensent comme toi ,on se sentira moins isolé!Merci!

Merci. Du coup moi aussi je me sens moins isolé.

Désagréable ton voisin, il transgresse largement la limite du respect élémentaire dans les rapports humains; je compatis.

Moi je suis de ceux qui la plupart du temps sont pris au dépourvu par ce genre de chose et c'est trois heures plus tard que je sais ce que j'aurais dû répondre. Pratiquement jamais je ne suis préparé à l'impertinence.

Mais je fait des progrès (il faut dire il est temps, j'ai 57 ans...) et je crois que tout le monde peut avancer sur ce terrain.

Déjà par principe, que tu travailles ou pas ne regarde pas ton voisin. Si tu n'as pas envie d'en parler tu es en droit de dire "je n'ai pas envie d'en parler".

Ce que tu as comme revenus ne le regarde pas non plus. Est-ce que lui va te dire combien il gagne et combien il a sur ses comptes d'épargnes, combien de placements, comment il ruse avec le fisc et patati patata ? Si un voisin lui posait ce genre de questions il s'offusquerait. Alors les mêmes règles pour tous, m**de.

De même sur l'état de santé. Cela ne regarde que la personne à qui j'ai envie d'en parler et personne d'autre.

S'il (ton voisin) veut savoir ce qu'on peut avoir comme allocs qu'il se fasse licencier, devienne pauvre et fasse des demandes à la CAF et chez Pôle Emploi. Cela ne le regarde pas et même si c'est un peu brusque on peut répondre "et ben vous vous gênez pas, vous êtes bien curieux..." ou "ça ne vous regarde pas, Monsieur, Madame...". Il fera la gueule ? Et ben qu'il la fasse.

On peut aussi se dire qu'on travaille, point barre et que ce n'est pas un sujet rêvé pour faire de la conversation. Il y a d'autres sujets comme le temps qu'il fait, le cinéma, les loisir...

Je donne des heures particuliers, seulement quelques heures par mois et quand on me demande quel est mon travail je dis que je donne des cours particuliers. Combien ? Et ben ça change tout le temps. Mais en moyenne c'est combien ? Ben un certain nombre, pourquoi insistez-vous, c'est important pour vous ? Etc.

Où à une rafale de questions commen ton voisin...: Et ben on n'est pas en salle d'interrogatoire que je sache.

C'est chiant, mais avec le temps on peut se préparer à ce genre de questions intrusives, prévoir des réactions qui correspondent au mieux à ce qu'on a envie de dire.

C'est vrai que discuter sur actuchomage m'a beaucoup aidé à déculpabiliser.

Tiens moi aussi j'ai entendu une fois le fameux "tu t'en fous?" (sous-entendu "tu cherches pas?"), ça m'a tellement estomaquée que j'ai juste pu dire "hein??" avec des gros yeux. Ca m'aurait presque fait mal en fait, tellement c'est injuste... Ceux qui balancent des conneries pareilles ne me connaissent pas, ils ne savent rien de ma vie.

Pour bien planter le décors d'ici, à peine j'avais emménagé il y a 7 ans que dès le lendemain quand j'ai ouvert mes volets, j'ai entendu une voisine s'exclamer depuis son jardin "c'est pas vrai qu'elle se lève que maintenant l'autre, là! Il est midi moins le quaaaart!" Ca aussi, ça m'a assise sur le coup, bien qu'elle aurait mérité que je descende en peignoir lui dire en face ma façon de penser (en gros, qu'est-ce que ça peut bien lui foutre, d'abord? Je ne l'ai pas invitée à manger le midi à ce que je sache! ). Pour régler ce problème je ne ferme pas mes volets en façade , sont bien emmerdés pour savoir à quelle heure je me couche et à quelle heure je me lève.

Mais ça c'était avant. Je me laissais atteindre par tellement de conneries finalement...

Depuis, ça se contente de jaser derrière mon dos. Parfois ça me regarde avec des yeux bien méchants (mais très vite, dès que c'est pris sur le fait ça baisse la tête dans les sabots) et j'ai l'impression de les entendre penser. Ou alors ça répond en serrant les dents à mes "bonjour" enjoués et polis.
Bon, ils ne sont pas tous comme ça, je ne généralise pas. Et comme je flaire l'hypocrisie à 200 bornes le tri est vite fait.

C'est moi qui ai changé depuis. Tolérance zéro avec la connerie. Je ne me laisse plus atteindre, quitte à devoir leur balancer leurs quatre vérités bien en face en cas de besoin, et leur mettre le nez dans leur propre bêtise. Mais comme je ne vois personne et qu'on me fout la paix, ce qu'ils pensent et ce qu'ils peuvent dire, sincèrement je m'en fous. Il y a des choses plus graves dans la vie, et elle est courte. Parfois faut savoir aller à l'essentiel.

elusive_reclusive a écrit : Pour bien planter le décors d'ici, à peine j'avais emménagé il y a 7 ans que dès le lendemain quand j'ai ouvert mes volets, j'ai entendu une voisine s'exclamer depuis son jardin "c'est pas vrai qu'elle se lève que maintenant l'autre, là! Il est midi moins le quaaaart!" Ca aussi, ça m'a assise sur le coup, bien qu'elle aurait mérité que je descende en peignoir lui dire en face ma façon de penser (en gros, qu'est-ce que ça peut bien lui foutre, d'abord? Je ne l'ai pas invitée à manger le midi à ce que je sache! ). Pour régler ce problème je ne ferme pas mes volets en façade , sont bien emmerdés pour savoir à quelle heure je me couche et à quelle heure je me lève.

J'ai eu la même chose .... à la différence que mes horaires de travail étaient 15h30 - 23h15. Le temps de rentrer chez moi il était 0h30 - 1h ! Qu'est ce qu'ils sont cons les gens !

elusive_reclusive a écrit : Depuis, ça se contente de jaser derrière mon dos. Parfois ça me regarde avec des yeux bien méchants (mais très vite, dès que c'est pris sur le fait ça baisse la tête dans les sabots) et j'ai l'impression de les entendre penser. Ou alors ça répond en serrant les dents à mes "bonjour" enjoués et polis.
Bon, ils ne sont pas tous comme ça, je ne généralise pas. Et comme je flaire l'hypocrisie à 200 bornes le tri est vite fait. .

Pareil, avec des sourire de faux cul, jusqu'à ce qu'ils apprennent ... que j'étais capable de dépanner leur box. En effet je bossait à la hot line d'un fournisseur d'acces internet. Ils venaient avec leur grand sourire pour que je les aide en cas de soucis. Mais franchement aller les dépanner avant d'aller au taff, même contre un café ... sans façon !

Maintenant que je n'ai plus de taff, ces mêmes personnes viennent vers moi avec des annonce pour faire de l'assistance téléphonique pour l'assurance, le dépannage auto ou les ventes de téléphone. Ils n'arretent pas de me demander "alors ça en est où" ? et plus ça va, il me conseille de refaire une formation, de chercher un job hors compétence et me font la morale en permanence. "Moi je n'ai jamais connu le chômage, mais j'ai plutot enchainé les petit boulot, pendant que toi tu te vautre sur ton canapé pour avaler des chips !"

Merci pour vos réponses.
Le voisin, il est pas méchant, mais c'est vrai que (là), il a tendance à se mêler de ce qui ne le regarde pas. En fait, mardi dernier, je l'ai croisé et j'avais mon sac à dos à la main. Il m'a dit que j'étais chargé et m'a demandé où j'allais. Pour un peu je lui demandais gentiment "de quoi j'me mêle ?". J'aurais mieux fait. Au lieu de ça, je lui ai dit que j'allais à la campagne. Et comme il m'a dit que j'avais de la chance, je lui ai rétorqué en blaguant que c'était peut-être pour travailler. Je pense qu'il a négligé le "peut-être" et qu'il m'a cru, c'est pourquoi hier quand il m'a demandé si j'allais travailler, je lui ai dit que non en ajoutant que l'autre jour, c'était une blague. D'où l'enchainement, un peu "de ma faute". A la prochaine réflexion, je lui dirais "j't'ennuie !".
Je me fous de ces gens, ce ne sont pas mes amis, je ne suis pas le leur, je n'ai jamais essayé de leur faire croire le contraire et je ne leur dois rien.

Cela dit ça m'a assez gonflé pour que je vienne raconter ma vie ici mais, pour rejoindre ce que dit elusive_reclusive, (Il y a des choses plus graves dans la vie, et elle est courte) :
Comme on peut compliquer sa vie, comme on peut s'en jouer aussi, tu sais moi je m'en fous
Et si ça revient au même, tu sais je préfère me moquer de tout.
Dolly, Parti pour une heure

C'est pas l'extrait de chanson que je cherche à placer depuis trois semaines, mais ça va quand même.

Si le voisin est très curieux de savoir ce qu'on a comme revenu quand on est privé d'emploi, il attend de se faire licencier pour cause de délocalisation ou autre motif "économique" et il le découvrira par lui-même. Il y a une ambiance KGB dans certaines villes Le voisin trop curieux doit déjà être en train de découper des lettres dans un journal pour écrire à la CAF ou aux impôts.

j'ai entendu une voisine s'exclamer depuis son jardin "c'est pas vrai qu'elle se lève que maintenant l'autre, là! Il est midi moins le quaaaart!"

Z'habitez bien en France? La France maréchaliste éternelle

Tu lui dit que tu va ouvrir une entreprise dans le métier qu'il fait et que tu va accepter un salaire de chinois comme ça il perdra son travail car il coûte trop cher.

tristesir a écrit : Z'habitez bien en France? La France maréchaliste éternelle

Vieille déformation professionnelle de la part de cette voisine (par intérim , elle a juste une maison de vacances ici), retraitée de l'armée... ça veut tout dire! Je plains surtout son pauvre mari, un pépé tout maigre qu'elle fait trimer à longueur de journée...

Bizarrement je n'ai jamais ressenti autant de mépris ou de haine des pauvres lorsque j'étais en ville, c'est complètement différent.

RE:

Bizarrement je n'ai jamais ressenti autant de mépris ou de haine des pauvres lorsque j'étais en ville, c'est complètement différent.

La différence c'est juste qu'en ville, la pauvreté est cachée....les gens se la pètent un peu plus en faisant semblant!
J'habite dans une banlieue "bobo" , ils nous regardent à l'arrèt de bus , comment on est habillé ou quand on marche à pied quand je reviens des courses....(Comment, ils ont pas de voitures ceux-là...!)
Mais, avec mon fils on a apprit à rester stoique ou à répondre savamment!
D'abord parce que ça se la pètent mais une fois que tu creuses, il n'y a plus rien. Ensuite, parce que leur voiture, ils l'a sortent une heure par jour pour aller au LIDL de la banlieue voisine où ils bouffent des conneries pour remplir le réservoir de la tuture.....On ne voit que des produits premier prix et dégueu dans les poubelles...
Quand j'etais dans ma précédente ville , petite ville moyenne de province où le taux de pauvreté est exorbitant, un voisin nous disait " moi, je travaille depuis l'age de 16 ans, je defais les cartons à 4h du matin dans les grandes
surfaces...etc....."jusqu"au jour où un représentant des Assedics était a sa recherche à la porte de l'immeuble parce que le "fameux Monsieur, qui lui trav ai ai lle" avait fraudé les assedics et fait des fausses déclarations....
De mème, ce n'est pas toujours ceux qui interrogent comme cela qui sont les plus blancs....
L'autre jour, idem, une voisine, qui est gens du voyage, me posait la question " vous travaillez" alors qu'elle mème n'avait jamais travaillé de sa vie , quand à son mari il se contente de sa bière toute la journée...
Dans ce cas là, je réponds : et vous?
Mais, bon, on me les casse pas trop, parce que j'ai du répondant et que de plus ils savent que mon fils fait des études d'ingénieur et que j'ai été travailleur social....
Demandez leur de balayer devant leur porte avant d'aller chez celle du voisin....
Triste époque où l'on regarde ce qu'ont les autres plutot que comment ils sont....à l'intérieur d'eux memes (en fait ils s'emmmerdent avec leur lave linge et leur voiture dernier modèle, et ça les rend jaloux quand on est libres et sans entraves...)

La vrai misère , c'est ça:
http://rue89.nouvelobs.com/2014/09/22/m ... eur-255010

D'abord parce que ça se la pètent mais une fois que tu creuses, il n'y a plus rien. Ensuite, parce que leur voiture, ils l'a sortent une heure par jour pour aller au LIDL de la banlieue voisine où ils bouffent des conneries pour remplir le réservoir de la tuture.....On ne voit que des produits premier prix et dégueu dans les poubelles...

T'habite une ville de "cloches" mais le gens ne savent pas qu'ils sont des cloches, pour se conforter dans l'illusion il leur faut pouvoir mépriser des plus pauvres qu'eux

Dans ma ville, il y a un supermarché, il est tellement cher que je n'y vais jamais mais il n'est pas désert pour autant. J'y suis allé quelques fois, je suis perdu dans ce magasin tellement il y a de trucs, cela change des magasins pour pauvres où il faut ouvrir les cartons pour se servir et qui ressemblent à des entrepôts tenus parfois par un seul salarié présent dans le magasin et où même les produits bio sont beurk

tristesir a écrit :Si le voisin est très curieux de savoir ce qu'on a comme revenu quand on est privé d'emploi, il attend de se faire licencier pour cause de délocalisation ou autre motif "économique" et il le découvrira par lui-même.

Le job de ce voisin, c'est ramasser les papiers et autres saloperies dans une ville proche. Et vu comme les gens sont propres (par chez moi), à moins d'être refilé à des robots, son métier a encore de l'avenir... (Ce qui ne veut pas dire qu'il ne se fera jamais virer).

romain23 a écrit : La différence c'est juste qu'en ville, la pauvreté est cachée....les gens se la pètent un peu plus en faisant semblant!

Ouais, et c'est pas facile. Y en a qui aiment frimer et taxer... Pas évident d'être un "petit bourgeois" qui joue au pauvre qui joue au riche qui joue au pauvre...