http://fr.wikipedia.org/wiki/Emmanuel_Macron
Depuis le 26 août 2014, il est le ministre de l'Économie, de l'Industrie et du Numérique dans le gouvernement Manuel Valls II.
Carrière professionnelle
Comme haut fonctionnaire, il est rapporteur de la Commission pour la libération de la croissance française (« commission Attali ») en 2007. Puis en 2008, recruté par François Henrot, il rejoint le privé en tant que banquier d'affaires chez Rothschild.
En 2010, il est rapporteur sur la mondialisation à la fondation Jean Jaures.
Proche des États-Unis, il est membre de la promotion 2012 des "Young Leaders" de la French-American Foundation.
Début 2012, il est nommé gérant, et pilote l'une des plus grosses négociations de l'année (le rachat par Nestlé d'une filiale de Pfizer). Cette transaction évaluée à plus de 9 milliards d'euros lui permet de devenir millionnaire.
Perçu comme appartenant à l'aile droite du Parti socialiste, il est en faveur du rétablissement de l'équilibre des finances publiques et du libre jeu du marché.
"Young leader", millionnaire, libre jeu du marché, dérogations aux règles du travail : se serait-il trompé de parti ? Ou alors serait-il un agent double ?Dans une interview accordée au Point la veille de sa nomination comme ministre de l'Économie, de l'Industrie et du Numérique dans le gouvernement Valls II, il indique :
« Nous pourrions autoriser les entreprises et les branches, dans le cadre d'accords majoritaires, à déroger aux règles de temps de travail et de rémunération. C'est déjà possible pour les entreprises en difficulté. Pourquoi ne pas étendre à toutes les entreprises, à condition qu'il y ait un accord majoritaire avec les salariés ? »
Ou alors l'aile droite du PS se serait-elle détachée et dériverait de son "continent" ?