L'Emploi et le Chômage en Débats

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Dans le petit documentaire on entend une employée du Pôle emploi expliquer à un chômeur qu'elle reçoit qu'il ne fallait pas faire le difficile à cause de la <<crise>>.
Alors ce type doit travailler à perte et peu importe s'il ne peut payer son loyer et les éventuels remboursements de crédits à la consommation?

C'est une forme de harcèlement, osons appeler les choses par leur nom.

Elle devrait aussi tenir ce discours aux employeurs sur la nécessité d'être moins exigeant.

Mais que suis-je bête, la <<crise>> est faite pour cela, que les salariés se montrent moins exigeants, surtout sur le salaire.

Le ton du petit chef d'entreprise avec ses contrats de travail précaires, pour aller fouiller des gens dans un stade, payés au lance-pierre, est insupportable.

Un élément comique, à mettre en relation avec ce qu'explique ce jeune chef d'entreprise sur la nécessité de soigner son apparence pour aller fouiller des gens dans un stade, est la coupe de cheveux, spéciale saut de lit, de l'économiste qui participe au débat avec Maryse Dumas et Copé.

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Vous allez rire mais je ne crois pas que les offres non pourvues ne soit que des offres de femmes de ménage à 3 heures par semaine. Dans mon agence ce sont plutôt des offres d'infirmières, de kiné, d'ergothérapeute, etc... ou dans les métiers du batiment et de la restauration.

Je croyais que le secteur du bâtiment était impacté durement par la <<crise>>?

Ce que vous expliquez confirme bien la bêtise et la cruauté de jeter en pleine face aux DE , pour les culpabiliser et justifier la pression, ces soit-disant 200 000 emplois non pourvus.

Est-ce qu'un DE est responsable s'il n'a pas fait des études ou même n'a pas les dispositions pour devenir infirmier/ière?

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Ce qui me gêne est l'utilisation de SMS, c'est l'outil moderne qui remplace le sifflet?
Il suffit qu'un agent du Pôle emploi envoie une centaine de SMS et il faut que les intéressés rappliquent ventre à terre comme s'ils avaient une laisse au cou qu'on venait de raccourcir?

Je refuse d'avoir un teléphone portable que je devrais laisser allumer en permanence pour qu'on puisse me siffler comme un chien.

Et ce n'est pas uniquement pour ce qui concerne la recherche d'emploi.

PS : il y a 2 conseillers sur les 4 que je n'aurais vraiment pas voulu avoir comme référents

Comme indiqué plus haut, l'utilisation de leur <<crise>> est une forme de manipulation mentale qui est utilisée pour faire pression sur les DE afin de leur faire accepter n'importe quoi. En quoi un DE est responsable de leur <<crise>>?
En quoi leur <<crise>> fait baisser le revenu minimum nécessaire pour une personne afin qu'elle puisse s'en sortir et ne pas travailler juste pour la gloire, par idéologie imbécile et pour rendre service à l'agent du Pôle emploi?
(ce revenu minimum pour survivre ne fait que croître tandis que les salaires sont bloqués pour bon nombre de gens)

Le DE qui refuse 2 offres de suite (il dit dans sa barbe qu'il n'a pas de véhicule..... mais on n'en tient pas compte).

Cet extrait est caractéristique de la manip' de ce reportage.
Ce passage donne l'impression que le DE refuse indûment un emploi, il me semble que c'est ce qui veut être démontré. Et ce type, si je me souviens bien affirme qu'il n'a pas de véhicule.
On ignore, sauf erreur, quelle était la nature des offres en question.

Mais si les annonces spécifiaient qu'il fallait posséder un véhicule, et ce type d'annonces n'est pas rare, le DE doit être blâmé, radié parce qu'il n'a pas de véhicule, probablement par manque de moyens financiers pour en entretenir un?

Chercher un emploi coûte de plus en plus cher.

Avoir un véhicule, un ordinateur avec sa connexion internet, un téléphone portable pour pouvoir être sifflé, pardon, joint en permanence.
(et je ne parle pas des frais de présentation, vêtements, coiffeur etc. pour ne pas avoir l'air d'un miséreux lors d'un entretien. Je ne suis pas sûr que le look miséreux permette de décrocher plus facilement un emploi)

Et ce coût en incombe uniquement au DE, et qui plus est, à la moindre faute, il est menacé de perdre les moyens financiers qui lui permettent de survivre et d'assumer les frais de cette recherche d'emploi.