Absence du maintien des droits non utilisés

Problèmes pratiques, casse-têtes administratifs : Peut-être qu'un(e) participant(e) de ce forum pourrait vous répondre ?

Modérateurs : superuser, Yves

stephyugh2

Message par stephyugh2 »

Ah d'accord, si je comprends les dernières réponses, la CFDT parlait donc de l'absence de la période cotisé pour des calculs futurs dans le cas ou on avair déjà des droits et qu'on reprend ceux-ci, c'ets comme en fait ce qui se passe aujourd'hui, donc rien de nouveau sur ce point la, ouf c'est déjà ca, pas de perte!
Monolecte

Message par Monolecte »

L'ancienne convention consacrait l'essentiel des articles aux aides au reclassement et à l'accompagnement. La nouvelle n'y consacre qu'un article et stipule à la fin que les dispositions précédentes d'aides et d'accompagnement sont abrogées.
Si je m'en tiens aux deux textes, cela signifie que l'aide à la mobilité, entre autres, disparait.
Si c'est pas du recul...
superuser
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Message par superuser »

Les "partenaires sociaux" ont du se dire que l'aide à la mobilité n'allait pas servir à grand chose, vu qu'il n'y aurait plus de boulot du tout ! :lol:
Et en cette période de crise, il n'y a pas de petites économies.
Monolecte

Message par Monolecte »

superuser a écrit :Les "partenaires sociaux" ont du se dire que l'aide à la mobilité n'allait pas servir à grand chose, vu qu'il n'y aurait plus de boulot du tout ! :lol:
Et en cette période de crise, il n'y a pas de petites économies.
C'est exactement ce que j'en ai conclu, d'où cet accord a minima, franchement insuffisant quand on pense à l'ampleur du choc qui nous attend.
Antoine
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Message par Antoine »

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Dernière modification par Antoine le 18 avr. 2009, modifié 1 fois.
Marzec

Message par Marzec »

superuser a écrit :la possibilité pour d'autres demandeurs d'emploi d'additionner des droits anciens non consommés avec des droits nouveaux" -, le Medef les a passés à la trappe : la dernière ligne de cet article résume tout.
Ce qui bloque c'est le fossé entre l'esprit d'un côté et la réglementation de l'autre. Le jour où on prendra en compte la situation d'indemnisation la plus favorable pour le chômeur, il ne se posera pas la question de savoir combien il risque de perdre si son contrat de tavail est inférieur ou supérieur à 6 mois, son salaire plus ou moins élevé, son temps de travail supérieur ou pas à 110 h par mois, ou 85, ou je ne sais quoi...

A défaut, on risque de voir des travailleurs précaires qui ont travaillé 4 mois ne retrouver un autre travail qu'au bout de 4 mois d'indemnisation, puis travailler à nouveau 6 mois et être au chômage 6 mois, etc..

L'application à la lettre d'une réglementation obsolète sur laquelle les rustines que l'on a empilées au fil des conventions génèrent plus d'effets pervers qu'elles n'en corrigent représente, de mon point de vue, un des 2 problèmes majeurs du système d'indemnisation du chômage en France.

L'autre a été décrié maintes fois dans ces colonnes, c'est la place des syndicats.
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