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Publié : 17 déc. 2008
par romain23
y avait un couple avec 5 enfants, tous placés en famille d'accueil, à qui on avait enlevé la garde car ils n'avaient pas de logement, le père est chauffeur routier en CDI, alors au lieu de dépenser l'argent à rémunérer les 5 familles d'accueil (5 x XXXX € = combien € ??? ) pourquoi ne pas donner cet argent directement aux parents, ce qui leur permettrait de louer un appartement et d'avoir leurs enfants auprès d'eux ? !(quote Ledesa)

ET le controle social sur les plus pauvres ? et l'emploi de ceux qui sont chargés de surveiller ceux qui ne fonctionnent pas dans les regles de la bourgeoisie!
Faut penser à l'utilite sociale, n'est ce pas?

C'est du meme ressort de l'argent depensé pour faire fonctionner des hotels taudis, payé par L'ASE( Aide Sociale à l'Enfance) et surtout sur le contribuable français, plutot que d'utiliser les fonds des Caisses de dépots et consignations pour financer le logement social.


Les vices privés font les vertus publiques. Que dit cette fable? Soit une ruche prospère, vivant dans le luxe et le confort, brillant de tous ses feux gràce à ses armes et à ses lois, ses sciences et ses industries, ignorant tout autant la tyrannie que la versatile démocratie, gouvernée par un loi limité par les lois.Dans cette communauté d'abeilles certains travaillent dur, péniblement, d'autres vivent dans le luxe, l'abondance, et, ce, sans jamais reculer devant ce qui se passe habituellement pour vicieux:mensonge, vilénie, hyprocrisie, fourberie. Les seconds ne travaillent pas, leur activité consitent à detrousser les premiers.
Dans cette ruche, les avocats lambinent, car, plus, ils font trainer leurs affaires, plus ils se remplissent les poches; les médecins préférant leurs honorairesà la santé de leurs malades; les militaires , faciles à soudayer, perdent les batailles pendant que les valeureux partis au combat paient de leur vie leur engagement sincère;les embusqués font fortune; les roiset les ministres insoucieux du bien public, pillent les caisses; les vendeurs, les commerçants trichent sur les prix de leurs marchandises et volent le chaland; la justice se laisse acheter, elle rend ses jugements en fonction des sommes perçues; les magistrats épargnent les puissants, chargent les misérables; rien que de très normal....
Un portrait de la vie courante d'hier, d'aujourd'hui , de demain...
Chaque partie est vicieuse, certes, mais le tout est prospère: les crimes contribuent à la grandeur, les canailles au bien commun, le paradis se batit avec des morceaux d'enfer...
Le luxe fournit le travail au plus grand nombre et le vice entretient l'esprit d'invention et le tropisme industrieux......

Et puis, Jupiter tonne et décide que tout cela doit disparaitre, qu'il faut imposer la vertu.
Conséquences : les prix chutent , puisque les vendeurs les fixe honnètement, sans escroquer le client, les prétoires se vident, car plus aucun litige ne survient, les debiteurs paient les sommes dues, les huissiers se tournent les pouces et n'ont plus de travail; la delinquance disparait; les prisons se vident ; les serruriers mettent la clé sous la porte, les géoliers choment,le bourreau n'a plus de tàche.
Les ministres vivent dans la frugalité,les parasites s'évaporent, les artisans font faillite, les chateaux disparaissent pour une ridicule poignée d'argent; les maçons, les charpentiers, les tailleurs de pierre et tous les artisans du batiment n'ont plus de chantiers. Les buveurs sont abstinents et les tenanciers n'ont plus de clients. La vertu triomphant, la chasteté menant le bal , les filles de petite vertu , les maquerelles, les souteneurs n'ont plus le sou.Les soupers fins ne sont plus donnés, donc les cuisiniers, les serveurs, les gens de service, les fournisseurs choment.
Les vétements de soie, de brocarts, brodés d'or, les tissus précieux n'ont plus aucune raison d'ètre, en conséquence les tailleurs, les marchands de
tissus, les cousettes, les petites mains n'ont plus d'emploi. Les Militaires, qui vivaient d'emploi de passions vicieuses-orgueil immodéré, vanité, poursuite d'honneurs et de vaine gloire...-refusent de porter les armes, ils ne defendent plus le territoire national et laissent entrer quiconque veut s'en emparer. Plus aucun mercenaire ne peut plus etre appelé à la rescousse....
La ruche dépérit, sa plendeur passée n'a plus lieue et elle a décrue proprotionnellement à la montée de l'honnéteté. Les multitudes vertueuses qui vivaient du vice des riches perdent leur travail, s'appauvrissent et subissent une plus grande misère qu'avant .
La vertu conduit au dépérissement des Nations!
Vivent les pauvres!
extrait de L'eudoménisme social de Michel Onfray.
Contre -Histoire de la Philosophie.Tome 5. Bernard Grasset. Paris.