Publié : 27 nov. 2008
Frédéric Bonnaud (aujourd'hui 13h15 sur Europe1):
[...] Alors pour arriver à un problème dramatique : les SDF. C’est la catastrophe. C’est la catastrophe, car un jour il faudra m’expliquer. Là je dois dire la gauche et la droite c’est pareil.
On sait qu’en France il y a 100.000 personnes qui vivent dans la rue. En gros, parce que c’est très difficile d’avoir ce chiffre, mais on sait qu’il y a cent mille personne qui vivent dans la rue en France. On sait qu’en France il y a un truc, ça s’appelle l’hiver. En gros, ça dure en très gros de novembre jusqu’à fin février mi-mars, vous voyez. Et c’est bizarre que chaque année on s’étonne que quand c’est l’hivers il y a toujours cent mille personne dans la rue, que quand c’est l’hiver il fait froid, et qu’il y a des gens qui meurent. Vous voyez. Ça c’est un truc, ça fait des années, des dizaines d’années que ça dure, et à chaque fois on vous parle de mesure d’urgence. Mais pourquoi d’urgence ? On sait qu’il y a cent mille personnes dans la rue, on sait qu’il y a l’hiver qui va venir, qu’il ne va pas y avoir l’été douze mois sur douze, donc on sait qu’il va y avoir des gens qui vont mourir de froid dans la rue ou dans le bois de Vincennes. Pourquoi on ne fait rien ? Mistère et boule de gomme.
Evidemment la mesure : on va les héberger dans des centre d’hébergement de force s’il fait moins de moins six degré – là on est dans la démagogie la pire d’ailleurs. Martin Hirsch, ministre, ou plutôt, pardon : commissaire général du gouvernement d’ouverture a dit que cette mesure était n’importe quoi. Quand en plus le droit au logement, le DAL, vous savez l’association se prend douze mille euros d’amende sur l’affaire de la rue de la banque, ça la fout vraiment très très mal. […]
[...] Alors pour arriver à un problème dramatique : les SDF. C’est la catastrophe. C’est la catastrophe, car un jour il faudra m’expliquer. Là je dois dire la gauche et la droite c’est pareil.
On sait qu’en France il y a 100.000 personnes qui vivent dans la rue. En gros, parce que c’est très difficile d’avoir ce chiffre, mais on sait qu’il y a cent mille personne qui vivent dans la rue en France. On sait qu’en France il y a un truc, ça s’appelle l’hiver. En gros, ça dure en très gros de novembre jusqu’à fin février mi-mars, vous voyez. Et c’est bizarre que chaque année on s’étonne que quand c’est l’hivers il y a toujours cent mille personne dans la rue, que quand c’est l’hiver il fait froid, et qu’il y a des gens qui meurent. Vous voyez. Ça c’est un truc, ça fait des années, des dizaines d’années que ça dure, et à chaque fois on vous parle de mesure d’urgence. Mais pourquoi d’urgence ? On sait qu’il y a cent mille personnes dans la rue, on sait qu’il y a l’hiver qui va venir, qu’il ne va pas y avoir l’été douze mois sur douze, donc on sait qu’il va y avoir des gens qui vont mourir de froid dans la rue ou dans le bois de Vincennes. Pourquoi on ne fait rien ? Mistère et boule de gomme.
Evidemment la mesure : on va les héberger dans des centre d’hébergement de force s’il fait moins de moins six degré – là on est dans la démagogie la pire d’ailleurs. Martin Hirsch, ministre, ou plutôt, pardon : commissaire général du gouvernement d’ouverture a dit que cette mesure était n’importe quoi. Quand en plus le droit au logement, le DAL, vous savez l’association se prend douze mille euros d’amende sur l’affaire de la rue de la banque, ça la fout vraiment très très mal. […]