Gérard : merci d'avoir corrigé le tir !
J'avais effectivement oublié de multiplier par 100 !!!
Soit 2.40 % des besoins couverts ! Quand on nous dit que l'ANPE dispose de 20 à 25 % des offres d'un bassin d'emploi, cela signifierait donc que le nombre total d'offres sur le secteur ne dépasse pas les 850 ! (j'ai été bon prince en arrondissant et en ne prenant que 20 % : 167 X 5 = 835 offres précisément).
Si j'utilise la règle de calcul de Gérard : 835 / 7000 X 100 = 11.93 % des demandes d'emploi sont pourvues par le biais des offres quelqu'en soient la provenance ! (incluent dedans les 2.40 % de l'ANPE !)
Le moins que l'on puisse dire c'est que cela ne fait pas lourd ! En fait, en arrondissant cela revient à dire que 1 chômeur sur 10 est susceptible sur le bassin d'emploi de retrouver un travail compte tenu du nombre total d'emplois disponible à un instant T.
Ou pour être plus précis : si on trouvait preneur pour tous les emplois du secteur, seuls 10 % des demandeurs d'emploi du secteur seraient servis.
Je me souviens quand je travaillais dans le social, sur la commune de Biarritz j'avais les fichier des R-mistes : ils étaient supérieurs à 1 000 individus (sans compter les assedics, les ASS...).
Bayonne et Anglet étant plus importants en terme de population je me demande si les 7 000 dont je vous parle ne sont pas sous-estimés, cette personne m'avait donné ce chiffre en 2004, mais au vu de la plongée du marché de l'emploi depuis un an je suis persuadé que ce chiffre est sous-estimé aujourd'hui !
Si toutes les villes de france de plus de 25 000 habitants pouvaient effectuer cette règle de 3, je crois que nous aurions un aperçu assez juste de la disproportion du marché de l'emploi très largement en défaveur des chômeurs ! Il suffirait d'obtenir le nombre de chômeurs précis sur chaque commune et d'appliquer cette règle en fonction des offres disponibles...
Je crois que celle-ci n'est pas loin de refléter la réalité du marché de l'emploi aujourd'hui...
Serenity.