L'Emploi et le Chômage en Débats

adopter le «parle à mon cul, ma tête est malade».

J'ai fait ça au début, mais j'avoue que ma patience est terminée, j'espère seulement que nous serons quelques râleuses juste pour le fun. Ce bidule s'appelle "formes alternatives de l'emploi", en français on va vous expliquer comment que c'est génial, les contrats aidés.

Il faudra que je révise ma copie en fouillant un peu ici. Tiens, j'imprimerai quelques flyers pour les autres participantes.

Pour vous dire le genre d'ambiance, le dernier machin à l'agence durait 4 heures (sans qu'on ait été prévenues). Tu rajoutes une heure de métro, à un moment j'ai demandé à aller aux toilettes.
La bonne femme me répond au début "c'est interdit au public" et ensuite se trouvant drôle, m'a conseillé d'aller demander aux SDF qui squattent au coin de la rue où ils allaient...

Je lui ai promis que sa moquette serait humide avant et croyez-moi je l'aurais fait Jusqu'où va se nicher le besoin d'humilier, c'est inimaginable ! Finalement elle m'a indiqué le lieu, pffffff

Discrimination des chômeurs par les toilettes, tiens on n'avait pas encore eu celle-là. T'es chômeuse tu pisses pas, t'es salariée t'as le droit d'aller vider ta vessie dans en endroit approprié. Incroyable ce qu'on peut rencontrer comme connerie. Si on est "public" alors qu'est-ce qu'on fout là ?? Quelle (bieeep)

Maguy a écrit :La bonne femme me répond au début "c'est interdit au public" et ensuite se trouvant drôle, m'a conseillé d'aller demander aux SDF qui squattent au coin de la rue où ils allaient...

Hallucinant ! Ça en dit long sur leur considération pour ceux qu'ils sont sensés "aider". On pense au test de Milgram et au procès d'Eichmann... C'est de la barbarie ordinaire !

Hallucinant, mais je t'assure qu'elle n'aurait pas été déçue du voyage! J'aurais vraiment pissé par terre ! Je n'ai rien trouvé sur l'obligation de mettre des toilettes pour le public dans des endroits recevant le public pendant des heures

Ça en dit long sur leur considération pour ceux qu'ils sont sensés "aider". On pense au test de Milgram et au procès d'Eichmann... C'est de la barbarie ordinaire !

Ouais, mais j'avais imprimé le texte de Monolecte "même les kapos ont fini dans les chambres à gaz" Flûte, malgré ma recherche, je n'arrive pas à retrouver le lien

J'ai le texte déjà imprimé avec le lien vers chez Mono et tout et tout et je le laisserai traîner pour les agents, comme la plupart sont précaires...

Dommage que le machin commence à 9 heures, j'espère avoir le temps de copier quelques flyers Actuchômage. Je ferai aussi une compile sur les contrats aidés, je crois avoir vu une récap quelque part dans les posts-it.

Non seulement j'aurai le temps de préparer, je suis prête à remettre en place au premier dérapage de l'intervenante. Comme j'use aussez peu de gros mots et me maîtrise assez bien, on risque de rigoler

Ah oui j'apporterai mon enregistreur à cassettes s'il y a des dérapages, pratiques les grands sacs de fille

Un temps, j'ai eu affaire à un référent vraiment cool. Il n'était plus très loin de la retraite ; manifestement, c'était un vieux crocodile qui avait à peu près tout vu. Il m'accueillait chaleureusement d'un :

"Alors, qu'est-ce qu'on raconte pour qu'on nous foute la paix, cette fois-ci ?"

Il tenait à finir tranquillement et avait compris que la meilleure façon de ne pas se pourrir la vie, c'était de ne pas pourrir celle des autres. Un vieux sage, quoi !

Il avait réussi à rendre la corvée presque agréable… J'espère qu'il profite tranquillement de sa retraite aujourd'hui.

Auxi, j'en ai eu aussi, même mon dernier référent, pourtant très jeune était très sympa, tellement d'ailleurs, que ne tenant plus il a préféré ne pas renouveler son contrat.

Les nouveaux, souvent précaires, sont tous formatés au scénario de leur formateur, j'ai dû entendre 10 fois le même discours mot pour mot, c'est lassant...

"Alors, qu'est-ce qu'on raconte pour qu'on nous foute la paix, cette fois-ci ?"

Le rêve, on a suffisamment à se battre tous les jours sans que certains en rajoutent une couche. Je ne suis vraiment pas quelqu'un d'agressif, je n'attaque jamais, manque de frustration je suppose, mais maintenant je mords ça repart tout de suite

Faut croire que l'humanité n'a pas sa place à l'ANPE : mon précédent référent était un peu du même tonneau, quoique jeune. Il faisait ce qu'il pouvait avec ce qu'il avait sans emmerder le monde. Je l'ai vu se prendre le bec avec sa hiérarchie, qu'il ne craignait pas d'affronter. Évidemment, il n'a pas fait long feu. Il m'a envoyé un mail avant son départ de l'Anpe, pour me dire d'être prudent car il ne savait pas qui reprenait ses dossiers.

Ça ne doit vraiment pas être évident de bosser là-dedans. J'ai parfois été témoin d'algarades et d'éclats de voix entre référents. Pressions, chantage… tout ça tombe du haut de la pyramide et tout en bas, le chômedu se ramasse le paquet sur le museau. Saluons donc Antoine, c'est courageux de sa part d'être ici, où on ne le ménage guère !

J'en ai vu passer deux conseillères à Cap Emploi qui me suivaient, les deux très sympa. Elle m'ont raconté que ça bougeait pas mal dans leur service. Comme par hasard, toutes les deux ont démissionné, et la troisième que j'ai eu était une garce avec qui j'ai refusé tout contact après quelques prises de bec.

Comme quoi, celles qui sont humaines, soit elle sont indésirables et se font virer, soit elles partent pour se préserver. Bon, c'est un tableau peut-être trop en noir et blanc, mais il y a une part de vérité dedans. En tout cas, faire passer la composante humaine avant les chiffres imposés, ça doit être mal vu.

Samantha Corbridge, une Anglaise de 24 ans, était venue au Jobcentre Plus – l'équivalent britannique de l'Anpe – de Hove pour rencontrer un conseiller. "Au bout d'une demi-heure d'attente, Robyn, ma fille de deux ans, s'est mise à pleurer, a raconté Samantha au Daily Telegraph. Pour la calmer, je lui ai donné un biberon à boire, mais une préposée est arrivée comme une furie et m'a dit de partir tout de suite, car j'enfreignais le règlement interdisant toute boisson ou nourriture dans le Jobcentre. J'en suis encore traumatisée."
Et si elle avait donné le sein, on l'aurait mise en prison pour exhibitionnisme ?

Source : Marianne, 13-19 septembre 2008

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Lieu de travailMAGDEBOURG/ALLEMAGNE - Allemagne
Type de contratCONTRAT A DUREE INDETERMINEE
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Formation et connaissancesNIV. 3 (BAC+2) EXIGE(E)

Autres connaissancesFRANCAIS COURANT EXIGE(E) ANGLAIS COURANT EXIGE(E)

Employé qualifié
MENSUEL 2 000 Euros (13 119,14 F)
Durée hebdomadaire de travail42H00 HEBDO
Taille de l'entreprise0 SALARIE Secteur d'activitéENSEIGNEMENT PRIMAIRE .

Espace Emploi International
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