L'Emploi et le Chômage en Débats

Tu l'écris toi-même TristeSir : Notre posteur est venu ici pour trouver des témoignages pas pour discuter.

Alors pourquoi discutes-tu ?

De plus, il a eu l'amabilité de nous demander l'autorisation de poster sa recherche.

Enfin, y'en a marre de lire toujours les mêmes messages émanant de celles et ceux qui, de toutes façons, ne veulent pas témoigner. On vous a compris depuis le temps.

Ne vous sentez pas obligés d'intervenir SYSTÉMATIQUEMENT (et de décrypter chaque mot) sur les posts qui ne vous intéressent pas PAR ESSENCE. Vous pouvez intervenir partout ailleurs.

Passez votre chemin SVP !

Je trouve intéressant d'avoir aussi l'avis des assistantes sociales, qu'on n'entend jamais, et des formateurs, du moins les vrais,

Que chacun témoigne, mais il y a le risque que cette parole ne soit que la parole de l'institution.

Cette phrase m'avait fait tiquer aussi, mais elle est simplement maladroite.

Il faut reconnaitre que c'est l'un des rares documentalistes qui nous ait donné un script de son projet de documentaire.
(il est mal récompensé de cette honnêteté mais cela n'a rien de personnel)

Quitte à faire de la mise en scène et de la figuration , je vois plutôt comme dispositif:
Des témoignages bien réfléchis à l'avance (ou pas, le témoin est libre) où la parole n'est encadrée par aucun dispositif, autre que celui d'avoir informé le témoin de réfléchir soigneusement à ce qu'il a envie de dire avec la possibilité de refaire plusieurs prises d'images si le résultat, sur la forme, n'est pas satisfaisants pour le témoin. C'est un peu un dispositif de propagande, tant que c'est assumé je ne vois rien à y redire.

Tu l'écris toi-même TristeSir : Notre posteur est venu ici pour trouver des témoignages pas pour discuter.

Mais il le fait dans le forum, donc il s'expose à la critique et je trouve cela sain.


Mais s'il s'agit de passer des annonces que tu penses ne pas appeler de commentaires, tu as la possibilité de créer une rubrique: "figurants" ou verrouiller le fil de messages pour que les choses soient claires.

sur les posts qui ne vous intéressent pas PAR ESSENCE

Je suis intéressé, autant que toi j'imagine, par ce que projette les médias, au sens large, de la question du chômage.

Mais comme je l'ai écrit plus haut notre sympathique webdocumentaliste cherche des winners qui ont terrassé le chômage , semble-t-il, je n'appartiens pas à cette "élite", je serai recalé au casting de toute façon

D'ailleurs qu'est-ce qu'on entend par "s'en être sorti" ?

On peut "s'en être sorti" par rapport au formatage habituel — pour être considéré, faut travailler —, avoir surmonté une dépression et compris pourquoi le chômage et la précarité existent (outils économiques et politiques), puis en avoir pris son parti et retrouvé la sérénité. Sur ces aspects, oui : j'estime que je "m'en suis sortie". Car ce qui fait le plus mal quand on est au chômage, c'est la dissonance cognitive (ce qu'il faut être aux yeux de la société — travailler, bien gagner sa vie, consommer… — et ce qu'au contraire elle nous impose — chômage, précarité, salaires merdiques —, rendant impossible de rentrer/rester dans ses normes à la con). Cette schizophrénie est douloureuse, elle nous tourmente, et on met du temps à comprendre que tout cela n'est qu'illusion doublée d'un instrument de domination de masse.

Sophie:
Tu vois souvent cet aspect des choses mis en avant dans des sujets médiatiques sur le chômage?

Le chômage est un sujet avec un traitement quasi imposé quand il s'agit de faire du docu-réalité.

Le but n'est jamais (ou rarement et de façon obscure) d'interroger sur le travail lui-même.
Si tu le fais, c'est nécessairement subversif et dire aux gens que le travail à mode capitaliste c'est de la m.... n'est pas un message politiquement et socialement correct.

Il y a certains films de Pierre Carles sur le sujet mais ils sont confidentiels du grand public.

C'est ce que DomDom veut faire, justement. Façon Pierre Carles, sans fioritures.
Il vient me filmer/recueillir mon témoignage d'ici une quinzaine.

Avis aux amateurs !

Façon Pierre Carles, sans fioritures.

Ce n'est pas du tout ce qu'il annonce dans le premier message mais bref, on ne va pas en faire un fromage.

Il n'a pas envie de faire un film avec des images qui meublent (le chômeur au supermarché, le chômeur qui marche dans la rue). Ce sera une succession d'entretiens sans fioritures, droit au but.

@Talou. Merci beaucoup! Il y a un post à ce sujet http://www.actuchomage.org/forum/index. ... =viewtopic ! Mais je prends très vite contact avec toi! @ Maguy ! Pas de souci ! ça fait 7 ans que je connais les réticences justifiées des actuchomistes !:-). Bon courage ! Pili

superuser a écrit :On peut "s'en être sorti" par rapport au formatage habituel — pour être considéré, faut travailler —, avoir surmonté une dépression et compris pourquoi le chômage et la précarité existent (outils économiques et politiques), puis en avoir pris son parti et retrouvé la sérénité. Sur ces aspects, oui : j'estime que je "m'en suis sortie". Car ce qui fait le plus mal quand on est au chômage, c'est la dissonance cognitive (ce qu'il faut être aux yeux de la société — travailler, bien gagner sa vie, consommer… — et ce qu'au contraire elle nous impose — chômage, précarité, salaires merdiques —, rendant impossible de rentrer/rester dans ses normes à la con). Cette schizophrénie est douloureuse, elle nous tourmente, et on met du temps à comprendre que tout cela n'est qu'illusion doublée d'un instrument de domination de masse.

J'apporte mon témoignage de sans emploi : c'est exactement le texte au dessus !

Lufagi a écrit :

superuser a écrit :On peut "s'en être sorti" par rapport au formatage habituel — pour être considéré, faut travailler —, avoir surmonté une dépression et compris pourquoi le chômage et la précarité existent (outils économiques et politiques), puis en avoir pris son parti et retrouvé la sérénité. Sur ces aspects, oui : j'estime que je "m'en suis sortie". Car ce qui fait le plus mal quand on est au chômage, c'est la dissonance cognitive (ce qu'il faut être aux yeux de la société — travailler, bien gagner sa vie, consommer… — et ce qu'au contraire elle nous impose — chômage, précarité, salaires merdiques —, rendant impossible de rentrer/rester dans ses normes à la con). Cette schizophrénie est douloureuse, elle nous tourmente, et on met du temps à comprendre que tout cela n'est qu'illusion doublée d'un instrument de domination de masse.

J'apporte mon témoignage de sans emploi : c'est exactement le texte au dessus !

Je plussoie, comme dirait Superuser !

@Pili
OK, ça roule ! A bientôt !

Bonjour,

Merci pour toutes vos discussions, je viens apporter quelques précisions.

- Pour le moment, je n'ai que des témoignages de personnes qui ne s'en sortent pas (ou très difficilement), mais tous m'ont demandé de ne pas faire un document pessimiste, et je tiens à garder justement un espace ouvert à l'espoir. Il y a des personnes qui s'en sortent, parfois après une longue période sans emploi, il est important de le dire, et ne pas laisser la place à la fatalité.
Etrangement, je n'arrive pas encore à convaincre les quelques personnes que je connais et qui se sont sorties du chômage, c'est pourquoi je cherche encore ces témoignages.

- Je tiens à donner la parole à des personnes qui sont professionnellement en contact avec des chômeurs pour une simple raison : expliquer les souffrances, la peur… pour crédibiliser le témoignage des personnes que je rencontre. Je ne veux pas que l'on me dise que ce sont des histoires.

J'irai même plus loin, car plus j'avance dans mon projet, plus il me semble important, aussi, d'expliquer ce qu'est "Le Travail".

- Toutes les personnes que j'ai rencontrées ont eu les mêmes demandes vis-avis de moi : rompre l'isolement, resté optimiste, et témoigner pour les autres.

Si vous avez des questions à me poser, n'hésitez pas à me joindre :
webdoc.chomage@gmail.com

Un webdocumentaire n'est pas linéaire comme un doc normal, un reportage, ou un film. Allez voir les liens vers 2 webdocs que j'ai mis dans ma demande de recherche. Vous aurez ainsi une idée de ce que je compte faire.

Je tiens à donner la parole à des personnes qui sont professionnellement en contact avec des chômeurs pour une simple raison : expliquer les souffrances, la peur… pour crédibiliser le témoignage des personnes que je rencontre

???????
Je ne sais pas si vous vous rendez compte de ce que vous dites, ou vous êtes très maladroit dans votre expression ?

Il faut que les "professionnels", je suppose assistante sociale, agent PE, médecin viennent confirmer ce que disent les chômeurs ?

Chômeur-menteur ? Ou incapable de s'exprimer correctement ?

maguy a écrit :

Je tiens à donner la parole à des personnes qui sont professionnellement en contact avec des chômeurs pour une simple raison : expliquer les souffrances, la peur… pour crédibiliser le témoignage des personnes que je rencontre

???????
Je ne sais pas si vous vous rendez compte de ce que vous dites, ou vous êtes très maladroit dans votre expression ?

Il faut que les "professionnels", je suppose assistante sociale, agent PE, médecin viennent confirmer ce que disent les chômeurs ?

Chômeur-menteur ? Ou incapable de s'exprimer correctement ?

Ce n'est pas moi qui dit chômeur-menteur, mais les préjugés que beaucoup ont sur les chômeurs. Parce-que ceux qui ne connaissent pas cette situation, sont loin d'imaginer tout ce que traverse une personne sans emploi. C'est pourquoi il me semble important d'accompagner les témoignages.
Merci
Dominique

C'est pourquoi il me semble important d'accompagner les témoignages.

C'est ce qui me choque

Un chômeur ne peut s'exprimer seul ? Et d'ailleurs quel accompagnement (le genre de terme qu'on adore) ? Qui sait mieux que le chômeur lui-même ce qu'il endure, sans qu'on doive faire confirmer par une tiers personne ses dires.

Quel genre d'accompagnateur serait "légitime" à vos yeux ? Ou peut-être un médecin du travail, mais il ne pourrait parler que de salariés en souffrance, pas de chômeurs.

Un truc m'échappe...