Publié : 04 sept. 2008
Cette discussion me rappelle une action "cible emploi" dont j'ai été le destinataire il y a quelques années.
La prestation consistait à travailler la candidature spontanée, une forme de marketing qui consiste à se considérer comme une marchandise ou un service qu'il faut vendre.
Le prestataire possédait un annuaire d'entreprises classées vendu par une entreprise bien connue mais le prestataire n'avait pas de licence valide car il n avait pas payé la licence pour l'utiliser.
Je me rappellerais toujours vers la fin de la prestation quand quelqu'un de l'ANPE est venu voir comment les choses se passaient et que la personne qui nous encadrait (une jeune drh/psy en entreprise travaillant pour cette boite prestataire de l'ANPE entre autres) a expliqué naïvement qu'un des chômeurs avait écrit un petit logiciel pour récupérer les listings d'entreprises. Du piratage pur et simple en fait si on nomme les choses par leur nom.
Il y avait aussi le côté infantilisant, l'air de dire: ici on a que des braves chômeurs bien sages et obéissants qui font ce qu'on leur dit de faire.
La prestation consistait à travailler la candidature spontanée, une forme de marketing qui consiste à se considérer comme une marchandise ou un service qu'il faut vendre.
Le prestataire possédait un annuaire d'entreprises classées vendu par une entreprise bien connue mais le prestataire n'avait pas de licence valide car il n avait pas payé la licence pour l'utiliser.
Je me rappellerais toujours vers la fin de la prestation quand quelqu'un de l'ANPE est venu voir comment les choses se passaient et que la personne qui nous encadrait (une jeune drh/psy en entreprise travaillant pour cette boite prestataire de l'ANPE entre autres) a expliqué naïvement qu'un des chômeurs avait écrit un petit logiciel pour récupérer les listings d'entreprises. Du piratage pur et simple en fait si on nomme les choses par leur nom.
Il y avait aussi le côté infantilisant, l'air de dire: ici on a que des braves chômeurs bien sages et obéissants qui font ce qu'on leur dit de faire.