L'Emploi et le Chômage en Débats

Bonjour,

Je pense que les compagnons perçoivent leurs allocations légales comme toute personne et selon sa situation
mais qu'ils 'engagent à la verser à la communauté.

On n'arrive pas dans une communauté sans être descendu trés bas dans l'exclusion, la plupart ne doivent pas avoir de statut, c'est normalement le rôle de la communauté que de les aider à le retrouver.



promis, je vais chercher des infos vérifiables.

pas loin de chez moi, il y plusieurs communautes.
tout leur papiers telephones cb sont confisques (gardes au bureau). on les pousse a bouffer du cachet. on leur fait signer des papiers a la chaine. certains se retrouve AAH ou RMI. sans le savoir. sauf quand il partent tres difficilement. 6jrs et demi de boulot par semaine. vacances chez emmaus

"les amis d'emmaus sont le lien avec l'exterieur pour les compagnons"

Mon proprio travaille avec la Communauté Emmaus. Celui qui est devenu gerant de l'immeuble, ici, grace à mon proprio, était chez Emmaus avant.
Il a gardé le profil: travaille sans heures, dimanches et jours de fetes inclus. Il commence à 7h30 du matin dans le batiment (trouve bizarre après que les locataires soient encore au lit) et des fois à 20 h sont encore dans les immeubles.
Quand il est sorti de chez Emmaus, il s'est placé logé, nourri, chez le chatelain (mon proprio) et est devenu regisseur quand l'ancien est parti.
On lui a donné la responsabilité de l'entretien et de la surveillance, recuperer les loyers des locataires des 50 immeubles de la ville, mais pas la paye qui va avec! Mais, il est payé au SMIC, a eu un boulot, et est donc satisfait. Il travaille de 7h30 à 20 h. (C'est lui qui le dit en tout cas) toujours disponible, si tu l'appelles un dimanche pour une fuite d'eau, un quart d'heure après il est là (moi, j'evite, en principe)
Quand ma machine à laver est tombé en panne, il a appelé ses anciens compagnons, ils sont venu à 4 la chercher, j'ai donné 10 € au responsable parce que l'argent donné va dans la caisse commune!

En fait, on est pas sortis de la feodalité, lorsqu'on plaçait les pauvres au chateau comme domestiques. Le proprio père a ainsi employé des equipes et des equipes entières dans son entreprise du batiment!

en tout cas l'argent ils en voient la couleur s'ils sont sages et ont des heures de sortie autorisée. a part emmaus famille, les sexes sont separes. tout ce qu'ils recuperent, ils peuvent l'acheter a emmaus et doivent garder les factures. si ils veulent partir, on essaie de les dissuader. argent de poche 20/30 par semaine. et des fois 20 d'economie. certains touchent meme l'apl pour leur chambre.
d'apres le peu de site emmaus que j'ai vu, certain gardent 40% local, 20% national ET 40% etranger....

certains sont mieux que d'autres, genre emmaus liberte. ils sont geres par des compagnons et ont droit a 1 ou jours de repos.
sinon les autres sont geres par les "amis d'emmaus". en cote d'or, les plus gros sont geres par la meme famille.
les beaux trucs sont repares par emmaus puis vendus a une filliale d'emmaus, la marque envie qui embauche, bien sur, des contrats aides. le patron sert aussi d'assistante sociale avec un ou deux travailleur.
emmaus habitat, l'un des plus gros proprietaires de logement social de paris. dont certains si insalubres qu'ils ont cramé
bref un gros bordel. j'achete plus emmaus depuis 2 ans

Bonjour,

Je n'ai rien trouvé d'officiel.

En revanche, j'ai trouvé un site qui exprime bien
mes inquiétudes :
A voir,
ce sont d'anciens compagnons qui s'expriment,
peut-être est-il possible de leur poser la question du statut des compagnons et de leurs droits au RMI.

http://echofrance.vefblog.net/ReVE_et_RALIT_1
Extraits :
« En faisant appel à des valeurs réactionnaires considérées comme nobles, telles que la rédemption par le travail, le libre arbitre, la bonté et le pardon, l’Abbé Pierre organise "les déshérités et les laissés pour compte", toujours de sexe masculin et sans attache familiale, dans des communautés autarciques et de fait, coupées des réalités sociales. »

« En 1954, ces communautés permettent de structurer des zones de survies. Cela en appelant la bourgeoisie, les classes moyennes et les ouailles de toutes paroisses à soulager un peu de misère pour éviter l’explosion. Emmaüs n’est rien d’autre qu’un rouage intégré du système capitaliste. »

« Le pouvoir peut alors transformer le grand élan de soutien populaire, en mouvement d’opinion et de compassion pour ces "pauvres sans logis" qui se révoltaient. La France pleurait dans les chaumières sur ces enfants morts de froid pendant l’hiver 53-54. Combien y en avait-il eu avant ?


http://echofrance.vefblog.net/EMMAS__LE_PIGE__PAUVRES
Extraits :
J'ai donc cherché à m'inscrire à l'ANPE. J’ai entamé des démarches pour trouver un vrai travail pour me sortir de ce système.

Mais là, il y a un réel problème.
Vous n'avez pas le temps. On ne vous le donne pas. Vous n’y avez pas droit !

Si vous n'êtes pas content vous n'avez qu’à repartir à la rue.
Plus on reste à Emmaüs, plus on disparaît et plus on perd ses droits essentiels.

Imaginez-vous à 50 ou 60 ans dans ce cas.
Doucement vous comprenez que l'on ne vous aide pas mais que l'on gagne beaucoup d'argent sur vous. L'image que vous renvoyez au public : « La misère ».

C'est assez accablant...

Espérons que ce débat de fond ait lieu à la rentrée, quand Martin Hirsch "plaidera pour leur cause" à l'occasion de l'examen de son texte sur le RSA par le Parlement.

J'ai écrit à Jean-Marc Ayrault (président du groupe socialiste à l'Assemblée) et à Jean-Claude Sandrier (président du groupe de la Gauche démocrate et républicaine). J'ai aussi écrit aux sénateurs de gauche Jean-Luc Mélenchon et Dominique Voynet pour les alerter sur ce projet.

ceux que j'ai rencontre s'en sont apercu quand ils sont sortis. ils avaient un compte en banque sur lequel le RMI etait verse et gere par Emmaus.
il y en a 1 qui a depose plainte aupres du procureur : classe sans suite..
sinon, il faut poser les bonnes questions et insister. dans une emission sur arte on les poussait a denoncer ceux qui sortaient le soir ou buvaient. on pouvait aussi voir une femme se faire convaincre que son mal de dos etait imaginaire......

Salut,

Est-ce étonnant ? Quand M. Hirsch accepte d'être au pouvoir ?

Sur la remise en route des pauvres dans le droit chemin, je crois que l'histoire de France n'est pas avare de mise au pas des pauvres et autres errants. Il suffit de creuser un peu le sujet. Les communautés d'emmaüs n'en sont que l'ultime forme résiduelle moderne. Avant, on plaçait les pauvres dans des hôpitaux d'où la fameuse expression "c'est l'hôpital qui se moque de la charité ?"

Par contre quand des paysans décident de se mettre en communauté afin d'êtres autonomes vis à vis du seigneur du coin afin qu'ils ne perdent pas leurs terres ; là on en parle beaucoup beaucoup moins voir même l'histoire l'oublie assez facilement quand bien même ces communauté ont existé pendant plusieurs siècles quand bien même elles étaient très localisées géographiquement.

Bref nous en sommes toujours au même point. L'assistance des pauvres est à l'ordre du jour tout en critiquant et le rôle de l'assisté et le rôle de l'assistant suivant le bord politique qu'on choisit. Mais quand il s'agit de rendre autonomes ces mêmes personnes, là il n'y a plus personne ni aucune politique.

L'assistance des pauvres est à l'ordre du jour tout en critiquant et le rôle de l'assisté et le rôle de l'assistant suivant le bord politique qu'on choisit. Mais quand il s'agit de rendre autonomes ces mêmes personnes, là il n'y a plus personne ni aucune politique. (quote Jean Marc)


De toute façon, il n'y a pas que le probleme des communautés Emmaus!
Il y a aussi celui des centres d'hebergement. Dans les années 90, c'est à qui mieux mieux ouvrirait son centre d'hebergement. Après, peu importe qui encadrait, le but etant celui de toucher les subventions et de remplir au maximun. Ensuite est venu le temps des projets bidons, permettant à qui monterait une magouille avec la commune, du style recyclage des dechets ou nettoyage des poubelles, subventions de la commune qui elle , touchaient le pot de vin, en utilisant les " hebergés du centre d'hebergement" qui, eux payaient leur hebergement en travaillant gratos, pendant que le dit centre d'hebergement ,lui touchaient le prix de journée!
Les derives du social hélas, ne sont jamais controlées. Les Directeurs s'engraissent alleluia sur la misere de leurs hebergés, et, sous couvert de discours salvateurs de reinsertion sociale et d'autonomie du resident!
En realité le but est de les maintenir le plus possible dans la structure
pour la faire tourner et remplir le taux d'occupation à l'appui. Quand à l'accompagnement social, c'est un gros mot qu'il ne faut surtout pas prononcer!
Que peuvent bien faire ceux qui ont besoin d'un toit , d'un lit , et d'une soupe chaude!
De plus, la plupart des centres d'hebergement ne sont meme pas gerer par la loi d'equipement des structures medico sociales de 1975!
c'est jurer, demain si je gagne au loto, j'ouvres un centre d'hebergement pour les actuchomistes, et, je demande des subventions pour leur reinsertion sociale

et, je demande des subventions pour leur reinsertion sociale

On devrait demander une prime de dédommagement à l'ANPE pour accepter de ne plus figurer sur leur liste de DE pendant un certain temps

le truc a ne pas faire est justement de demander des subventions. il y a des obligations. pour les centres d'hebergement l'obligation du carnet de "police". en plus les normes imposees au debut sont tres severes pour les debutant mais pas pour les copains.
de plus ces gens la c'est comme les sectes, les religions ou politiques, ca parle a mot couvert et ecrit en novlangue et en tres petit

Bonjour,


Ces gens là ?

oui tout a fait. mais les pires comme dassault on les voit rarement.....