Publié : 02 juil. 2008
Tout à l'heure, je regardais une très pédagogique Arte-Thema sur la crise financière.
Pour clore cette Thema, le dernier invité fut un certain Olivier Ferrand, qui en 10 minutes résuma avec limpidité les tenants et les aboutissants de la crise des subprimes.
Ce qu'il a dit s'articule parfaitement à notre sujet : il suffit de changer les acteurs mais dans les deux cas, on a les victimes (acheteurs/chômeurs = pauvres), les coupables (banquiers/patronat = ultralibéraux) et les intermédiaires (banques centrales/politiques/Etat).
1) L'immoralité se refile comme une patate chaude
A la base, des banquiers irresponsables et véreux qui créent des produits dangereux - les fameux prêts à taux variables - et demandent à leurs vendeurs de les fourguer à des clients-pigeons. Ces salariés savent que ce qu'ils font est mal mais ils sont obligés de le faire, sinon ils perdent leur emploi. Très rares sont ceux qui préfèrent quitter ce job plutôt que de vendre des saloperies à des pauvres. Les autres se disent "c'est pas grave, j'obéis à mon patron et j'empoche les coms, après moi le déluge" (première patate chaude).
Puis ces banquiers refourguent leurs crédits "titrisés" à droite et à gauche (deuxième patate chaude), avec la complicité des agences de notation (troisième patate chaude).
On connaît la suite : plus d'un demi-million de personnes expulsées de leur logement aux USA, et des répercussions à tous les niveaux de la finance internationale.
2) Les pompiers sauvent les incendiaires, pas les victimes !
Pour sauver le système, les banques centrales et nationales renflouent les dettes à grands coups de milliards (FED à Bear Stearns, Banque d'Angleterre à Northern Rock, etc…). On remarque en passant que le capitalisme crache en permanence sur l'Etat mais quand il s'est foutu dans la merde, il est bien content que l'Etat vienne l'en sortir.
Et au lieu de filer le pognon à tous ces petits propriétaires devenus SDF pour qu'ils rachètent leur bien (ce qui aurait aussi sauvé le système + évité une crise immobilère grave + évité que des centaines de milliers de gens ne se retrouvent à la rue), on donne le pognon à des enfoirés qui vont continuer à faire joujou en toute impunité.
Pour en revenir à ce qu'il se passe actuellement contre les chômeurs, je vous laisse faire les parallèles.
Pour clore cette Thema, le dernier invité fut un certain Olivier Ferrand, qui en 10 minutes résuma avec limpidité les tenants et les aboutissants de la crise des subprimes.
Ce qu'il a dit s'articule parfaitement à notre sujet : il suffit de changer les acteurs mais dans les deux cas, on a les victimes (acheteurs/chômeurs = pauvres), les coupables (banquiers/patronat = ultralibéraux) et les intermédiaires (banques centrales/politiques/Etat).
1) L'immoralité se refile comme une patate chaude
A la base, des banquiers irresponsables et véreux qui créent des produits dangereux - les fameux prêts à taux variables - et demandent à leurs vendeurs de les fourguer à des clients-pigeons. Ces salariés savent que ce qu'ils font est mal mais ils sont obligés de le faire, sinon ils perdent leur emploi. Très rares sont ceux qui préfèrent quitter ce job plutôt que de vendre des saloperies à des pauvres. Les autres se disent "c'est pas grave, j'obéis à mon patron et j'empoche les coms, après moi le déluge" (première patate chaude).
Puis ces banquiers refourguent leurs crédits "titrisés" à droite et à gauche (deuxième patate chaude), avec la complicité des agences de notation (troisième patate chaude).
On connaît la suite : plus d'un demi-million de personnes expulsées de leur logement aux USA, et des répercussions à tous les niveaux de la finance internationale.
2) Les pompiers sauvent les incendiaires, pas les victimes !
Pour sauver le système, les banques centrales et nationales renflouent les dettes à grands coups de milliards (FED à Bear Stearns, Banque d'Angleterre à Northern Rock, etc…). On remarque en passant que le capitalisme crache en permanence sur l'Etat mais quand il s'est foutu dans la merde, il est bien content que l'Etat vienne l'en sortir.
Et au lieu de filer le pognon à tous ces petits propriétaires devenus SDF pour qu'ils rachètent leur bien (ce qui aurait aussi sauvé le système + évité une crise immobilère grave + évité que des centaines de milliers de gens ne se retrouvent à la rue), on donne le pognon à des enfoirés qui vont continuer à faire joujou en toute impunité.
Pour en revenir à ce qu'il se passe actuellement contre les chômeurs, je vous laisse faire les parallèles.