Publié : 27 juin 2008
Je suis moi-même dans un cas similaire à superuser et maguy, à savoir une antériorité de 7 années de chômage (2,5 d'ARE suivies ensuite par l'ASS).
Toute reprise en CDD de 6 mois ouvrant à des nouveaux droits ARE conduirait ensuite à basculer dans le RMI.
Dans le cerveau bouillonnant de Martin Hirsch, maître ès RSA, je ne comprends pas que l'absurdité d'une tel dispositif n'ait pas été identifiée et abrogée. Pourquoi ne serait-il pas possible justement de maintenir l'ASS quelle que soit la durée du nouveau contrat. Peut-être, même si cela reste une solution peu acceptable, cela serait-il possible d'envisager des CDD, à voir le cas échéant comme reprise progressive d'activités pour un public qui en est depuis longtemps éloigné. Une manière de remettre le pied à l'étrier.
J'ignore combien de chômeurs peuvent être concernés, ce sont en tout cas des bénéficaires ASS qui ont au moins 5 ans d'inscription derrière eux. Mais je pense qu'il s'agit surtout de personnes quadragénaires ou plus. C'est pourquoi la réflexion sur le maintien de l'ASS dans ce cas de figure mériterait d'être menée. A moins qu'il faille attendre de toucher le RMI pour ensuite espérer un hypothétique RSA.
A ce sujet, réécoutez l'échange vif entre Hirsch et Montebourg sur France Culture en cliquant ici (émission du jeudi 26/06)...
Toute reprise en CDD de 6 mois ouvrant à des nouveaux droits ARE conduirait ensuite à basculer dans le RMI.
Dans le cerveau bouillonnant de Martin Hirsch, maître ès RSA, je ne comprends pas que l'absurdité d'une tel dispositif n'ait pas été identifiée et abrogée. Pourquoi ne serait-il pas possible justement de maintenir l'ASS quelle que soit la durée du nouveau contrat. Peut-être, même si cela reste une solution peu acceptable, cela serait-il possible d'envisager des CDD, à voir le cas échéant comme reprise progressive d'activités pour un public qui en est depuis longtemps éloigné. Une manière de remettre le pied à l'étrier.
J'ignore combien de chômeurs peuvent être concernés, ce sont en tout cas des bénéficaires ASS qui ont au moins 5 ans d'inscription derrière eux. Mais je pense qu'il s'agit surtout de personnes quadragénaires ou plus. C'est pourquoi la réflexion sur le maintien de l'ASS dans ce cas de figure mériterait d'être menée. A moins qu'il faille attendre de toucher le RMI pour ensuite espérer un hypothétique RSA.
A ce sujet, réécoutez l'échange vif entre Hirsch et Montebourg sur France Culture en cliquant ici (émission du jeudi 26/06)...