Page 2 sur 2

Re: le Conseil constitutionnel censure la taxation à 75%

Publié : 01 janv. 2013
par nanard
Image
Opprimés du CAC 40, forçats du dividende, persécutés du stock option, fustigés de l’actionnariat, stigmatisés de la Rolex, du yacht et du jet privé, outragés fiscaux de tous pays, unissez vous !

Taxés du grand capital, réprouvés de la rente à rien foutre, bâillonnés des médias que vous possédez à 98% à peine, humiliés du blanchiment d’argent, réprimés du secret bancaire et de la société écran, indignez vous !....

La suite sur :
C’est la luuuuuuuuuuutte fiscale...

Re: le Conseil constitutionnel censure la taxation à 75%

Publié : 01 janv. 2013
par superuser
La révolution fiscale, promesse oubliée de Hollande :

http://www.rue89.com/rue89-eco/2012/12/ ... ale-238208

«Une improvisation fiscale consternante»

Publié : 04 janv. 2013
par superuser
L’économiste Thomas Piketty ne cache pas sa déception face au «bricolage fiscal» du gouvernement, dénonce son manque d’ambition et plaide pour une réforme ambitieuse :

http://www.liberation.fr/politiques/201 ... nte_870888

Re: le Conseil constitutionnel censure la taxation à 75%

Publié : 06 janv. 2013
par superuser
Cahuzac est revenu sur la nouvelle mouture du dispositif, qui devrait concerner les revenus du ménage...

Selon La Tribune, la future taxe à 75% sur les très riches pourrait être permanente :

http://www.latribune.fr/actualites/econ ... nente.html

Selon L'Expansion, elle durerait 5 ans au lieu de 2 :

http://lexpansion.lexpress.fr/economie/ ... 67296.html

Sauf qu'elle ne verra pas le jour avant l'automne 2013... C'est ballot ! :mrgreen:

Le Conseil constitutionnel outrepasse-t-il son rôle ?

Publié : 07 janv. 2013
par superuser
Lu sur le site d'@si :

http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=5496 (en accès libre pour l'instant...)
"À lire entre les lignes, le Conseil constitutionnel semble ainsi établir que toute imposition au-delà de 65 ou 70% est considérée comme confiscatoire. Au nom de quels critères ?", s'interrogeait Martine Orange, journaliste de Mediapart, dans un papier dont nous sous sommes fait l’écho jeudi en soulignant la pertinence de la question. Bingo ! Cette question est posée de nouveau par un professeur de droit public à l'Université Panthéon-Assas (Paris-II), Martin Collet.

Dans une tribune du Monde intitulée Les Sages en font-ils trop ?, Collet affirme que "jamais auparavant le Conseil ne s'était aventuré si loin dans la mise en cause du pouvoir d'appréciation politique du Parlement." Et de rappeler que jusqu’à présent le juge constitutionnel se gardait bien de "détenir un pouvoir général d'appréciation et de décision de même nature que celui du Parlement". Sauf que. Dans sa décision du 29 décembre, estime le professeur, "le juge conteste aux élus de la nation le monopole de la définition de ce qui est politiquement légitime". Et de s'émouvoir : "Gouvernement des juges, dites-vous ?"

(...) Arrêtons-nous deux minutes sur le mot "confiscatoire". De une, il n’est pas dans le dictionnaire, tout du moins dans le Trésor de la langue française. De deux, pas besoin d'être linguiste pour deviner qu'il est dérivé de "confisquer". Et qu’est-ce que confisquer ? "Enlever, par acte d'autorité ayant un caractère officiel de sanction, un bien à son propriétaire et l'attribuer au fisc ou à des particuliers qui en ont les droits." Vous lisez bien : un caractère de sanction. L’impôt nous sanctionne parce qu’on a été vilains. Nous sommes alors bien loin de l’article 13 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789 : "Pour l’entretien de la force publique, et pour les dépenses d’administration, une contribution commune est indispensable : elle doit être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs facultés."

En adoubant le mot confiscatoire, le Conseil constitutionnel estime que l’impôt est moins un acte citoyen qu’une punition. Cela dit, pour être juste, l'impôt a parfois eu un rôle de sanction. Thomas Piketty me racontait, dans son bureau de l'ENS, qu'à l'après-guerre, histoire de favoriser la natalité, les couples mariés qui n'avaient pas d'enfants au bout de quelques années se voyaient taxer plus fortement.

L'impôt doit-il être une carotte, un coup de bâton, ou les deux à la fois ? En ces temps où les riches annoncent leur envie de déserter le pays (cessons, par pitié, de parler d'exil fiscal), le débat sur la nature de l'impôt est aussi passionnant que fondamental. Tout comme la question de l'origine de la loi.

Qui légifère ? En fixant des limites chiffrées, en changeant insidieusement les termes de la Constitution, en déplaçant le curseur, les juges finissent par peser davantage que les parlementaires. Ce débat-là, Collet souhaiterait que le gouvernement et le Parlement s'en saisissent, et fermement : "Il suffit à la majorité de taper du poing sur la table, de dire que le Conseil est allé trop loin et, pourquoi pas, d'envisager une réforme de cette institution, réforme abordée du bout des lèvres dans le rapport Jospin sur la vie politique." Le rapport suggère en effet de supprimer l'accès automatique du Conseil aux anciens présidents de la République.

Gouvernement, si tu nous lis…

Re: le Conseil constitutionnel censure la taxation à 75%

Publié : 31 janv. 2013
par superuser
Après la ridicule taxe à 75% sur les très riches (qui ne concernerait qu'une poignée d'entre eux, s'étalerait seulement sur 2 ans et rapporterait peanuts), voici le projet de réforme bancaire qui ne concernera que... 1% du bilan des banques.

http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=5570

Re: le Conseil constitutionnel censure la taxation à 75%

Publié : 31 janv. 2013
par nanard
Mais que va faire Moscovici ? J'attends avec impatience sa réaction.

Re: le Conseil constitutionnel censure la taxation à 75%

Publié : 01 févr. 2013
par nikita
Prenez deux ménages avec deux enfants. Dans le premier cas, seul le mari travaille : s’il gagne 1, 2 M€ par an, il devra payer 75% de 200 000 €. Dans le deuxième cas, si le mari et la femme gagnent chacun 800 000 €, ils ne la paieront pas, alors que le total des revenus du couple s’élève à 1,6 M€. Incohérent »

Bonsoir à tous

Quand je pense que je ne peux pas bénéficier de l’aide juridictionnelle (pour le prud’homme) on tient compte du revenu du foyer pourtant je suis seule à attaquer mon employeur. Mon mari est retraité de la poste donc 1364 € + ASS que je touche. Trop riches pour que j’en bénéficie.
Vive l’égalité !

De 75 à 60%

Publié : 25 mars 2013
par superuser
Le gouvernement a pris acte de l'avis du Conseil d'Etat sur le remplacement de la taxe à 75% retoquée par le Conseil constitutionnel. Réduit de 15 points par rapport aux ambitions initiales, le nouveau taux s'appliquera à l'ensemble des rémunérations du foyer fiscal (ceux du travail comme ceux du capital).

http://lexpansion.lexpress.fr/economie/ ... 77293.html